vendredi 10 avril 2020

Ramon Casas desnudo



D'habitude, voici les peintures de Ramon Casas que l'on nous montre, typiques des années 1900 dans Barcelona modernista : des voitures, ce tandem, la vie extérieure telle qu'elle existait ... avant ! S'agissant des dames, elles sont typiques de la Belle époque, et ... habillées :


mais voilà que Ramon commence à ôter leurs vêtements :



vous reconnaissez à gauche la signature caractéristique

Il les déshabille jusqu'au bout, même si cette première oeuvre met en avant non pas la Dona, mais la guitare bien entendu, Espagne oblige !


et puis, va savoir pourquoi, il enlève la guitare, (qui avouons le, n'a rien à faire ici) !



voilà par exemple une toile parfaite pour accrocher au-dessus d'un lit



maintenant que la guitare n'a plus d'objet, la femme desnuda va révéler toute son importance essentielle aux yeux de l'artiste :



et puis c'est le must,

vous observerez, rien ne choque, puisque tout est caché



oui : Ramon Munoz souffre d'un petit complexe de personnalité, il a tenu absolument à signer de son nom l'oeuvre de Ramon Casas, les mâles dominants innombrables là-bas sont souvent comme cela !


on est loin de Ramon Casas lui-même avec Pere Romeu 

sur leur bicicleta !


en guise d'épilogue

après quatre semaines de confinement, j'ai compris ce paradoxe :


je crains de rester confiné ... un certain temps :

feignons d'avoir souhaité ce qui nous est imposé !