samedi 21 septembre 2019

Ciconia ciconia en Comminges


les guetteuses m'observent


le gros de la troupe fait la pause, après le petit-déjeuner

Bonne nouvelle pour notre démographie : les cigognes (blanches) se plaisent chez nous ! Elles deviennent sédentaires ! Nous disposons encore de zones humides. Elles hébergent rongeurs ; serpents et autres batraciens. Ciconiae (deux fois) se plaisent donc, d'autant qu'elles ne sont pas imposables, ne paient pas de taxes, ni de carburant fossile. Pour dormir, n'importe quelle excroissance leur suffit pour planter leurs brindilles pillées dans les bois délaissés. Et elles côtoient les vaches et autres bovins qui paissent dans les mêmes prés. 




A un signal (inaudible pour moi), elles courent à fond pour faciliter le décollage, entament des ronds dans le ciel, et peu à peu, la colonie tournoie sur moi. Dans d'autres contrées (inhospitalières), cet envol prépare la grande migration vers des pays plus chauds, et disposant aussi de zones propres à entretenir des proies abondantes.








Sauf qu'avec le réchauffement climatique

les zones chaudes

c'est nous !



Pendant le vol, forcément, les nids sont vides




Nos cigognes entretiennent avec EdF une relation cordiale, apparemment (positivement) sensibles aux ondes électriques qui gênent nombre de nos contemporains.

Alors, un dimanche, au lieu de nous rendre à Pointis-Isnard aux bords de la Garonne, nous allons à Miramont : deux cigognes n'ont pas reçu le message de se rendre à Boulogne, mais sont au nid...

...à moins qu'elles soient revenues de leur petit-déj' ?





... un oeil noir te regarde...!