mardi 9 octobre 2012

el lunes, 8 de octubre

la tercera parte

las cebes extraordinarias de la casa Amatller

Lundi, c’est aussi fermé que dimanche ! Je suis devant la Casa Amatller, juste à côté de la Casa Batllo. Je fais comme tout le monde, je photographie les sculptures de la façade ; les ferrures ; la porte d’entrée. Mais c’est l’intérieur qui m’intéresse : d’après la littérature spécialisée, il y a une immense porte cochère en cives. Et une verrière tout aussi fameuse qu’invisible !















  



  





  
  

Des ouvriers entrent et sortent, et ferment soigneusement la porte principale. A l’intérieur des échafaudages ; des brouettes, tout un bazar, je pourrais me faire passer pour un ouvrier ? Et puis je vois des visiteurs qui entrent à droite, et ne reviennent pas : des appartements ? Je me décide. Personne. Je continue, passe devant la fameuse porte principale dont seule une petite partie est visible : c'est une porte énorme à deux battants, toute décorée de cives multicolores !














Et je tombe sur la cage d’ascenseur. Un vieux machin, cent dix ans d’âge, je me garde bien de rentrer dedans, et prends l’escalier. Une fenêtre toute simple mais ponctuée de cives donne sur le puits de lumière que je découvre à ma droite ! Je remonte un étage et n’en crois pas mes yeux : la verrière, je suis en face d’elle. Je vois dessous. Mieux, je la vois de profil : elle n’est pas comme on le croirait dans les bouquins, plate, mais légèrement voilée. Surtout, elle repose, sur les quatre côtés, sur une retombée assez grande que l’on ne peut distinguer que de profil. Et tout autour, une bande de verre plat sablé. Comment ont-ils monté cet engin sur place à l’époque ? Toujours escaladant les marches, je la vois de dessus ! Forcément, elle est à contre jour.







A chaque étage des portes magnifiques avec des jalousies en laiton pour vérifier si les visiteurs sont assez convenables pour leur ouvrir. Et tout en haut, le plafond franchement crasseux soutient l’ascenseur : j'ai atteint le faîte. A chaque étage des bureaux. Et des vitraux de cives partout.



















Je n’ai rien vu de la Casa Amatller, et j’ai tout vu des vitraux.

Finalement, quelle chance ces travaux !



le passage pour les cives...!