mercredi 8 avril 2020

L'ortie-refuge

Plutôt qu'éparpiller mon heure de marche tous azimuts dans le délai autorisé maintenant télé-chargé sur mon smartphone, j'ai convenu (avec moi-même) de faire le même trajet, appareil photo disponible, afin d'approfondir : plutôt que survoler, je scrute l'infiniment petit... enfin ... sans microscope, mais le zoom de l'appareil facilitant la vision de loin, je vois la vie dans une fleur de pommier. Oui, les abeilles sont de sortie :





Oui, les petits et plus grands papillons volent







Mais aujourd'hui, j'ai trouvé mieux : je scrute toujours les orties, car elles hébergent (parfois) des vanesses. Enfin leurs chenilles. Pourquoi sont-elles toujours sur des champs d'orties basses au lieu de préférer de grandes touffes bien vertes ? Au loin, d'où le zoom, je repère les toiles pleines de crottes comme des toiles d'araignées. Plus près, attention aux chevilles, cela donne cela :









j'ai trouvé en regardant bien trois pontes en une heure




Vous n'êtes pas comme je le suis sensible ni aux orties, ni aux chenilles, et pourtant...

il s'agit d'une promesse

la promesse d'une métamorphose

du confinement (vous ne vous y attendiez pas ?) dans la chrysalide

il sortira


il pourrait même en sortir 300...400...et repeupler le coin...

... s'il n'y avait pas de prédateurs !

chut, personne ne sait où c'est !