dimanche 31 mai 2020

La dette dérape ... plus que jamais !

La dernière fois que j'ai regardé le compteur, c'était il y a un an : dans notre souci constant d'obtenir que la dette égale le PIB, nous étions pas mal avec le chiffre de 2.386 Milllards, c'était le 26 juin de l'année 2019. Depuis, des mois ont passé, jusqu'à ce que le covid survienne, arrêtant toute activité le 14 mars, je regarde en arrière... deux mois et demie déjà !



Je m'y perds moi aussi, entre dette brute et dette nette ! Ces milliers de milliards me dépassent totalement. Me reste un seul repère, la différence en un an, je m'attendais à pire : 76 (petits) milliards ! Ah oui, nous avons tous en tête le fameux slogan :-"quoiqu'il en coûte", qui a été l'occasion de nationaliser les salaires privés pendant le confinement.... avant qu'explose le chômage de masse !



terres, montagnes et mer, couverts des masques achetés à prix d'or, et distribués gratuitement

Nos compatriotes ont une âme de fonctionnaires : quand cela va bien, les premiers de cordée achètent au prix fort un appartement dans le carré d'or de Paris, pourtant couleur orange ! Si cela va mal, chacun rêve d'être fonctionnaire, c'est à dire payé quoi qu'il arrive, et la majorité a trouvé dans la garde de leurs enfants privés d'école motif à rester confinés, payés à 84%. Pendant ce temps, combien de vrais fonctionnaires ont eux aussi gardé leurs enfants, payés à 100%. Les infirmières elles étaient au front, soumises au risque d'être contaminées, payées à 100% ... de salaires reconnus comme bien trop faibles. Le gouvernement leur promet des primes, bien légitimes pour rémunérer leurs heures supplémentaires, et des médailles, peut-être même la Légion d'Honneur aux soignants morts pour la France ? ... en tous cas, une place d'honneur au défilé le 14 juillet (après tout c'était la guerre !) ... tout cela avant de remonter structurellement leurs salaires. On  souhaite qu'elles obtiennent satisfaction.... à crédit ?

Les chiffres qui précèdent reflètent-ils l'augmentation réelle de la dette publique ?

Je ne suis pas certain que la situation ne soit pas pire que cela ?

Est-ce grave ? 

Non à court terme, tant que les taux d'intérêt restent étonnamment bas

Cela va-t-il empirer ?

Oui, puisque comme toujours, il nous faut soutenir l'industrie privée, déjà Air-France  ; déjà Renault ; par équité, PSA aussi pourquoi pas, ce serait injuste que ceux qui réussissent soient pénalisés... sans doute les restaurateurs (qui nous régalent si bien et qui nous manquent tant...) ; les publicitaires privés de Publicité ; les hôtels modestes et aussi de luxe privés de clients fortunés... évidemment le corps des soignants qui a été au front, les aides ménagères, les salariés des sociétés de nettoyage si indispensables, les transporteurs qui nous ont ravitaillés, tout ce monde de la première ligne, les fabricants de masques, les enseignants en télé-travail, les télétravailleurs, les tenanciers de campings, les salles de théâtre, les Zéniths, les intermittents du spectacle...les producteurs de pétrole, dont les cours se sont effondrés ...  tout le monde quoi ! (presque)...

... pourquoi pas les étudiants (es) ?

qui sont les contribuables de demain ?

Non ! pas eux ! mais pourquoi les aider : ils ne travaillent pas ? ? 

(ils n'auront qu'à faire des dettes plus tard, quand ils seront aux manettes ) !

Puisque nous devons désormais cohabiter avec le virus

cohabitons avec la dette aussi

et profitons du moment présent : bon  week-end de Pentecôte :

carpe diem !






et salut à nos amis Malouins !




nos amis Catalans

 sont excessivement pessimistes :