dimanche 21 décembre 2014

Pas de planète B


« Nous n’avons pas de planète B »

rappelle Nicolas Hulot hier

Dans l’émission « on n’est pas couché », Ruquier invite hier soir (hier dans la nuit plutôt) Nicolas Hulot. Le Président de la République lui a confié une mission périlleuse : ambassadeur pour la planète du réchauffement climatique. Objectif : préparer la conférence mondiale, qui réunit à Paris dans douze mois, les 195 pays constituant la Terre, pour décider de ... changer l’économie mondiale !

Nous en sommes convaincus désormais, le climat change : les mélèzes bourgeonnent quinze jours plus tôt chaque printemps, la végétation se déplace, et on verra désormais la vigne monter en latitude, comme le pin maritime et aujourd’hui l’olivier. Le niveau des océans monte, et la côte atlantique est fortement attaquée lors des grosses marées d’hiver. La situation de sécheresse au Sahel et au Darfour s’aggrave, privant d’eau et de céréales des populations obligées de se déplacer par millions. Que peuvent faire ces populations ? Migrer vers les terres tempérées où l’alimentation est garantie, l’Europe constituant pour eux la Terre promise. La création inéluctable de pénuries alimentaires ne peut qu’alimenter les conflits de demain.

Que fait-on au même moment : multiplier les investissement du passé (l’aéroport de Notre Dame des Landes en est un exemple parmi tant d’autres). Continuer de dilapider les terres agricoles. Créer une relance européenne de 300 milliards sans la consacrer au remède : poursuivre la création d’énergies alternatives durables, limiter le gaspillage de l’énergie en isolant les logements). Dommage, quand le monde consacre 650 milliards par an pour continuer de subventionner les énergies fossiles, plutôt que tout arrêter, pour développer les énergies renouvelables.


Les solutions existent, puisqu’il suffirait de mieux utiliser les phénoménales ressources financières actuelles. Surtout si les Etats relançaient la taxe sur les échanges financiers.

Mais il en est de ce sujet comme de tous ceux, pourtant proches dans le temps, qui restent non résolus : ne serait-ce que les retraites complémentaires du privé dont le déficit devient alarmant par exemple. A un moment où la dette augmente…de 460 millions par jour ! Par jour ! Je fais la multiplication : 104 milliards pour 2014 ; même chose pour 2015, et cela combien de temps encore ?



Est-il possible, dans notre Pays

dans les autres Etats du monde

de faire un peu de prospective ?

De tenter de solutionner les problèmes avant que les catastrophes ne puissent plus être anticipées ?

Comme c’était le cas de Cassandre, Nicolas sidère son auditoire (pourtant averti) par son argumentation

La majorité n’entend pas. Ne conçoit pas. Ce langage passe par-dessus la tête de ses interlocuteurs


Tellement plus facile de parler indéfiniment des potins de la commère !




sur ce simple planning j'ai fait apparaître le futur proche de tous les grand-parents qui
ont des petits-enfants en 2015 : ces derniers verront :
le réchauffement grave de la Terre. La montée (grave) des océans. Le désert s'accroître, les espèces animales
disparaitre, la pénurie alimentaire et de l'eau. Les glaciers fondre, et le pétrole s'amenuiser

Ce serait tellement plus passionnant au lieu de renouveler le personnel politique tous les 5 ans sur des
objectifs secondaires de prendre les vraies bonnes décisions !