mercredi 24 janvier 2018

Oasis de printemps à Dax

Etrange effet du réchauffement climatique : les Français du Nord baignent sous les eaux. Paris pompe son métro, rejetant à la Seine les eaux d'infiltration du fleuve qui pénètrent les tunnels comme un gigantesque Shadok : ils pompaient, ils pompaient, la ligne C fermée, les banlieusards au chômage technique. Ici il fait 14°, et à Dax le printemps pointe, timides violettes ; jonquilles ; camélias, tout ce monde végétal fleurit sous les gouttes de rosée.







L'Homme (et bien entendu la femme) ne peuvent s'empêcher d'occuper l'espace : désormais, la suite folle des rond-points commence à notre arrivée par cette gigantesque statue d'André Darrigade, créée par le meilleur ferronnier de France en création  cycliste :


Guy Pendanx devant son chef-d'oeuvre


Je devine que nous chez nous, aimerions imiter cette décoration fastueuse  bel exemple de street-art, qui à Narosse a des allures d'escargot :


Nous allons déjeuner au bistrot du Piou où Jacques a sa place réservée  (et son dessert de riz au lait) d'un soit-disant frugal repas à 11,5€, avec soupe ; quart de vin ; charcuteries au pluriel ; salades ; une bavette à l'échalote ; fromages au pluriel, et le fameux riz au lait (mais il est interchangeable).







quelle bavette couverte de ses échalottes !

L'armagnac numéro 5, du même numéro que Chanel, consommé avec modération vu la conduite automobile qui suit, conclut ce repas digne (des débuts) de Bocuse :




















Il n'y a qu'ici que l'on consulte la Société de Borda après le repas


la lande en feu, E Mondineu
le porteur d'appeaux
c'est l'occasion d'évoquer les peintres de l'Adour et des Landes : Félix Vallotton ; Etienne Mondineu...




l'adour à Castet crabe


les femmes des Landes étaient vêtues de noir,

comme ma grand-mère Anna...


et sortent...les premières violettes !