vendredi 28 septembre 2012

Premiers cèpes


En France, seules deux espèces ont droit légalement à l'appellation commerciale de « cèpe » : le cèpe de Bordeaux (Boletus edulis) et le cèpe à tête noire (Boletus aereus). Mais on trouve en réalité sur le marché deux autres espèces commercialisées sous ce nom : le Cèpe d'été ou cèpe réticulé ( Boletus aestivalis, syn. Boletus reticulatus) et le Cèpe de montagne ou Cèpe des pins ( Boletus pinophilus, syn. Boletus pinicola).




ça c'est pour la maitresse de maison naturellement !

Voilà ce que nous raconte Wikipedia, et toute la question est de connaître le véritable nom des magnifiques champignons présentés au marché de jeudi par un marchand, qui les a ramenés de Corrèze. Département au demeurant magnifique, dont le Conseil Général est célèbre pour avoir servi d’exercice sociétal (et financier) à notre Président (bien-aimé). Ce que j’aime dans les cèpes comme dans les truffes, c’est leur origine naturelle : personne n’a jamais su les cultiver vraiment, et le fait qu’ils font l’appoint financier de mes amis propriétaires (ou pas) de la forêt et du rural (profond).

Dans le film « Saveurs du Palais », le Président de la République éprouve une telle envie de cèpes qu’il mande une cuisinière privée, pour lui faire l’omelette, qui va lui rappeler ses souvenirs d’enfance…

On en est tous là je suppose ! Et ce qui est fabuleusement égalitaire, c’est qu’on peut (presque) tous accéder à cette gourmandise, pour peu qu’on trouve (sur le marché) des cèpes, des œufs c’est plus facile, et que la cuisinière accepte de les faire cuire doucement, les queues en lamelles d’abord ; puis les têtes plus fragiles. Enfin l’omelette battue versée dessus, laissée baveuse, pour que ça craque un peu sous les dents…


L’automne arrive, avec le brame des cerfs….

…et les champignons de saison !