Grande soirée de clôture. Le parc
des expos est plein, preuve que l’on peut attirer ici de toutes les Pyrénées
centrales (et même de Toulouse) une foule attentive, réactive. ... et anglophile !
La liesse est
à son comble quand à 23 heures, Jamie
Cullum saute de la scène (il bondit comme un écureuil) pour descendre dans la salle.
je vous rappelle qu'on est dans la salle, très peu éclairée ! |
Tout le monde se lève pour mieux le voir, le toucher (les femmes) le regarder
de près (les mecs). Il sait faire chanter la salle (en anglais). Il remonte, se
juche sur le piano (Monsieur Yamaha doit trembler de fureur, quel culot). Puis
ça le prend comme ça, il se met à taper avec les poings sur la caisse de bois verni (quelle torture), et nous invente un rythme endiablé. Avec une main, il tape
sur le clavier, de l’autre, il emprisonne les cordes, pour les empêcher de
sonner. Ca fait un son étouffé (forcément), Je n’ai jamais vu un piano torturé
de la sorte. On souffre avec le piano, c’est du harcèlement de piano, mais c’est
bien, c’est rythmé, on claque des mains,
bravo !
J’ai pris les choses à l’envers : Jamie Cullum était le dernier à se produire ici, avec Roy Simmons à la trompette ; Tom Richards au saxo ; Loz Garratt à
la contrebasse (enfin une contrebasse dans un orchestre, comment s’en
passe-t-on d’habitude ?) ; et Brad Webb à la batterie.
Avant, c’était Omar Sosa, avec
ses copains cubains (on dit : un band, ça fait Omar Sosa band). Allure de gourou, chapeau superbe anti-sismique,
parfait pour se déhancher, le chapeau absorbe toutes les secousses, ploie mais
ne rompt pas.
Mélodies orientales, il manque juste un chameau sur scène, ou
encore une mousmé qui nous ferait une danse du ventre (tiens, il n’y avait pas
pensé, je parie que l’année prochaine… ?). Nous on chante tcha, tcha, tcha !
Je vous donne les noms : Léandor Saint-Hill à la flute,
mais il chante aussi très bien ; Childo Tomas à la basse (mais il chante
aussi). Et Ernesto Simpson.
Un festival de grande qualité !
nous sommes définitivement ici
citoyens de la planète
et quelle magnifique
organisation du CLAP
Sans Bernard Cadène,ce
Festival n'existerait pas. Il en est à l'origine avec Pierre Jammes et, cette
année encore, nous avons la chance de voir la programmation à l'affiche,
prendre vie et couleurs grâce à son talent d'artiste...
et merci à tous les bénévoles, qui placent les spectateurs,
et trouvent toujours la solution pour vous caser quelque part !