dimanche 14 novembre 2021

C koi CSP+ ?

Egalité, équité, qui fait la différence ?


J'entends les chroniqueurs parler sempiternellement de CPS +. Je devine qu'il s'agit d'un groupe de contribuables dits "aisés", à cause du signe +, et devine que ce groupe représente l'assiette fiscale prochaine, destinée à payer notre dette ? C'est quoi au juste cet acronyme ?

Quand on parle de contribuables "aisés" en France, on évoque les ménages qui peuvent faire face aux dépenses basiques, se loger, payer ses impôts, sa mutuelle-santé, manger, payer son téléphone, sa voiture, et ses charges. Ceci fait, alors que les ménages "coincés" n'ont plus rien à la fin du mois, il leur reste de quoi épargner, et ce que j'appelle dans mes propres comptes : le "superflu" ; les "extras' : voyager... et satisfaire, en tout ou seulement partie, ce qui est ... "en-plus".... Constatation terrible : "Superflu" peut être en France, financer les études d'un(e) étudiant(e) ! Cela n'a pourtant rien de superflu ! C'est l'investissement nécessaire au financement des retraites ... demain !

Allons-y pour "CSP+" : ce groupe comprend : les chefs d'entreprise, les professions libérales, les professions à plus fort revenu du secteur privé (cadres, ingénieurs, chercheurs, etc.) ainsi que l'ensemble des fonctionnaires de catégorie A. Remarquable dans cette définition officielle, de voir les fonctionnaires de catégorie A associés aux professions libérales ! Le groupe est très vaste dans sa définition, le superflu dégagé par les premiers du groupe, et les derniers en haut de la liste est bien différent ! Disons que, associée à un bon jusqu'à fort pouvoir d'achat, la notion permet de regrouper de manière très approximative la classe moyenne supérieure et les ménages aisés voire très aisés"

Je suppose que c'est la classe qui a épargné 150 milliards pendant le covid !

La « classe moyenne supérieure » est de facto inférieure à la classe du dessus qui n’est pas simplement « aisée », il n’y a pas de vocabulaire adéquat pour cela, est-elle  CSP ++ ?

on dit chez nous avec une majuscule respectueuse et vindicative à la foisRiche !

Les Riches en France sont mis à part dans une bulle : « premiers de cordée », (le Président a été génial en inventant cette métaphore) on a un vrai problème avec eux dans notre pays, où si tout le monde investit dans la pierre, peu investissent, contrairement à nos amis Allemands, dans l'économie. Le Président leur donne le beau rôle de le faire, et d'utiliser ainsi leur fortune, du coup légitimée. Du coup, l'optimisation fiscale va avec cette responsabilité, puisqu'ils tirent la Nation vers le haut, d'autant que l'image la plus positive de la réussite de nos entreprises est le Luxe à la française, créateur d'emploi, et même défense d'une identité liée à la beauté et notre art de vivre. Je n'oublie pas la Tech, avec le Rafale, et tous nos fleurons où se déploie notre génie.

Au même moment, surprise, la classe d'en bas, (inimaginable de dire CSP moins), les travailleurs qui n'arrivent pas à vivre de leur travail, n'ont pas nous dit l'INSEE perdu leur pouvoir d'achat malgré la pandémie, tout cela grâce à la solidarité inclue dans notre devise, et... à une dette que personne n'ose dénoncer... ignorant quelle est la classe qui devra la rembourser ... sauf à rogner sur le "superflu" à venir des CSP+ ...!

trois valeurs dans notre devise

liberté, égalité, fraternité

arrivons-nous à les vivre vraiment sans aucune arrière-pensée ?

l'écart entre l'idéal, et le vécu

... est-ce cet écart le malheur Français ?


Comme la valeur "Travail" a évolué en un siècle !




facile d'identifier le Travail autrefois quand il n'était que physique et pénible, aboutissant à des productions matérielles
Jérôme Fourquet explique dans son dernier livre comme il a profondément changé
je vous en parle bientôt !

le Mérite national identifie le mérite "distingué", inférieur au mérite "éminent" de la Légion d'Honneur
le Travail du joueur de foot vêtu du ruban rouge est donc "plus éminent" que s'il était simplement "distingué"


Magnifique, l'Etat le plus préleveur du monde redistribue à tout va, dans une mécanique administrative prolixe, qui crédite les comptes bancaires pourtant inconnus de ceux sur qui n'est pas prélevé l'impôt sur le revenu :  "prime d'activité" destinée aux travailleurs dont le Salaire minimum de Croissance ancien ne permet plus de vivre tant les charges cumulées sont lourdes et croissantes justement. Prime scolaire. Prime gaz-électricité. Prime de Noël. La récente prime carburant de 100€, considérée par les futurs bénéficiaires vêtus de jaune comme un pourboire désobligeant, condamnant définitivement la taxe carbone déjà mise à mal par les prélèvements sur les carburants ! C'est effectivement un pourboire, mais au total, il vaut 4 milliards... de déficit ! Il nous apprend une distinction capitale : la classe des CSP+ commence dès 2000€ par mois, devinez l'amertume du personnel soignant qui touche 2010€, et n'aura pas la prime de 100€ !

Le malheur français, est-ce ce pamphlet  ?

la taxe carbone n'est-elle pas déjà inclue dans les charges de 60% qui pèsent sur les carburants ?

JM Leclerc me vendait ces derniers jours le 95 (en rupture de stock) 1,609€


alors ? "déception Macron" ?










alors, un deuxième mandat ...

...  pour achever la Révolution ?


La " Révolution " n'a pas eu lieu. C'était pourtant le titre du livre par lequel le presque inconnu devenu président était monté sur le ring politique. Au terme de son mandat, le bilan d'Emmanuel Macron sera vanté par les uns, dénoncé par les autres. Le chef de l'État pourra valoriser sa capacité d'adaptation face à l'imprévu de deux crises, l'une sociale, les Gilets jaunes, l'autre sanitaire, le Covid. Mais où est le "nouveau monde " annoncé ?

La promesse macronienne reposait sur deux piliers : transformer le pays et régénérer la vie démocratique. Les réformes furent nombreuses – certaines sont restées inabouties – mais aucune n'a véritablement modifié les structures de ce que Macron a lui-même appelé l'" État profond ", ni opéré des changements radicaux qui auraient pu s'inscrire dans les livres d'histoire. 2017 n'a été ni 1945, ni 1958, ni même 1981.

La stratégie du " en même temps ", appuyée sur une incontestable habileté tactique, a permis de faire vaciller les partis dominants et les traditionnels équilibres gauche-droite. Mais, s'il a dynamité ce paysage, Macron n'a pas su construire une force attractive, qui aurait été le pivot d'un nouveau modèle. Ni, surtout, instaurer de nouvelles pratiques qui auraient redonné du lustre à un théâtre politique toujours aussi décrié.

Loin d'être réconciliée, apaisée, remobilisée, la France reste divisée et inquiète. Si bien qu'une fois encore, le prochain président sera élu davantage par défaut – qui sera le moins rejeté ? – que par adhésion.

Éditorialiste du Figaro, Guillaume Tabard a suivi au jour le jour l'émergence, la campagne, la victoire puis la présidence d'Emmanuel Macron. Les quelque cent cinquante textes ici réunis, animés par un souci de comprendre plus que par une volonté de juger, apportent ainsi un décryptage précieux du macronisme : ses intuitions et ses échecs, son originalité et ses limites. Ils forment la chronique d'une révolution inachevée.

alors  ?

liberté, équité, solidarité, 
efficacité, productivité, 
le droit d'être éduqué
le pouvoir de consommer
gratuité, la santé
beauté, la fiscalité
pour la réglementation : subtilité et ... prolixité

et pour tous le top ... des CSP :

des contribuables ... aisés !