La journée qui suit la première nuit commence par les tapas faisant office de petit déjeuner, et va être d'une densité basque particulière, c'est fou ce que l'on fait en 24 heures quand on est motivé (et organisé). Ce n'était pas prévu, mais un grain accueille les estivants que nous sommes, juste avant de venir chercher les dernières soles et grondins du pêcheur qui les a portées à sa femme chargée du commercial.
Je retrouverai le mari, (en découvrant qu'il se dit petit, et se prénomme Jules), au bout de la célèbre digue qui marque le débouché de l'Adour dans l'Océan
L'estuaire de l'Adour est en réalité situé sur la commune de Tarnos, et représente un ensemble industriel énorme, souvent en friches immenses, plantées partout des énormes touffes de l'herbe de la pampa ou cortaderia selloana pumila, qui n'épargnent aucun coin de la Côte basque. Avec leurs élégants plumeaux qui s'élèvent parfois jusqu'à 4 mètres, elles donnent un air exotique au paysage parcouru d'énormes camions prêts à vous entrer dedans... car les conducteurs (eux) travaillent, et n'en recueillent aucune satisfaction apparemment !
cette digue mesure 1km, et un poète a écrit de longues lignes, surchargées depuis par des sauvageons