Comme je vous le disais
précédemment, l’avantage du couple est d’être deux : on peut se partager
les tâches. Par exemple, si l’on visite (pour la nième fois) Reus, l’une fait
les vitrines, et cherche de nouveaux sacs à main. L’autre (qui mémorise le
trajet à parcourir à l’envers pour retrouver le véhicule garé, il ne sait plus
où) marche tête en l’air, observant l’architecture, à la recherche de signes
tangibles d’Art Nouveau. Ici, on dit : modernismo.
Je vous en ai montré dix fois les merveilles, une fois de plus, c’est
fermé. Par contre, le magasin du bas est ouvert : on peut entrer (il y a
peu de clients depuis qu’on ne vend plus de tissu), saluer le vendeur (il s’ennuie
manifestement), visiter le central téléphonique d’origine. Les disjoncteurs coupés depuis longtemps, mais toujours là. De
temps en temps, on tombe sur un vitrail : des roses !
Dehors, toujours cette déco
foisonnante. Au Palais Bofarull, deux cariatides : ce sont des hommes
élégants, moustaches 1925. A l’intérieur, ce superbe éphèbe, une escultura de
Miguel Jassans.
A deux, on visite mieux
aucun sac ne nous a échappé
aucune rose non plus !
Pour retrouver la Casa Navas :