Le spécialiste nous explique la situation : avec la fermeture des liaisons avec l'Angleterre, le port est à l'arrêt ! Comme le lundi tout est fermé, et que le soleil brille de manière insolente, nous filons au milieu des champs de choux par les petites routes bloquées par les cyclistes prêts au suicide vers Saint-Malo. Les voitures sont partout, tout le monde comme nous le faisons profite du beau temps pour se promener, avant de se retrouver contraint de rester chez soi. Je trouve une place pour me garer sur les quais, le peu de temps ne me coûtera que 20 centimes (heureusement j'ai une pièce) et je pourrai admirer à loisir les bateaux.
Le plus célèbre est le Renard, le corsaire local, un petit corsaire, un cotre à un seul mât
A côté, autre corsaire, plus grand, une frégate à trois mâts, impeccable et toute neuve, rutilante, elle accueille 120 personnes pour faire la fiesta mais les circonstances apparemment, ne favorisent pas ce genre de rassemblements !
voilà les canons |
et la forte poitrine de la figure de proue |
et puis, si le France n'existe plus, il existe le Français, un trois mât comme l'étaient les Terre-Neuvas !
je vous précise le contact, pour votre prochaine fête de famille à Saint Malo
on rêve toujours devant un port
rempli de bateaux
Le Français me rappelle
le Madiana
Ce matin aux Sables d'Olonne, les marins du vent des globes ont touché terre
le meilleur est l'Arcachonnais Yannick Bestaven :
nous nous supportions le malouin Louis Burton
voilà pourquoi son bateau n'était pas à quai !