mardi 30 décembre 2014

St Roger work

l'arrière

Ardent travail précédant la Saint-Sylvestre : Fabrice L. m’a réservé une table de 2 mètres pour exposer le 15 mars : ce coup de téléphone me redonne le peps manquant en fin d’année : il faut (absolument) finir, sinon je n’entreprends plus rien l’an prochain. L’an prochain c’est dans deux jours ! Dommage de tout laisser tomber, avec toutes ces pièces étalées partout !

Premier chantier : la cabine-passagers. J’ai enfin choisi le revêtement intérieur : noyer de 2 mm ; Découpe, ajustage, super-ponçage, les teintes relevées par l’huile de lin conviennent bien. Second chantier, les banquettes-cuir. Choix longtemps prémédité, bien assorti au précédent. Troisième chantier, les rideaux. Encore faut-il inventer des tringles (à rideaux). Là également, préméditation à partir des stocks de tissu Art-Déco, disparu depuis la fermeture de Star-Tissu. Sans provisions, c’était fichu ! (il m'en reste !)

la cabine côté conducteur à gauche



















Il faut maintenant tout coller à l’intérieur, mais, ça me prend soudain, je pense utile de finir le châssis : la colonne de direction restait à fixer, et j’avais noté (je prends des notes en permanence) qu’il fallait une vis de 1,6mm. Elle ne passe pas , il faut percer et re-tarauder : superbe, ça tient ! Tant qu’à faire, il manquait la fixation de la colonne de direction, sur laquelle est ajusté le volant, qui doit tourner quand le servo fait tourner la direction. C’est le plus beau quand le volant tourne seul ! Voilà qui est fait, à part la fin des faisceaux électriques, le châssis est (quasi) fini. Petit essai sur le chantier de travail (au bout d’un moment, c’est fou les trucs qui traînent et qu’on n’a pas le courage de ranger !)

Le châssis avance. Recule. Tourne à gauche ; à droite ; Un créneau sur un tas de carton : magnifique travail de la suspension. Mes suspensions sont très réussies, il faut absolument en poser sur tous les modèles ultérieurs (ça me reprend !)

je me suis installé dans l'espace "linge" d'où le fer à vapeur

Et l’impulsion survient. L’impulsion irrésistible (dont on se mord les doigts après quand on a été trop vite) : fixer la caisse sur le châssis, indispensable pour que tout soit d’équerre, avant de coller l’intérieur où des jours pourraient s’apercevoir. En réalité, l’explication tient au fait que si je veux électrifier les feux rouges arrière, il faut que je colle les fils quelque part : impossible à faire si la caisse n’est pas posée. Elle l’est.

Tout à l’envers, voilà qui est fait.

Je n’ose remettre à l’endroit, je le ferai…

…la prochaine fois


Ce sera en 2015 ! !

comme toujours, c'est un sacré bazar dessous !