vendredi 10 septembre 2021

Hiver 2026, on se gèle avec Jean de Kersadoué !


Jean de Kervasdoué, né le 28 décembre 1944 à Lannion, est un économiste de la santé français, ancien titulaire de la chaire d'économie et de gestion des services de santé du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). Il est membre de l'Académie des technologies. Il a été directeur général des hôpitaux, et s’y connait donc en politique de santé.

Là où je me sens concerné, (avec la proximité de l’âge), c’est qu’il est ingénieur agronome de l'Institut national agronomique. Mais pendant que je passais les deux ans suivants à l’Ecole du Génie Rural, il préparait un MBA et un doctorat en socio-économie de l'université Cornell aux États-Unis, ce qui est bien mieux puisqu’il est bilingue ! Je fais comme lui la différence entre être écologue, c’est-à-dire pratiquer la devise de l’Agro : « imiter la Nature et hâter son œuvre », et écologiste, pratique doctrinale purement politique, qui peut conduire une Eva Joly (nous avons un an de différence) dont je respecte par ailleurs les connaissances en Droit, à aller très loin dans la défense de l’Environnement sans avoir la moindre idée du cycle du carbone, ni des principes biologiques qui encadrent la vie sur la Planète !

J’ai bien conscience en ayant acheté un vélo électrique, qu’il ne fonctionne qu’à partir d’énergie électrique que tous nous préfèrerions décarbonnée, et que le nucléaire dont nous sommes dotés et que dont nous engageons le démantèlement, est justement la seule énergie propre qui, comme la démocratie, est le moins mauvais régime pour la survie de la planète. C’est d’ailleurs un phénomène naturel comme je le rappelais dans :

http://babone5go2.blogspot.com/2015/12/oklo.html

http://babone5go2.blogspot.com/2015/12/calculer-son-bilan-carbone.html

Dans son livre Les prêcheurs de l'apocalypse, pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires (2007), Jean de Kervasdoué appelle de ses vœux un débat scientifique et non politique concernant les questions d'environnement, dénonçant ceux qu'il appelle les « prophètes de l'apocalypse » et qui jouent selon lui sur les peurs environnementales de la société pour imposer leurs vues sans qu'elles soient justifiées scientifiquement. Il est très critique envers les médias et la désinformation qu'ils véhiculent et dénonce les « supercheries » et « mensonges » de certains acteurs de l’écologie. Il « s'acharne contre le principe de précaution » selon Le Figaro et s'oppose à l’inscription de ce principe dans la Constitution du 4 octobre 1958, écrivant que « la faille la plus profonde de ce principe de précaution, son péché originel est un péché d'orgueil. Il laisse croire que l'on pourrait se prémunir de tout car l'on pourrait toujours déceler la cause d'une catastrophe potentielle ». 

Jean de Kervasdoué considère que le réchauffement climatique touchera en premier les habitants des pays pauvres. Il considère que les seules possibilités réelles de développement durable passent par l'énergie nucléaire ; en particulier, il écrit que cette énergie serait pour l’espèce humaine des milliers de fois moins mortelle, moins polluante, et moins dangereuse que le charbon. Il se prononce également pour le développement des organismes génétiquement modifiés, affirme l'inefficacité de l'homéopathie, proclame l'innocuité du Wi-Fi et soutient que les antennes relais sont sans effets sur la santé humaine.

 En 2014, il déclare dans une interview dans le journal en ligne Contrepoints que « les OGM sont un bienfait pour l’humanité » et que « l'utilisation actuelle des pesticides n’est pas dangereuse pour la santé ».

Dans son ouvrage La peur est au-dessus de nos moyens, Pour en finir avec le principe de précaution (2011), il dresse un réquisitoire contre le principe de précaution dans le domaine environnemental et de la santé. 

En 2021, il publie avec Henri Voiron : Les écolos nous mentent ! aux éditions Albin Michel.

nous y voilà, et je vais vous raconter comment il voit le terrible hiver 2026

2026 c'est dans cinq ans ! ! 


après les avoir subventionnés durant le covid, va-t-on devoir subventionner les restaurateurs pendant l'hiver 2026 ?


Hiver 2026 

> > Les premières semaines du mois de février 2026 étaient aussi froides que celles de 2021, mais la comparaison s’arrêtait là car en 2026 les appartements étaient glacials. La température moyenne descendait à 12°C en les calfeutrant, après les quelques heures de chauffage autorisées. Les tenues d’intérieur ressemblaient à celles du dix-huitième siècle. Les Français retrouvaient mitaines, bonnets et manteaux matelassés pour lire ou regarder leur ordinateur, jusqu’à ce qu’il s’éteigne, faute de capacité suffisante de la batterie. 

> > La France avait élu en 2022 un président écologiste. (on voit là la fiction car le bons sens nous confirme que notre brillant Emmanuel Macron va bientôt être réélu grâce à l'élimination non seulement de Madame Le Pen, mais surtout des représentants des Républicains que ce soit Monsieur Bertrand, ou Madame Pécresse qui aurait pourtant fait une superbe Première femme Présidente de France ! ndla) Son programme de sortie du nucléaire était, quatre ans plus tard, en 2026 donc, bien avancé : la moitié des centrales avaient été fermées, la France avançait vers la sortie définitive en 2030, un des premiers engagements électoraux du candidat. Comme, cet hiver-là aussi, les panneaux solaires étaient couverts de neige, ils ne fonctionnaient plus le jour ; de surcroît, comme cela arrive en hiver, après les chutes de neige une haute pression était venue de Sibérie et couvrait l’Europe de l’ouest. 

> > Les éoliennes qui, en grand nombre, marquaient la campagne et les côtes françaises restaient obstinément immobiles, faute de vent. 

> > Le métro ne marchait qu’aux heures de pointe quand on lui octroyait de manière préférentielle le courant des centrales nucléaires encore en état de marche et que nos voisins acceptaient de vendre à grand prix leur électricité. 

> > A l’instar de 2021, dans la ville d’Amiens, les bus électriques généralisés dans toutes les villes de France depuis 2024, tombaient en panne. En effet, leur chauffage qui fonctionne avec un système de pompe à chaleur, n’arrivait pas à monter en puissance du fait du froid. Non seulement la température dans les bus ne dépassait pas les 10°C, mais le système de freinage qui fonctionne avec des bouteilles d’air, donnait des signes de défaillance. Les musées et les théâtres étaient désertés par les visiteurs et les comédiens rebutés par le froid polaire qui y régnait. 





va-t-on devoir cumuler masque et chapka ? 



> > Au nom de la déforestation, Noël tristement sans sapin, fut aussi sans bûche autres que pâtissières, comme le reste de l’année. Il était désormais interdit de rejeter le gaz carbonique séquestré dans son bois. Les brigades écocides de la police nationale pourchassaient les délinquants. Le délit établi, promptement jugé, les coupables devaient se racheter en accomplissant des peines de travaux forcés dans les fermes écoresponsables du Larzac et de la Creuse. Pour les déviants qui gagnaient l’équivalent de plus 4000 euros par mois de 2021 (les riches), la peine se trouvait aggravée. 

> > « L’équivalent » donc, parce que la France, contrainte de sortir de l’Euro depuis 2024, frappait de nouveau sa monnaie et était revenue au Franc. Les partenaires de la France avaient épuisé leur capital de confiance lorsque le débat avait porté sur le non remboursement de la dette, in extremis reporté à plus tard. Non seulement la dette accumulée par la pandémie de la COVID avait continué à se creuser jusqu’en 2023 mais, comme l’avait suggéré la conférence citoyenne sur le climat de 2020, la durée du travail avait été fixée à 28 heures. De surcroît, reprenant les propositions de Yannick Jadot qui dataient de la campagne présidentielle de 2017, l’âge de la retraite, pour un nombre significatif de travailleurs, descendait à 55 ans et, pour faire bonne mesure, un revenu universel était versé à chaque Français le jour de sa naissance. En conséquence, étant tenue d’emprunter chaque mois à des taux beaucoup plus élevés que ses voisins européens, la charge de la dette était devenue de loin le premier poste des dépenses budgétaires et engloutissait la totalité de l’impôt sur le revenu. 



> > Certes, depuis 2024, le nombre de naissances était tombé en chute libre, neuf mois après que le Parlement français, à l’instar de la Chine des décennies plus tôt, avait voté une loi « enfant unique » pour limiter les rejets de gaz à effet de serre qu’accompagne le passage sur Terre de tout être humain. Non seulement, toutes les aides sociales cessaient alors d’être versées à la naissance du deuxième enfant, mais les parents devaient payer une très lourde taxe et ne pouvaient plus inscrire leurs enfants dans les écoles publiques. Il faut dire que, de leur côté, les parents faisaient très attention car le chômage s’étant fortement accru, les allocations étaient réduites à la portion congrue et la vie devenait chère. 

> > Du fait du bannissement du moteur diesel, les grandes entreprises françaises de l’automobile avaient déplacé leur production en Afrique du nord et dans les pays de l’Europe de l’est. Il en fut de même d’Airbus, touché par la crise et particulièrement pénalisé en France. En effet, dès 2021, le Gouvernement avait interdit les liaisons aériennes intérieures entre deux villes quand elles étaient accessibles par train en moins de cinq heures. Comme la 5G était également interdite en France, tous les chercheurs, tous les créateurs, tous les bureaux d’étude avaient déménagé. Non seulement l’emploi était rare, mais le coût de la vie avait fortement augmenté. L’inflation depuis la sortie de l’euro était à plus de deux chiffres. 

> > L’alimentation devenait inabordable car la France avait décidé d’interdire l’importation de tous les OGM, dont le soja. 

> > Or, les volailles, les porcs et certains bovins requièrent pour leur alimentation un apport de protéines végétales. 

> > Certes, il existe des alternatives agronomiques cultivables sous notre climat (pois, fèverole, lupin, colza, tournesol, lin …), mais à l’instar des betteraves en 2020, le rendement de toutes les cultures avait baissé de plus de 40% du fait de l’interdiction par le Gouvernement des « pesticides », autrement dit : les produits phytosanitaires. 

> > Il devenait alors difficile pour les cantines de respecter un vieil engagement des écologistes à savoir de s’approvisionner exclusivement chez les producteurs de « l’agriculture paysanne et écologique », tant leurs produits étaient onéreux. Le kilo de leur poulet ainsi produit était en effet quatre fois plus onéreux que celui que l’on pouvait importer de Pologne. 

> > Au demeurant, les menus végétariens devenaient la règle, mais les familles et les enfants, comme au temps de Henri IV, demandaient du poulet au moins une fois par semaine. 

> > Toujours du fait de l’interdiction des OGM, le coût des importations de coton (à 80% OGM) avait augmenté. La laine n’avait pas non plus une bonne presse, car l’on considérait que la tonte des moutons était une violence faite à ces pauvres bêtes couvertes d’une chaude toison. Une taxe « laine » avait été votée. Le marché noir se développait, comme d’ailleurs celui des tissus synthétiques fabriqués avec des dérivés du pétrole. Sur le dark web, on trouvait des patrons pour les tricoteuses anonymes qui se retrouvaient en secret après avoir laissé leur portable à la maison. 

> > Le zéro pesticide avait aussi fait la joie des poux. Ils n’épargnaient plus les adultes. Les hommes se rasaient, les femmes les plus coquettes tentaient, sans succès, des décoctions à base de plantes et sur Internet on trouvait des « tutoriels » dont le fameux : « Comment mieux s’épouiller que les babouins ». La protection des insectes avaient également permis l’expansion du moustique tigre et, avec lui, la diffusion du chikungunya, remonté à l’ouest et au nord des Alpes-Maritimes où il était jusqu’en 2020 cantonné. 

> > Bien que l’on fût en hiver, beaucoup gardaient encore sur leur peau des traces de piqures infectées, à force d’avoir été grattées. 

> > Le Tour de France, banni de Lyon par son maire en 2020, avait vu cette interdiction s’étendre à la France. Il s’appelait désormais le « tour d’Allemagne », l’Espagne et l’Italie ayant déjà le leur. Il se déroulait toujours au cours du mois de juillet. 

> > La Marseillaise, trop belliqueuse, avait été remplacée par un poème de Greta Grunberg avec pour fond sonore, une bande reproduisant des cris de dauphins et des champs d’oiseaux. 

> > Mais heureusement, comme l’avais promis Yannick Jadot durant sa campagne de 2017, le cannabis était autorisé. Toutes ces difficultés se noyaient donc dans un brouillard psychédélique qui permettait d’attendre le printemps. 

> > Jean de Kervasdoué

> > Auteur, avec Henri Voron, de « Les écolos nous mentent » - Albin Michel 2021

ceci n'est bien entendu qu'une oeuvre d'imagination ! Il n'est en particulier pas fait mention des pénuries d'eau potable, autrement plus graves encore ; de la sécheresse des étés menant aux incendies déjà nombreux en cette année 2021... et de ce qui fera certainement l'objet des débats passionnés... liés à la Présidentielle 2022 ! ! 

c'est dans 9 mois, le temps de fabriquer un BB !


et si l'on devenait "morse" ?


c'est difficile dans l'eau glacée, mais à la sortie, le résultat est spectaculaire :


d'ailleurs, le chef donne l'exemple


à l'Epiphanie russe, tout le monde à l'eau