lundi 13 février 2023

Dimanche midi à l'Oustau (sans) Nheu

tout le monde dehors, il fait 16°






Température au lever : -6°. Mais le soleil chauffe tellement qu'à midi, il fera 16°, bien loin de température de la neige restée sur les sommets. Nous décidons un peu tard de nous expatrier, chaines réglementaires dans la malle, mais aucun contrôle vu le beau temps : direction, Lès, où Boya est plein à craquer, au retour je paierai l'essence 95 au prix mirifique de 1 639€/l, au lieu de 1,894 au dernier plein chez Auchan. La route est longue, la vitesse faible, mais la consommation réduite, tout devient motif pour maximiser la sobriété ! 

Nous n'avons pas réservé, et je stresse que l'Oustau dera nheu soit plein, or, il est plein, bien qu'il ne soit que midi et demie, les Aranais majoritaires ont avancé l'heure dite espagnole habituelle.





Le sort nous place près du bar, commode pour se faire servir les deux premières Canas ; et pour accéder aux toilettes dont on devine la fréquentation vu le monde.

Les menus comportent comme à l'accoutumée trois plats, c'est presque le maximum pour les séniors que nous sommes. Je rêve de trucha de la casa, avec une tranche de jamon comme autrefois pour donner le côté salé : cette merveille figure au premier menu de 16€, pas croyable, nous déjeunerons pour 38€, trois bières comprises ! 






Je trouve toujours épatant, nous trouvant à l'altitude de 634m, de consommer pour débuter une soupe de poisson, contenant poisson bien entendu ; langoustine ; calamares, croutons, et les mêmes tellines qu'aux Saintes Maries de la Mer !



Vu l'affluence, on attendra un peu pour le plat principal mais en réalité nous n'avons rien d'autre à faire, et le temps passe lentement dans une ambiance d'été et de lumières tamisées.

le poulet grillé énorme pour une seule personne


comment font-ils pour griller la chair ainsi ?


merci à notre souriante serveuse


dans la grande salle, mon buffet Art-Déco préféré 

me fait toujours de l'oeil depuis le temps que je l'admire




en quelques heures ensoleillées

on peut faire le plein de la voiture ;

on peut se régaler sobrement ...

... en dégustant trois bières :

il suffisait de quitter notre douce France ...

... pour retrouver la gaité du Val d'Aran

et de l'Oustau (sans) neige !

merci Madame de votre accueil !


PS : veille de Saint-Valentin il y a huit ans !