les couloirs à respecter quand on vole au Nord |
Le club se nomme P.P.C :
planeurs, Pyrénées Comminges.
L’aérodrome, c’est Clarac, dont je vous ai déjà
parlé (1) : aux portes des Pyrénées, il est aussi aux portes Sud de la
métropole toulousaine : vol classique vers le Nord : Auch. Sauf qu’en
se dirigeant ainsi, on traverse les zones pratiquées par Airbus pour ses
essais. Plus les couloirs de basse altitude de l’armée de l’air, où les Rafale
ont priorité. Tellement qu’ils ne s’embêtent pas, le vol se fait en pilotage
automatique, les autres n’ont qu’à se garer (ou voler ailleurs ou à une
altitude supérieure).
Le stage d’initiation commence
par 5 vols. Si l’on n’a pas mal au cœur, et si on ne refuse pas d’apprendre les
couloirs aériens pratiqués par plus gros que soi, on continue une semaine ;
puis deux. Il est admis qu’après 30-40 vols, on passe le B.P.P qui est ici le brevet
de pilote de planeur.
C’est toujours surprenant, mais l’année
scolaire est finie : le Bac Français c’est le 19 juin. Puis Terminale.
Quant à la seconde année d’INSA, pour ceux qui ont réussi leurs partiels, c’est
fini aussi, la chambre à moitié déménagée presque rendue. Les étudiants ont
donc près de trois mois disponibles, pour partir en vacances ; travailler
et gagner quelques Euros ; faire su sport. Jouer sur leur ordinateur super
rapide (ça c’est la nuit) … et commencer le pilotage en planeur !
Je sais, c’est un peu plus
compliqué que l’avion : d’abord il faut un tracteur, donc un avion, sauf
qu’il s’agit d’un ULM sophistiqué, super léger, à moteur utilisant l’essence
normale. Il faut un pilote. Sébastien N. Ensuite il faut un câble pour tirer le
planeur. Celui-ci est à deux places, l’élève devant, l’instructeur Robert est derrière.
Ici tout le monde est bénévole, y compris le conducteur de la super tondeuse à
gazon (il y a dix hectares à tondre !). Alors pour les étudiants, le prix
est celui du permis de conduire automobile, sauf que là, on vole !
licence de la Fédération de vol à voile |
main gauche sur le levier des volets |
il est déconseillé de se vacher sur la tondeuse à gazon |
retour volets sortis |
On passe un après-midi au sol
sans s’ennuyer, tellement il se passe de choses, au sol et en l’air. Dès le
premier vol, l’étudiant pilote, et atterrit….heureux !
C’est génial en l’air !
second vol demain…
…pourvu qu’il fasse
soleil : pour les ascendances… !
une heure en l’air !
le bonheur !
(1) P.S : j’avais prévu ce moment :
http://babone5go2.blogspot.fr/2014/08/clarac-airport-4.html
quand on se vache, il faut des copains pour vous dévacher : un van ; une remorque ; et surtout la roue amovible à ceinturer sur la queue pour faciliter le roulage au sol |