samedi 7 septembre 2013

J.L Gérome …


…et ses modèles (suite numéro 2)


Je vous ai montré Galatée de dos, (enfin : Emma), mais il existe une version de face. La voici. Je joins quelques autres photos d’ateliers d’art dans les années 1900 : les artistes sont tous impeccablement vêtus. Parfois coiffés d’un canotier. Ils sont sypmpa : ils n’ont pas oublié « le » modèle, que l’on reconnaît au premier fait qu’ « il » est du sexe féminin. Et qu’ « il » est dévêtu. Je mets une fois de plus le mot : « modèle » au masculin, le plus paradoxal étant qu’il s’agit d’une femme (du sexe féminin) ! Il faut sans nul doute dire : « elle » et non pas « il » !















Gérome a peint des tas de scènes : par exemple Diogène de Sinope, en grec ancien Διογένης / Diogénês, aussi appelé Diogène le Cynique, le premier des SDF, puisque vivant dans une jarre, en grec pithos. Les apostrophes les plus connues qui lui sont attribuées sont : « Je cherche un homme » (phrase qu'il répétait en parcourant la ville avec sa lanterne), et « Ôte-toi de mon Soleil » (en réponse au roi de Macédoine Alexandre, qui était venu lui demander s'il avait besoin de quoi que ce soit).


Il y a aussi Saint-Jérome, le traducteur de la Bible en latin, dans sa caverne. La Légende dorée, écrite au Moyen Âge, développe des biographies souvent légendaires sur la vie des saints. Jérôme de Stridon en fait partie. Il aurait rencontré un lion blessé par une épine dans la patte, et ce lion (symbole du désert) aurait laissé Jérôme le soigner. La légende poursuit en affirmant que le lion serait devenu l’animal de compagnie de Jérôme.
  


Et puis Napoléon devant le Sphinx, lors de l’expédition en Egypte, on l’entend prononcer les mots célèbres : « Soldats, […] songez que du haut de ces monuments quarante siècles vous contemplent ! »


Je vous mets (pour la route), une jolie peinture de Betseba, on comprend mieux l'attirance de nos concitoyents pour les voyages en Tunisie et autres pays du Magreb, espérant des rencontres exotiques comme celle-ci :

vous n'allez pas me croire, mais le titre est : "nu mouillé"

il est vrai qu'une grande partie des loisirs consistait à flaner aux thermes
Et puis, avec la Syrie (que veut punir François notre bon Roi), on ne peut qu’évoquer la guerre (elle est forcément juste) et Bellone : c’est une figure de la mythologie romaine, déesse de la Guerre aux origines incertaines, identifiée avec la déesse grecque Ényo. Elle est considérée tantôt comme l'épouse, tantôt comme la sœur de Mars, mais elle incarne davantage les horreurs de la guerre que ses aspects héroïques. Gérome nous en livre l’allure un peu hystérique :

guerrière,

une maitresse femme !

vous voyez à quoi je m'occupe quand je me rends dans la Grande Bibliothèque de Toulouse !