méditerranéisation…
le CGAAER nous éclaire !
Anthropocène est un néologisme
construit à partir du grec ancien ἄνθρωπος (anthropos, « être humain ») et
καινός (kainos, « nouveau »), en référence à la période que nous vivons où
l'activité humaine est devenue la contrainte géologique dominante devant toutes
les autres forces géologiques et naturelles qui jusque là avaient prévalu.
L’idée que l’influence de l'homme
sur le système terrestre serait devenue prédominante n’est pas nouvelle. Dès
1778, Buffon écrit dans Les Époques de la Nature : « la face entière de la Terre porte aujourd'hui l'empreinte de la
puissance de l'homme ».
En 1864, l'écologiste américain
George Perkins Marsh publie Man and
Nature, Physical Geography as Modified by Human Action. En 1873, l'abbé
Antonio Stoppani, professeur au Muséum de Milan, imagine dans son cours de
géologie une ère géologique nouvelle, l'«
Anthropozoïque ».
En 1922, à Paris, Vladimir
Vernadski, Pierre Teilhard de Chardin et Édouard Le Roy développent le concept
de noosphère, la « sphère de l'esprit
humain » qui prend en compte l'influence grandissante de l'homme et de son
pouvoir intellectuel et technologique sur la biosphère.
La première occurrence du terme
remonte à 1922, lorsque le géologue russe Aleksei Pavlov décrit les temps
actuels comme ceux d'une période (ou système) « Anthropogénique » ou « Anthropocène » reprenant presque
l'appellation « Anthropozoïque » de Stoppani. Le terme est utilisé ensuite dans
les années 1980 par le biologiste américain Eugene F. Stoermer, puis par le
journaliste Andrew Revkin en 1992, avant d'être popularisé en 2000 par le
météorologue et chimiste de l'atmosphère néerlandais Paul J. Crutzen associé à
Eugene F. Stoermer.
De plus en plus de scientifiques
utilisent maintenant le terme "anthropocène".
Ainsi en 2011, la Société américaine de géologie intitula son congrès annuel : Archean to Anthropocene: The past is the key
to the future.
D’ores et déjà, nous avons
compris que si nous habitions une villa les pieds dans l’eau, c’était mal barré
pour le futur, et qu’en attendant, il valait mieux louer son « balcon sur la mer » (1). Si
nous habitions une zone inondable : itou. Il valait mieux éviter les
grandes villes où l’on n’aurait bientôt plus l’autorisation de circuler. Le
piémont pour ne pas quand même risquer les avatars de la montagne. Pas loin d’une
source d’eau potable abondante. Pas loin d’un ensemble médical performant. Pas trop loin de sources d’agriculture et
maraichage bio et traditionnels. Ce que l’auteur a choisi finalement, avec un
peu trop d’anticipation…quoique ?
La température va donc augmenter,
ce qui suppose réfléchir attentivement aux plantations de son jardin, où l’olivier
par exemple, et la vigne pour ceux qui n’en sont pas dotés va devenir possible,
sans oublier le chêne vert.
Faut-il du coup, quand on habite
le Sud, se précipiter sur l’isolation très coûteuse de sa vieille maison ?
Un minimum est sans doute souhaitable. Un maximum pas si facile à financer. Peu
à peu on peut imaginer que le réchauffement va sauver et les indécis et les nécessiteux ?
Le CGAAER nous conseille :
à lire absolument !
la planète "éclairée" on comprend que Borlo ait voulu électrifier l'Afrique ! |