jeudi 25 novembre 2021

Tsarskaya chez St Kerber : numéro 2 ou 3 ? les deux ? (6)




J'ai bien tenté de visiter mes copains Patrick & Patrick de la Durandais à St Méloir les Ondes, mais il pleut, ils ont ouvert le week-end du 11 novembre, et en semaine, ils sont fermés : pour ne pas revenir bredouille, coincé que je suis derrière les tracteurs surchargés de choux, je bifurque à droite, vers le port, sur la route de falaise où se cachent les établissements Saint-Kerber, la perle cachée de Cancale.









Je retrouve mes marques, pourtant anciennes : on entre par cette petite porte



merveilleux, la (jolie) cancalaise de l'entrée me reconnait ! (voir aussi PS 2)


-"des Tsarskaya, bien sûr ... quel numéro voulez-vous" ?

Comme elle me conseille douze numéro 3, j'acquiesce bien évidemment, bien content de repartir avec une dégustation : je lui explique qu'en Catalunya, j'achète les huitres de l'Ebre à l'unité : ici pas de problème, le prix sera de 14,05€, je m'en tire par huitre à 1,17€, pour une qualité aussi superbe, c'est donné.... ! Nous sommes à 11 heures 13 précise le ticket de CB.



Il ne faut que quelques minutes pour aller chercher la caissette, et j'en profite pour admirer la petite pièce d'entrée, toute décorée de gravures authentiques du "Monde illustré", en couleurs, inhabituelles car d'habitude, les reproductions sont en noir et blanc.







vous avez vu la signature ? Léon Morel Fatio (1810-1871) nommé peintre de la marine en 1853 

je profite de cette gravure pour vous montrer l'état actuel



cela signifie que l'entassement des coquilles vides représente un tel volume, qu'un bateau ne peut plus accoster devant les escaliers !











Cinq minutes de réflexion, sont autant d'occasions de douter, car douze huitres quand nous sommes quatre, cela va être un festin-restreint ! mieux vaudrait doubler la mise, en essayant le format du dessus, ce qui permettrait une "dégustation comparative", toujours riche d'enseignements ! 


Mon interlocutrice est vraiment souriante, et bienveillante : quand je lui demande si je puis ajouter une caissette de numéro 2 à la précédente, elle comprend, et me tend la machine qui naturellement ne reconnait pas le contact de ma carte verte de la Banque de la même couleur, mais accepte très bien mon code secret : j'investis donc pour la seconde fois 17,7€, soit 1,475 pièce ! 

Voilà ce qui explique ces deux cartes successives, 5 mn d'intervalle chrono :



Tout d'un coup, je me sens apaisé, exactement comme je vais l'être quand très prochainement, ma comptabilité va être délestée de la somme exorbitante qui me reste après que le Président m'ait ôté un tiers de l'injuste-taxe-d'habitation dont il ne m'enlèvera le second tiers qu'après sa légitime réélection.

La suite du chemin vers le port est comme un chemin creux, 

encore illuminé par les couleurs d'automne







les tracteurs ont déchargé les choux, pour charger les bourriches


vous avez deviné que cette petite histoire n'est pas terminée

et que nous allons passer 

à la dégustation !

voici les n° 2, de vraies gryphea bien charnues

mais les n° 3 sont plus rondes, bords régulièrement ondulés, plus creuses

le goût est encore plus prononcé, saveurs de noisette, pour nous tous bien meilleures encore !

alors ? quelle espèce ? gryphea ? ostrea ?

j'interroge la Maison-mère !


              oui, le covid nous a empêché d'y retourner depuis ! 

PS (3) : le site facebook de Saint Kerber



Tsarskaya, l'huître spéciale des Parcs Saint-Kerber a été élue Coq d'Or 2009 par le Guide des Gourmands qui recense chaque année les meilleurs produits... gourmands de France.

Cette huître creuse spéciale, entièrement élevée et affinée à Cancale dans les Parcs Saint-Kerber est commercialisée depuis 2005, et disponible dans les calibres n° 1, n°2 et n° 3, les plus appréciés par  les amateurs d'huîtres.

Elle est proposée dans d'élégantes caisses en bois de peuplier de 50, 36, 24 ou 12 pièces, facilement identifiables par le blason et le logo de la marque.

Ce blason qui superpose le drapeau de la ville, et l'aigle Imperial de Russie, célèbre le goût pour les huîtres des grands de Russie au XIXème siècle, avec un clin d'oeil pour l’une des huîtres aux origines prestigieuses à cette époque : Cancale.

Sur le drapeau de Cancale , la bisquine fait référence à la vocation maritime de la ville, et les dix huîtres dorées, à sa longue tradition ostréicole. L'aigle déployé rappelle que les membres de la famille du Guesclin sont les seigneurs de la région, et notamment Bertrand du Guesclin, Chevalier du Roi qui s'illustra en 1370.

Saint Kerber a choisi d'appeler son huitre Spéciale Prémium LA TSARSKAYA. Le mot signifie "Tsarine" en Russe. L'aigle Impérial de Russie, visant à rappeler cet amour des tsars de Russie pour les huîtres, qu'ils dégustaient déjà au XIXème siècle !

LE TOP DES HUÎTRES : LA SPÉCIALE TSARSKAYA

Elevée seulement sur certaines parcelles d'un terroir unique, Tsarskaya est le reflet de la qualité de la nouvelle zone de production de Cancale installée plus à l'est dans la baie depuis février 2004. Le terroir y est plus propice, les parcs sont plus vastes et la population y est moins dense. Les Parcs Saint Kerber sont le premier concessionnaire par la superficie dans cette nouvelle zone de production. 

Affinée à Cancale, Tsarskaya a bien la saveur iodée et salée typique de son origine, elle possède également une très grande longueur en bouche, avec les notes rondes et presque sucrées des huîtres grasses. Très charnue, elle offre cependant une consistance ferme caractéristique. 

Les Parcs Saint Kerber, c'est une histoire familiale qui a débuté en 1930, puis qui s'est développée et internationalisée dans les années 70. Aujourd'hui, François-Joseph Pichot et Stephan Alleaume livrent leurs huîtres dans plus de soixante-dix pays, et fournissent les grands chefs et les clients les plus exigeants.

c'est déjà bien de voir le Mont Saint Michel

à marée basse on voit en plus les parcs à huitres

avec beaucoup d'organisation, on peut voir cette caisse ... qui traine ... (?)

les Catalans vendent les huitres à l'unité

avec les Tsarskaya, on fait pareil

mais je persiste : la numéro trois n'a pas la même forme
mais quelle espèce est-ce donc ?