ici Bruxelles :
c'est Pierre qui parle...
Ca me rappelle : « ici Londres » ! Sauf
que ce n’est plus le Général de Gaulle au micro. Ce n’est pas un
inconnu, il nous est même si proche : c’est un ami qui parle. De Bruxelles ! Il se nomme
Pierre. Pierre Moscovici. Je consulte sa fiche Wiki : « Il naît au
sein d'une famille juive d'intellectuels de gauche. Son père est le psychologue
social Serge Moscovici qui, adolescent pendant la Seconde Guerre mondiale,
milita au Parti communiste roumain avant de fuir son pays en 1947 pour se
réfugier en France. Il participe également à la fondation du mouvement des
Verts. Sa mère, d'origine polonaise, est la psychanalyste Marie Bromberg.
Proche du PCF, elle signera le manifeste des 121.
En 2012, il révèle qu'il partage
sa vie depuis cinq ans avec Marie-Charline Pacquot, jeune doctorante en
philosophie, alors âgée de 24 ans, de 30 ans sa cadette. Séparés en août 2014,
il partage ensuite sa vie avec Anne-Michelle Bastéri une inspectrice des
finances, qui fut conseillère « participations de l'État » au sein de son
cabinet au ministère de l'Économie et des Finances ».
Il nous avait promis qu’il
resterait Français (de cœur). Mais qu’il serait Européen (de convictions).
après, c'est maintenant ! |
Son injonction à la France :
« Réduisez le déficit structurel :
dépensez moins » . . .!
encore qu'il existe une autre hypothèse :
« Imposez
davantage » ! (la TVA ?)
Voici l’article de l’Expansion, cité intégralement :
« Le déficit public de la
France va s'aggraver et devenir le plus important de la zone euro en 2016, à
4,7%, selon les prévisions de la Commission européenne. Par ailleurs la France
ne tiendra pas ses objectifs budgétaires en 2015, a estimé ce mardi la Commission,
qui table sur un déficit public à 4,5% du PIB (l'objectif de la France était de
4,3%). Le scénario d'un retour sous les 3% en 2017 s'éloigne.
Ces mauvais chiffres "sont
largement dus à une croissance toujours modeste et certaines mesures comme une
nouvelle hausse du coût du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et des
réductions d'impôt pour les ménages à faible revenu", indique la Commission
dans son rapport.
« L'exécutif européen a
fondé son analyse sur le plan d'économies de 21 milliards d'euros annoncées par
la France pour 2015, mais "certaines de ces mesures, autour de 2 milliards
d'euros, n'ont pas été suffisamment détaillées pour être prises en
compte". Les mesures nouvelles présentées par la France dans son projet de
budget 2015, en cours d'examen par la Commission européenne, n'ont pas non plus
été intégrées. Paris a annoncé la semaine dernière des "mesures
nouvelles" qui permettront de réduire son déficit public de 3,6 à 3,7
milliards d'euros de plus que prévu ».
Croissance en panne dans la zone euro
« Pour la zone euro dans son
ensemble, la commission publie une prévision de croissance revue nettement à la
baisse à 0,8% en 2014, et 1,1% en 2015. Bruxelles se montre ainsi nettement
plus pessimiste pour la reprise qu'au printemps dernier. En mai, la Commission
anticipait encore une croissance de 1,2% cette année et de 1,7% l'an prochain
pour les 18 pays de l'union monétaire. La zone euro ne devrait atteindre
finalement 1,7% de croissance du PIB qu'en 2016 ».
« Cette révision à la baisse
s'explique notamment par une confiance moindre, en raison des risques
géopolitiques accrus et de perspectives économiques globales moins bonnes,
explique la Commission.
« La situation est
contrastée selon les pays, mais les trois principales économies de la zone euro
n'incitent pas à l'optimisme. Le moteur allemand semble grippé, selon la
Commission qui a nettement revu à la baisse ses prévisions de croissance pour
ce pays, à 1,3% cette année (contre 1,8% au printemps) et surtout 1,1% en 2015
(contre 2%). La France patine, avec une croissance de 0,3% cette année (1%
prévu au printemps), 0,7% en 2015 (contre 1,5%), puis 1,5% en 2016. (D'où sort ce pourcentage incroyable ?). Enfin,
l'Italie devrait rester en récession cette année pour la troisième année
consécutive (-0,4%), alors que la Commission prévoyait encore une croissance de
0,6% au printemps.
Inflation et chômage: trop basse, trop élevé
L'inflation devrait rester très
basse à 0,8% en 2015, à cause de la lenteur de la reprise économique, et 1,5%
en 2016. L'union monétaire devrait donc cependant échapper à la déflation,
caractérisée par une spirale négative des prix et des salaires néfaste à la
croissance. En revanche, l'objectif de la Banque centrale européenne, qui était
de maintenir une inflation proche de 2%, ne sera pas atteint.
Quant au chômage, il
ne devrait baisser que lentement, avec un taux à 11,6% cette année, 11,3% l'an prochain et 10,8% en 2016.
Je vous avais prévenu :
Le pire n’est jamais certain
Le premier Ministre vient de reconnaître regretter de n’avoir pas
soutenu la CFDT lors de la réforme Fillon des retraites. Il est honnête.
Le Président s’exprime ce soir à la télé
Il faut qu’il soit honnête.
en bon français : "un Français, avec un problème de crédibilité s'agissant de dignité" la langue de Goethe vous exprime tout ça en un collage de mots plutôt brutal |