mercredi 4 décembre 2013

François et François


La mode est de raconter des histoires sur François : forcément, il y a le Président-normal-Roi de France en exercice, en pleine forme après l’intervention (bénigne), d’ailleurs prescrite, sur ce qui était à l’époque la  prostate d’un citoyen-normal. Et puis l’éminent Jésuite qui s’est désigné François, premier des Romains du Vatican. Ayant prononcé le vœu de chasteté, on ne s’intéresse pas à sa prostate, qu’il l’ait conservée ou pas d’ailleurs… !

Alors en dégustant le foie-gras de Martine, de quoi peut-on bien parler ?

Eh bien des trois points communs entre François, et François !


D’abord ils se prénomment tous deux François, un prénom illustre (1).

Ensuite, ils ne sont mariés ni l’un ni l’autre, (que ce soit devant le Maire, ou devant Dieu) !

C’est normal pour François, (le Pape). Les convenances d’autrefois (qui se perdent de plus en plus) estimaient qu’il était plus convenable pour le Président de la France d’avoir convolé en noces légitimes. Aujourd’hui on s’en fiche. Ce serait pour cette raison, cependant, que le Pape n’aurait pas reçu François au Vatican, embarrassé par un protocole ignorant quoi faire de Valérie ?

Enfin, ils croient tous les deux…
……..aux miracles !


(1) François est un dérivé de France, anciennement Francie, du bas-latin Francia dont le sens premier est « pays des Francs ». C'est l'homologue en français du latin médiéval Franciscus, «de France », lequel suit lui-même le germanique frankisk et a donné par ailleurs la forme savante Francisque. Il renvoie au bas-latin Francus, nom de peuple emprunté à l'ancien bas-francique Frank et aussi nom commun signifiant « homme libre », d'où provient le français franc, franche.
L'étymologie fait ainsi de François (et du Français) « l'homme de France », soit au sens premier « l'homme du pays des Francs » ou encore « l'homme du pays des hommes libres ».

voici une vieille photo, chez Drucker, vivement Dimanche !

Quant à « Jorge Mario Bergoglio, ancien archevêque de Buenos Aires et actuel souverain pontife, il n'en finit pas de surprendre. Loin du style discret de son prédécesseur Benoît XVI, le pape François a préféré de sa vie ne rien cacher. Ni son tropisme pour le club de football de San Lorenzo (Buenos Aires), ni son histoire d'amour de jeunesse : -« Elle faisait partie d'un groupe d'amis avec qui je dansais. Mais après, j'ai eu ma vocation religieuse", a-t-il affirmé à la presse ».

Une ouverture et une franchise dont le jésuite a une nouvelle fois fait preuve, lundi. En visite à l'église Saint-Cyrille d'Alexandrie, au nord-est de Rome, le Saint-Père s'est laissé aller au jeu de la confession. À l'oreille de paroissiens, il a dévoilé avoir officié comme videur dans une boîte de nuit sordide de Córdoba, pour payer ses études de chimie, selon l'agence américaine Catholic News Service.


À son CV, l'évêque de Rome rajoute aussi quelques lignes, rappelant qu'il avait également dû passer le balai dans des entreprises et testé des produits pharmaceutiques. C'est donc après avoir "jeté les fauteurs de troubles hors des clubs qu'il a découvert le secret pour ramener les gens dans l'Église", s'amuse-t-on dans la presse. Bien que l'intéressé, lui, préfère rappeler que c'est dans son travail d'enseignant de psychologie et de littérature qu'il a trouvé la clé. Un oecuménisme qui vaut au Saint-Père, trop ouvert aux plus pauvres, trop tolérant, de se voir décerner par le New York Magazine le titre de "pire videur du monde" ».
Le Point de ce jour