La plage de Creixell m’a toujours attendri : elle est impossible à trouver coincée qu’elle est par la voie ferrée
et la route, direction el Vendrell. il faut vraiment savoir où se diriger pour
la trouver et sauter la voie ferrée. Quand on arrive, une jolie rangée de maisons blanches longe la
plage, j’imagine que du balcon on voit la mer ? Le centre-plage est le club
nautique, et à cette époque pourtant proche de l’été, il est vide, comme les
maisons. La plage (vide aussi) est bordée d'une dune, complantée d’espèces
végétales sympa, comme des panicauts piquants, et normalement des griffes de
sorcières, mais je n’en vois pas.
l'entrée sur la platja par le club nautique |
De l’autre côté de la rue, c’est
le sable : il y a aussi quelques maisons indépendantes, mais elles n’ont pas de
clôtures, le jardin non matérialisé est constitué par la flore naturelle. Les
estivants partis ont laissé sur place leur planche à voile, leur annexe
renversée, bien pratique pour poser le phantom à l’abri du sable. Je branche
les fils, mets en route l’application. « Il »
se repère, prêt à revenir at home.
Feu vert, je le lance en l’air.
Il y a du vent, et je me demande
comment il va se comporter en vol : il se débrouille bien, résiste aux
rafales, et revient à la place où il était avant les coups de roulis, tout en
se balançant un peu. Je le fais monter progressivement, un peu mais pas trop,
inquiet du vent fort.
Voilà un bien joli panorama.
Voilà une bien jolie casa fermée.
Dans le jardin nature devant, je viens de voir voler un Machaon, trop rapide
pour le photographier.
Je descends l’engin, souffle sur
le sable, et rentré à la casa, sors la micro-carte remplie de souvenirs.
mon Phantom vole du
feu de Dieu
pour le récompenser,
je lui recharge la batterie,
(une fois refroidie),
car elle fournit un boulot pas possible !
quel bel endroit !
le même endroit en août par Googlemap : on ne voit pas les mêmes détails |