Au départ, on part tôt, sans
déjeuner. Arrivée en Espagne, on escalade le col de Veilha, on passe le tunnel
(5,2 Km à 80 à l’heure), et il suffit d’attendre
dans la descente : Pont de Suert. Quelque soit le jour (dimanche inclus)
le bar est ouvert. Parfois même il est envahi des passagers d’un car, je vous
ai déjà parlé du traumatisme pour les clients normaux, obligés d’attendre dans
la file d’attente qui se forme devant les toilettes !
Le sommet, est que les croissants
sont Français. Le café est normal pour un Français, c'est-à-dire corsé. Et on
peut faire comme les autochtones, commander un bocadillo de jamon iberico. Une merveille quand on n’a pas déjeuné !
On peut même si on est arrivé à se faire servir, snober les passagers du car, un
peu empruntés, espérant toujours qu’un copain va payer à leur place, et
hésitant donc à commander. Il suffit de s’imposer, avec un bon accent, on passe
pour un local, et les touristes s’écrasent.(oui, depuis que nous allons à Barcelone, je passe pour un notable catalan).
Repus, prêts au long voyage qui
va suivre, nous reprenons la route du Sud. Juste à la sortie : des
montagnards sont venus avec tables de camping, et champignons à disposer
dessus.
Les girolles sont magnifiques.
Les chanterelles itou. Les cépes sont uniquement des « bouchons de
champagne ». Il y a des lactaires sanguins (lactarius sanguifluus) que l'on trouve sous les pins : typiques, ils sont communs sur le versant Sud espagnol, ainsi que dans les Pyrénées Orientales, mais inconnus dans le Comminges, au Nord des Pyrénées d'où nous venons.
Quelques jours plus tard, retour,
même scène. Là je peux en acheter car nous les mangerons le lendemain. Dont
acte. Super.
Merveille, il y a un plateau entier rempli d’amanites des César
l’oronge
orange
Amanita caesarea |
le secret : un goutte d'huile d'olive et de la pulpe de tomate |