Je vous ai raconté déjà 7 épisodes de « da Vinci code à
St-Gau », et vous ne m’avez pas cru, tant cette histoire est
rocambolesque. Elle est pourtant vraie, même que j’attends l’opportunité de
vous montrer la suite, découverte pas plus tard qu’hier, mais je ne puis en
dire davantage...
En effet, je suis conforté par l’histoire récente du
Caravage de Toulouse, qu’il m’est facile de vous livrer rien qu’en reprenant
(tellement ils sont bons) les propos d’Europe 1 qui suivent :
Je mets donc entre guillemets :
« Europe 1 a recueilli le
témoignage d'Eric Turquin, l'expert qui estime que l'auteur du tableau
découvert par hasard à Toulouse est bien le célèbre peintre italien.
« L'événement a vivement
éveillé la curiosité des historiens de l'art. Un tableau, découvert par hasard
en avril 2014 dans le grenier d'une maison, serait l'oeuvre du Caravage, peinte
révolutionnaire du 16e siècle. C'est tout du moins la version que l'expert Eric
Turquin va présenter mardi matin. Il a raconté à Europe 1 l'histoire incroyable
de ce tableau dont la valeur est estimée à 120 millions d'euros.
J’interromps mes guillements :
l’un de nos chapiteaux valait 160.000 raboté à 90.000 et nous sommes en train
de réunir les aides nous permettant de ne financer localement que 18.000, vous
voyez que nous sommes largement battus dans l’affirmation : -« ce n’est pas que l’Art mette en avant la Beauté…mais tout bêtement que l’Art vaut du pognon, et est en cela
intéressant pour ceux que l’argent intéresse : je n’ai jamais encore vu
quiconque cracher dessus » !
Je reprends les guillements
« Dans les combles parce que
jugé trop violent ? En avril 2014, dans une maison de la région toulousaine, une
famille victime d'un dégât des eaux veut accéder au toit. Pour cela, "ils
cassent une porte dont ils n'avaient pas la clef", explique Eric Turquin.
Il tombe alors sur un débarras probablement fermé depuis 150 ans. Découverte
étonnante, "derrière cette porte, il
y avait un tableau et les propriétaires ne le savaient pas". Une
histoire qui pourrait passer pour incroyable sauf quand on connaît l'histoire
familiale des heureux propriétaires. Un de leurs ancêtres, un officier
napoléonien, a pu lors de ses voyages faire l'acquisition de la toile. D'autant
plus que la famille a déjà été en possession d'une peinture de maître vendue il
y a 40 ans.
Mais pourquoi ce "grand chef
d'oeuvre" a-t-il atterri dans les combles ? Eric Turquin suggère que le
sujet sanglant de la peinture, une décapitation, a pu provoquer au 19e siècle
le dégoût de la maîtresse de maison qui aurait exigé qu'on l'ôte de ses yeux.
Une cachette qui a, selon le spécialiste, permis de conserver l'oeuvre,
aujourd'hui "en parfait état".
On aimerait en savoir davantage.
C’est une décapitation. Le décapité est manifestement un mec (du sexe
masculin). Quand on a lu la Bible, la femme (du sexe féminin) qui tient l’épée
de la main droite (l’arme du crime) pendant qu’elle tire vers elle le toupet de
cheveux du mec en train de se faire occire, ressemble trait pour trait à
Judith. Du coup tout s’explique : le mec, un sale mec, est Holopherne. Triste
sire dont je vous ai déjà narré les exploits autrefois, tout en ignorant que Le Caravage l’avait portraituré.
Alors la seconde femme est la
servante, complice de Judith, chargée plus tard d’évacuer la tête du défunt, un vrai thème de thriller à la Télé.
Je suis bien heureux de cette
découverte. Je suis bien heureux que d’un coup ce tableau extraordinaire vaille
des millions d’Euros.
Nous, ici, patiemment, dénichons un par un des chapiteaux romans.
Je ne vais pas tarder à vous en parler
mais je veux vérifier que Judith ne va pas m’occire
Au cas où je parlerais trop tôt !
ils sont comme moi : ils pensent qu'il y en a d'autres ! |
PS : j’ignorais en
2013 la découverte de 2016 !