dimanche 7 février 2021

Mariposa del ano 2021


Comme tous les ans, nos amis Espagnols lancent le concours du papillon de l'année, et quatre espèces caractéristiques sont proposées au vote des aficionados, seule une nocturne habite chez nous, les autres sont typiquement sudistes !

La difficulté dans notre cas, est que les Espagnols parlent et écrivent en Espagnol, même pas en Anglais ! Je vous le prouve en recopiant l'article consacré à leurs quatre candidats :

"Un año más, la votación de la "Mariposa Del Año 2021" contó con la participación de personas interesadas en la conservación de las mariposas de todas las provincias españolas, con una participación algo superior a las mil personas.

vous suivez ? 

"La elección ha sido muy clara en esta ocasión. Un 55,7% de los participantes eligieron la “azufrada ibérica” como “Mariposa del Año”. Tras ella han ido la “morena española”, con un 23,9% de los apoyos, la Lemonia dumi, con el 14,7% y, finalmente, la “ondulada canaria”, con el 5,8%.

 "La mayor parte de los votos han estado en las comunidades autónomas de Madrid, Andalucía, País Vasco, Cataluña y Castilla y León. Se ha contado con la participación de todas las provincias de la Península, Canarias, Baleares y Ceuta." 

"Euchloe bazae no es solo una de las mariposas españolas de mayor belleza, debido a su exclusiva tonalidad de un amarillo similar al del azufre. También se trata de una de nuestras especies más amenazadas por su limitada distribución. Estos han sido los factores que han determinado el voto de todas aquellas personas que han querido ayudarnos a elegir la "Mariposa Del Año 2021". 

Por iniciativa de la Asociación ZERYNTHIA y el Gobierno de Aragón esta especie fue incluida en 2019 en el Catálogo Español de Especies Amenazadas en la categoría "En Peligro de EXTINCIÓN" a través de la Orden TEC/596/2019, de 8 de abril, por la que se modifica el anexo del Real Decreto 139/2011, de 4 de febrero. 

Ese primer paso legal es de gran importancia, pero supone el inicio de un proceso de conservación de la especie, que requiere acciones concretas de tipo social y medioambiental. Se trata de una mariposa muy desconocida por la población local y su hábitat, desértico, no se valora tanto como debiera, pese a la enorme importancia de los ecosistemas mediterráneos para la biodiversidad. 

Por ello, las provincias de Zaragoza, Huesca y Granada, donde la especie habita, serán los destinos de las acciones para favorecer esta especie durante el año 2021.


Pour ceux qui n'auraient pas eu l'opiniâtreté de décrypter le texte, je vous propose un résumé :

voici les quatre :

Le premier bazae : quelques extraits d'un article en Anglais (c'est plus international, comme le Lancet pour le covid 19 !) : le biotope est bien sec, comme on le trouve en Espagne :





Vous avez compris le nom Anglais : spanish greenish black tip, le bout des ailes noir, quand il est jaune chez euphenoides, se traduisant par orange-tip. C'est une piéride, comme la piéride du chou : la plante hôte pourrait être un chou ou évidemment l'équivalent sauvage. Pas de bol, la page wiki manque, il faudrait que je la constitue ? 

Il s'agit de ruca vesicaria,  une plante annuelle de la famille des Brassicacées (ou crucifères), originaire du bassin méditerranéen. Ouf ! c'est une crucifère ! Etonnant que chaque crucifère alimente son papillon ! Etonnez-vous que le biotope abrite la plante et alimente la chenille qui donne le papillon ! Toujours cette localisation précise dans la Nature !

Je vous fais observer que la roquette, variété cultivée, Eruca sativa est considérée comme une sous-espèce Eruca vesicaria subsp sativa. 

En ce moment, Michel Tarrier continue de publier ses découvertes des papillons d'Afrique du Nord notamment du Maroc, avec cette merveille cousine orange-tip, elle aussi en disparition :


La cause est la sur-tonte des prairies et autres steppes naturelles par les moutons et autres chèvres, qui en éliminant les crucifères éliminent les chenilles. Nous ne sommes pas sortis de cette destruction de la biodiversité, voilà pourquoi les derniers partenaires de Noé aimeraient voir cette disparition retardée le plus possible.

Second mariposa : Pararge xiphioides (ondulada canaria)

Rien qu'au nom, nous comprenons que c'est un pararge, commun chez nous, sauf qu'il s'agit de la variation insulaire, toujours les variations décrites par Darwin  dans les iles (comme le variant Anglais du coronavirus).

la seule manière de comprendre, est de comparer avec Pararge aegeria, le nôtre :


pas évident au premier coup d'oeil !


les deux autres ?

Lemonia dumi, que l'on trouve chez nous, un de ces lemonia attiré par l'odeur des femelles, que l'on voit patrouiller en vol de jour en recherche de sa future moitié. Comme il est plutôt nordique, il est forcément rare en Espagne d'où sa candidature. On le nomme aussi chez nous la Brune du pissenlit, 

voilà qui définit la plante !


Il fallait bien un argus : c'est un autochtone Morena espagnola ! Chez nous on dit : l'Argus castillan ! Je vous ai déjà expliqué l'intérêt de nos Pyrénées centrales : on le trouve dans les Hautes-Pyrénées, et en Ariège, où existent (encore) quelques autres raretés.

Voilà à quoi s'amusent nos amis Espagnols. 

Je cherche depuis longtemps à quoi servent les papillons, à part à faire joli dans une Création dont on mesure tous les jours le côté extraordinaire, quand on voit le coronavirus qui n'est pas tout à fait vivant, puisqu'il s'accroche comme un parasite à l'homme pour se reproduire, et se transformer. 

Voilà que Marie-Monique Robin, cinéaste, est auteur (je me refuse à mettre un e à ce mot, comme on le fait désormais de façon ridicule avec tous ces noms masculins transposés au féminin pour toutes ces féministes-radicales victimes du complexe d'infériorité) auteur donc de "la Fabrique des Pandémies"


Elle explique que, avec la domestication devenant systématique de la Planète, les maladies et autres virus ne sont plus éliminés par la Vie dans sa complexité, comme un oiseau va consommer une chenille virosée stoppant ainsi sa progression dans l'espèce des Papillons, et du coup se transmettent à l'Homme.

Elle aimerait que les forêts primaires soient ainsi protégées pour filtrer "naturellement" les maladies, comme la Nature le fait elle-même par la richesse de sa biodiversité.

J'en viens à mon éternelle question : -"à quoi servent donc les papillons" ?

J'imagine que le Créateur (j'ai un immense respect pour Lui) a répandu de-ci de-là des indicateurs pour nous permettre d'apprécier le degré de diversité et de qualité de la Vie sur Terre.

Quand tout va bien, la terre vit ; le sol vit ; avec lui les plantes, les chenilles et les papillons

Quand cela va mal, tout fiche le camp, les papillons les premiers

mais les virus, eux, étant attachés à nous, se répandent (sur nous)

Marie-Monique a ainsi une théorie tout à fait révolutionnaire, selon laquelle à force de ficher en l'air la planète, nous risquons nous aussi de disparaitre

Je suis finalement heureux de ne pas être seul à raisonner ainsi

et je continue d'observer 

les derniers papillons !


ah oui... dernier détail !

je tombe sur ce facebook :



je souhaite à tous un bon dimanche

tout à l'heure sur Europe François de Closets a râlé sur notre génération

estimant que l'on devait favoriser les Jeunes par rapport aux anciens 68-arts ! 

il a raison : la Vie doit prioriser les Jeunes