mardi 17 mai 2022

Maroc aux papillons d'Abdellatif al Ouardi

 

A plusieurs reprises, je vous ai montré comment continuait de fonctionner le principe de Darwin suivant lequel la Nature tente des variations, principalement dans les îles : dans ces dernières, les familles se reproduisent entre elles, tentent des variations, et finissent par créer des lignées à la fois semblables aux parents d'origine, et à la fois différentes. Les collectionneurs passionnés recherchent naturellement les variants, signes que la Nature se re-crée en permanence.

Les îles peuvent ne pas être des îles, si changent d'autres paramètres : la latitude, donc le climat, ce qui est le cas du Maroc : bordé de l'Atlantique et la Méditerranée, c'est une ile entourée de mer et de terre : le phénomène fonctionne très bien. Dans le groupe de papillons auquel j'appartiens toujours, continuent de nous alimenter le magnifique chercheur et auteur Michel Tarier, et Abedllatif Al Ouardi. Un super observateur ; et super photographe, je ne pourrais faire mieux, le mieux que je puisse faire est de le mettre en avant !

Il signale périodiquement les éclosions, et c'est un défilé de variants :

au début, on a eu feisthameli, le flambé du midi



quelles queues immenses !

là, on sort des ultimes Thaïs



le Machaon n'est pas tout à fait le même, c'est le variant de Mauritanie



et maintenant, sortent les melanarghia, eux aussi diffèrents



par contre, lui est identique au nôtre



cet été, "Abdelkader" envahit les steppes brûlées

"le grand nègre berbère", jamais je n'aurais osé prononcer ce nom !


Michel Tarier a tout recensé et nous fait profiter de ses découvertes




c'est très beau le Maroc

restent des papillons hors du commun...

...et je n'oublie pas 

les photographes !