dimanche 1 septembre 2024

Je prépare grave le CATS (1)




"Le terme CATS fait référence au Certificat d'Aptitude Théorique de pilote à distance pour les Scénarios standard. Il s'agit d'un examen de drone européen obligatoire pour toute personne souhaitant opérer un drone, en France et en Europe, dans le cadre de la catégorie Spécifique de la réglementation européenne UAS". J'ai laissé le verbe "opérer", car il est utilisé par les rédacteurs, qui doivent être obsédés par l'Hôpital j'imagine, j'aurais utilisé le mot "piloter", mais il doit y avoir un motif, je ne suis encore qu'étudiant-non-diplômé ! Plus tard vous verrez que le S signifie Spécifique, je ne suis pas certain que la France traduise précisément les directives européennes auxquelles pourtant elle se soumet, ce qui explique les confusions permanentes de vocabulaire y compris celui utilisé par l'Administration !

Voilà un premier sigle : UAS c'est Unmmaned Aerial System : terme générique international utilisé dans les textes européens pour désigner l’aéronef sans pilote et tout l’équipement permettant de le contrôler à distance (radiocommande, écran, liaison sans fil…). Les gens normaux disent : "drone".

C'est le poids du drone qui le classe en 5 catégories : Les drones C0 pèseront moins de 250 grammes et voleront dans la sous-catégorie A1. Les drones C1 pèsent moins de 900 grammes et volent dans la sous-catégorie A1 aussi. Les drones C2 pèsent moins de 4 kg et volent dans les sous-catégories A2 ou A3 . Les drones C3 et C4 pèsent moins de 25 kg et volent dans la sous-catégorie A3. (PS 2)

Attention, la nouvelle réglementation européenne de 2021 a modifié de nombreux points de la législation française ! Il existe désormais  3 catégories européennes classées selon leur dangerosité.

         -La catégorie Ouverte est celle des drones de faible dangerosité.
         -La catégorie Spécifique est celle des drones dont l’usage comporte plus de risques.
         -La catégorie Certifiée est destinée aux drones avec un risque élevé.

Il n’y a pas de notion de loisir et professionnel avec les catégories européennes, un professionnel peut opérer en catégorie Ouverte, un pilote peut opérer en catégorie Spécifique pour le loisir. Mais en pratique, la plupart des vols de loisir sont réalisés en catégorie Ouverte, et les activités professionnelles en catégorie Spécifique.

L’aéromodélisme RC est une pratique sportive qui désigne l’usage à des fins de loisir ou de compétition d’un aéronef « non habité » piloté à distance. L’aéromodélisme est soumis à la réglementation, sauf sur certains terrains affiliés à des associations et fédérations où la pratique profite d’aménagements spécifiques.

Je vous ai depuis des années déjà dit que je voulais savoir ce que voient les oiseaux, et que je pilotais des drones. J'ai commencé avec un DJI, le must des marques chinoises, avec un Phantom 3 advanced (oui, il faut de plus en plus parler Anglais, surtout quand on pilote ce que l'on croyait être un jouet, et qui en fait est un aéronef). Récemment je me suis acheté la Rolls des drones, un Phantom 4 V2 avec écran intégré, (1) pour m'apercevoir qu'avec son poids que je croyais un atout (il peut porter des paquets jusqu'à 1,5Kg et résister au vent) (il est de catégorie C2) il n'était autorisé que pour l'année 2025 ! (le motif étant qu'il lui manque un FTS (Flight Termination System) : systèmes de terminaison de vol, dont le rôle est d’interrompre le vol de l’aéronef, provoquant sa chute et empêchant son déplacement horizontal dans la marge de sécurité ou « buffer ». Ces systèmes seront obligatoires pour les UAS de classes C5 et C6, et "recommandés" pour toutes les autres classes. C'est subtil et souvent difficile à vraiment comprendre, puisque j'ai un C2, et maintenant un C0 ...?

Du coup, profitant des prix, je me suis acheté un tout petit DJI qui tient dans un petit sac, un mini S2, et comme il ne pèse que 249 grammes, il est d'une catégorie dite moins dangereuse et sera autorisé plus longtemps (2). En fait c'est un C0, et il est autorisé à faire des tas de choses, mais on demande quand-même au pilote d'avoir les capacités de pilotage supérieures, c'est le principe de précaution du OCAZOU ! 

un petit sac à main, pour tout loger, au lieu d'un gros sac à dos !

les joysticks se dévissent pour se loger dans leur emplacement en bas

mon ipad de 27 x 17 cm est plus grand et plus lourd que l'émetteur : il faut une bretelle autour des épaules pour supporter le poids, et pas la bretelle autour du cou qui fait mal aux cervicales !


1-Pour piloter en catégorie Ouverte

Le télépilote est responsable de son activité selon le code des Transports, il a donc pour obligation de veiller à ce que ses vols soient opérés de manière sécurisée sans risque pour les personnes et les biens. Sa responsabilité peut être engagée en cas de dommages.

L’obligation d’enregistrement ?

Si votre drone est équipé d’une caméra, ou si votre drone n’a pas de caméra mais pèse plus de 250 grammes, alors vous devez vous enregistrer en tant qu’exploitant UAS. La procédure est gratuite, à effectuer sur le site officiel AlphaTango. L’enregistrement est complété par l’obligation d’indiquer votre numéro d’exploitant UAS avec une étiquette sur le drone. C'est l'immatriculation, comme celle de votre voiture. C'est la première chose que j'ai faite, et si j'étais contrôlé par les forces de l'ordre c'est la première chose qu'ils feraient, après m'avoir demandé les papiers ad hoc.

Obligation de formation ?

Si votre drone pèse plus de 250 grammes, alors vous devez suivre une formation en ligne reprenant les principaux points de la réglementation et passer un examen, toujours en ligne, sous la forme d’un QCM. Il faut réussir cet examen pour que la formation soit validée.

Bon à savoir : même si votre drone pèse moins de 250 grammes, il est recommandé de suivre la formation et passer l’examen. Du coup le fameux examen vous transforme en pilote averti, et pilote en règle, j'ai pensé logique d'obtenir cette qualification, il serait amusant qu'à mon âge, je devienne auto-entrepreneur, sous le nom : "PhotodenHaut-5GO", titre qui rimerait avec mon pseudo Babo !

2-Pour piloter en catégorie spécifique, j'en suis à ce stade...

Pour opérer en catégorie Spécifique selon les scénarios nationaux S-1, S-2, S-3 ou les scénarios européens à venir, un exploitant UAS doit d'abord avoir le CATS ; puis effectuer une déclaration de son activité sur AlphaTango. Cette déclaration est à renouveler tous les deux ans.

Il sera possible de voler en VLOS (visual line of sight operation) : type d’opération d’UAS dans lequel le pilote à distance est capable de maintenir un contact visuel continu et sans aide avec l’aéronef sans pilote. Le pilote à distance peut ainsi contrôler la trajectoire de vol de l’aéronef sans pilote par rapport aux autres aéronefs, aux personnes et aux obstacles afin d’éviter les collisions. 

Mais mieux encore, il sera possible de voler hors vue en BVLOS (beyond...) . Mais vomme vous ne voyez rien que ce que voit le drone, surtout si vous avez revêtu un casque virtuel qui vous transforme en aigle virtuel, il vous faut des observateurs tous les kilomètres, sachant que vous ne pouvez dépasser 2 Km. Donc un observateur avec un téléphone, qui parlera dans votre téléphone incrusté dans votre oreillette gauche par exemple si vous êtes droitier. Il vous préviendra de risques possibles, pour éviter tout accident.

Pour voler en BVLOS, puisque l'on ne voit pas le drone, mais que sa caméra lui permet, à lui, de voir, on voit ce que voit la caméra dans l'iPAD, ce qui explique que j'ai choisi un grand écran. Après tout, c'est comme cela que l'on sait où l'on est, en se repérant par les détails visibles au sol. Pour atterrir plus facilement, j'ai programmé le contact à gauche pour basculer instantanément la caméra verticalement vers le sol : je rectifie la position pour m'assurer que le carton qui sert de point de landing est pile dessous, (décalé de la caméra puisqu'elle est devant... c'est plus compliqué qu'il parait ! ).

L’exploitant doit rédiger un MANuel d’EXploitation (MANEX) qui résume les informations sur son activité. Ce sont par exemple la liste de ses pilotes, leurs compétences, leurs formations et leurs titres aéronautiques, les attestations de conceptions d’appareils, etc. Ce MANEX doit être révisé en cas de changement important, du côté de l’exploitant ou de la réglementation.

dans le Comminges, une zone de protection est garantie aux avions de chasse et surtout hélicptères d'attaque susceptibles de voler vite et bas. Il faut à chaque fois vérifier l'altitude autorisée pour le drone en général maximum 50m

Je conclus par les 10 règles  d’usage d’un drone en catégorie Ouverte, ça suffira !

L'utilisation d'un drone est interdite dans certaines zones et dans certaines circonstances. Et il est ainsi capital de savoir où l'on peut faire voler un drone en France.

Vous souhaitez profiter pleinement de votre drone flambant neuf sans risquer une amende et une peine de prison pour cause de non-respect de la réglementation en vigueur ? Vous désirez faire voler votre machine durant vos vacances et vos moments de loisir en toute légalité ?

1. Vérifiez la classe de votre drone (2)

Le marquage CE avec indication de classe est une disposition de la réglementation européenne qui détermine ce que vous pouvez faire avec le drone par rapport…

     -au survol de personnes

     -au survol des zones résidentielles, commerciales, industrielles et récréatives

Bon à savoir : en catégorie Ouverte, il est strictement interdit de survoler un rassemblement de personnes. Du coup, pas de vol au-dessus d'une ville, ou un village, caractérisés par la limitation de vitesse des automobiles à 50Km/H.

2. Respectez les hauteurs maximales de vol

Fixée afin de diminuer les risques de collision avec un avion ou tout autre aéronef, la hauteur maximale autorisée est de 120 mètres, parfois moins en fonction des endroits. Avant tout vol, vous pouvez vous informer à l’avance sur les hauteurs autorisées sur Géoportail. Il faut donc y accéder. J'ai par la formation accumulé quelques sites sur internet autrefois inconnus, bien commodes y compris pour identifier depuis votre chaise longue vous permettant de sécher après le bain, l'avion et sa trainée blanche qui vous survole ! ou pour connaitre précisément, comme le font les agriculteurs, la météo.


que d'avions qui se superposent le samedi 31 aout 24

3. Gardez votre drone en vue directe

Par souci de sécurité et parce que la réglementation l’exige, gardez à tout instant votre drone dans votre champ de vision. Sauf bien sûr si vous avez le CATS qui permet de voler hors vue.

4 Volez de jour uniquement

Il est interdit d’effectuer un vol de nuit avec un drone, même équipé d’un dispositif lumineux. La nuit débute 30 minutes après le coucher du soleil, et le jour débute 30 minutes avant le lever du soleil.

5. Ne survolez pas un espace public en agglomération

Un espace public désigne les voies publiques et les lieux ouverts au public (jardins et parcs publics, plages, etc.). Pour faire simple, il est interdit de faire voler un drone en ville. Une exception : les vols au-dessus d’une propriété privée en agglomération avec l’accord écrit de l’occupant, sous réserve de conformité avec les autres requis réglementaires. On peut donc commencer par voler au-dessus de son propre jardin. Mais attention à l'altitude : il faudra appliquer la règle du 1 sur 1 ! 

au-dessus du jardin, à moins de 50m d'altitude, je vois Fibre-Excellence

la Porte des Pyrénées, et le magasin du Pâtissier Honoré, Laetitia & Rudy

en agrandissant on voit bien mieux, toujours de chez moi, cette caméra fait des photos formidables !


6. Ne volez pas à proximité des aérodromes

Tout vol à proximité ou au-dessus d’un terrain d’aviation ou d’une surface destinée aux hélicoptères. Notons que les distances minimales d’éloignement peuvent atteindre 10 km. C’est primordial, renseignez-vous avant d’entreprendre un vol.

7. Ne survolez pas les sites sensibles ou protégés

Centrales nucléaires, terrains militaires, prisons, parcs nationaux, certaines réserves naturelles… Ce sont là autant de zones dont l’accès est réglementé ou interdit.

8. Respectez la vie privée d’autrui

Ne filmez personne avec votre drone sans le consentement des intéressés. Toute atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui est punie d’une peine de 1 an de prison et de 45 000 € d’amende (article L226-1 du Code pénal).

Le survol des propriétés privées n’est pas interdit, sauf si cela entraîne une gêne manifeste pour l’occupant. Mais s’il est vrai qu’un drone n'a pas toujours le droit de survoler votre maison, vous ne pouvez pas faire justice vous-même et tirer sur le drone fautif, par exemple ! En effet, certaines missions effectuées par des drones professionnels peuvent nécessiter le passage au-dessus de votre habitation.

9. Vérifiez si vous êtes assuré

Puisque votre responsabilité est engagée en cas de dommages causés aux personnes et aux biens (y compris aux autres aéronefs), assurer votre drone est fortement recommandé bien que ce ne soit pas obligatoire. Ceci vous évitera, le cas échéant, de vous retrouver à devoir indemniser vous-même les victimes éventuelles. Ca c'est la théorie. En pratique, les Assureurs en France prennent des précautions superfétatoires, et demandent un prix équivalent à celui d'une voiture. Les pilotes expérimentés se font assurer aux Pays-Bas, ce qui est mon cas, la seule difficulté étant d'avoir l'adresse, d'où un Coach, le Formateur agréé vous apprend tous ces détails pratiques indispensables, dans une vingtaine d'heures de formation. Ca y est, c'est à moi de m'imprégner de tout cela, à raison d'au moins une heure de répétisions par jour, week-enc inclus.

10. En cas de doute, renseignez-vous

Vous pouvez obtenir plus d’informations en vous rendant, entre autres, sur le site web de la DGAC. Si vous comptez voler dans d’autres pays, prenez le temps de consulter la réglementation locale : il y a parfois des démarches à effectuer à l’avance, et certains pays où l’introduction d’un drone sur le territoire est interdite !

Bon à savoir : vous souhaitez apporter un drone en voyage ? Sachez que certaines compagnies aériennes interdisent à leurs voyageurs d'embarquer en avion avec un drone, à cause des batteries lithium. A propos, il faudrait toujours les recharger dans un sac blindé facile à trouver pas cher dans le commerce, pour éviter tout feu pendant la recharge de la batterie LiPo susceptible de monter à 1000° à cette température, la maison brûle !


Actuellement je suis breveté A1 à 3, mais pour le seul vol à vue. Hors agglomération, car les agglomérations contenant par définition des gens, le risque est que le drone, surtout si le pilote est inexpérimenté, leur tombe dessus. Il faut donc bénéficier d'une "formation minimale supérieure". C'est le CATS. Se déclarer. S'immatriculer. S'assurer. Un peu comme pour une voiture.

jour d'examen de pilotage, le champ de départ, altitude autorisée 49m
il faut décoller, atterrir sur le carton emmené pour se protéger des chaumes, faire des huit à 50m, monter en avançant, descendre en reculant 
le propriétaire arrive de nulle part, inquiet que j'appartienne à l'Agriculture pour contrôler les aides de sa PAC !

vol hors vue : je découvre le paysage lacustre parallèle à la Garonne


volant parallèle au canal alimentant les usines hydroélectriques, la villa romaine de Nymphus à droite en bas, du moins ce qu'il en reste !

objectif : la retenue de l'usine hydroélectrique, à 600m du départ, hors vue évidemment
puis il faut faire demi-tour et ... revenir ! 

j'ai écrit : "Saint-Gaudens, capitale hydroélectrique" en 2019 :

https://babone5go2.blogspot.com/2019/03/saint-gaudens-capitale-hydroelectrique.html

il faut se caler sur le canal maintenant à gauche

on dit : "return to home" RTH si on ne sait plus quoi faire, mais je vois bien l'arrivée et attrris tout seul.

Figurez vous que l'Etat dans cette affaire est la DGAC, la Direction Générale de l'Aviation Civile. "La Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a pour mission de garantir la sécurité et la sûreté du transport aérien en plaçant la logique du développement durable au cœur de son action. Elle traite de l’ensemble des composantes de l’aviation civile : développement durable, sécurité, sûreté contrôle aérien, régulation économique, soutien à la construction aéronautique, aviation générale, formation aéronautique".  J'ai recopié entre guillements le texte officiel, vous avez deviné que chaque mot a été pesé, réfléchi, négocié par des énarques, pour faire sérieux (c'est très très sérieux) et garantir l'intérêt de tout le monde dans cette affaire, dont les voyageurs qui voyagent low-cost dans les avions pourtant bien nombreux à voler en même temps. 

Le siège de la DGAC est 50 rue Henry Farman, 75720 Paris cedex 15, Tel : 01.58.09.43.21, mais on les contacte par internet sans difficulté, et extraordinaire, la réponse est instantanée. J'y ai mon compte comme partont ailleurs, un mot de passe de plus.

Je ne vous ai pas encore dit que la DGAC dépend du Ministère de l'Ecologie, (et pas de celui des Transports), dont les missions sont essentielles aux Français : les missions ? Mieux aménager, bâtir et se loger ; mieux transporter et se déplacer (nous y sommes) ; mieux produire et consommer ; mieux préserver notre planète ; mieux prévenir et sensibiliser aux risques ; mieux protéger notre santé (ce n'est donc pas à la Santé de le faire) ; mieux et moins consommer d’énergie ; mieux lutter contre le changement climatique et s'adapter ; mieux accompagner les territoires ; mieux associer la société civile.

Ce n'est pas rien, c'est un Ministère super-central, on comprend les envies que de telles attributions soulèvent chez les Ecologistes ! 

mais ou oublie souvent qu'au-dessus de l'Etat ... existe l'Europe (des Etats) ! 

c'est ainsi qu'au-desus de la DGAC, l'EASA (European Union Aviation Safety Agency) : organisation européenne, est en charge de la sécurité aérienne. C’est elle qui, au travers du règlement d’exécution (UE) 2019/947, définit les catégories d’opération (ouvertes et spécifiques), les compétences requises pour les pilotes et les exigences relatives aux UAS. La DGAC française, comme les DGAC des 26 autres membres de l'Europe, sont les interlocuteurs des exploitants, en appliquant les régles européennes communes.

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J'en reviens au CATS, qui comprend la conduite (j'ai réussi cette partie lors de la session dont je vous ai montré les photos), et le "code". le code n'est pas rien : l'examen consiste à répondre autant que possible juste à 40 questions, mais ces quarante sont tirées de 1000 questions. Il vaut donc mieux apprendre les mille, ce à quoi je me prépare depuis un moment. Exactement comme un pilote qui piloterait un aéronef dans lequel il serait personnellement assis ! 

Par exemple, il faut savoir le nom de tous les nuages ! J'avoue qu'à part les Cumulus, et les Cirrus, je ne faisais pas trop la différence ! 

il y en a plein d'autres avec des subtilités entre strato et alto-cumulus par exemple

le pire pour moi ce sont les METAR, provenant des TAF !

Un TAF (Terminal Aerodrome Forecast) est une message de prévision météorologique émis par un aéroport à destination des pilotes souhaitant y atterrir. La période couverte par ces prévisions dépend de différents facteurs tels que les heures d'utilisation de l'aéroport, son importance et de la longueur des vols qui s'y rendent. Un TAF court est émis toutes les 3h et est valide 9h.

Le METAR est un format standardisé utilisé pour transmettre les informations météorologiques actuelles. Ces rapports sont émis toutes les heures et comprennent des données sur la température, la pression atmosphérique, la visibilité, les nuages, la vitesse et la direction du vent, ainsi que sur les phénomènes météorologiques particuliers comme la pluie ou le brouillard. Pour un opérateur de drone, comprendre et interpréter un METAR est essentiel pour évaluer les conditions météorologiques en temps réel.

en voici un, vous aurez dans votre vie vu une fois un METAR

émis en plus par l'aéroport Charles de Gaulle ! 



Voici le METAR de Tarbes, le 29 août heure UTC 12H30 ce qui donne 14H30 en heure d'été.
Le vent vient de 100° à 6 noeuds....la température est de 25°... des nuages...visibilité 10Km ...


c'est super Tarbes, à trois quart d'heure de chez nous, plus facile qu'aller à Toulouse, je ne parle pas de Blagnac !


Nous, nous avons un aérodrome près de chez nous : son code est LFIM. Ouf  : il n'émet pas de Metars !

L’aérodrome de Saint-Gaudens - Montréjeau (code OACI : LFIM) est un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique (CAP), situé sur la commune de Clarac à 10 km à l’ouest de Saint-Gaudens dans la Haute-Garonne (région Midi-Pyrénées, France).

Pour éviter de voler dans la zone protégée, il faut la repérer : on a des cartes pour cela


et on accède par son VAC aux informations destinées aux pilotes

ceci est une carte VAC, carte d'approche et d'atterrissage à vue (VAC : Visual Approach Chart). Sinon, ce serait une carte d'approche aux instruments (IAC : Instrumental Approach Chart), deux documents relatifs à un aérodrome et permettant l'approche et l'atterrissage, respectivement en vol à vue ou en vol aux instruments.

J'en apprends des applications par exemple pour accéder à d'autres météos que la Météo ! 

notre météo est très différente de celle de Toulouse, au Nord !
ce n'est pas non plus la météo de la montagne Pyrénées, au Sud
c'est une météo intermédiaire, d'un piémont à l'altitude de 400m

donc tout vol se prépare au bureau, avant le vol

Pour vérifier si on a le droit de voler, et comment, à quelle altitude, notamment chez nous où les couloirs des hélicoptères de Pau et Dax sont prioritaires, sur les drones... et même les cigognes ! 

Après tout cela, on peut voler au-dessus de chez soi en appliquant la règle du 1/1 déjà citée, plis précisémenrt à une hauteur égale à la distance qui vous sépare du voisin, c'est à dire pas très haut. Si on obtient l'autorisation écrite des autres voisins on peut voler plus haut puisque la distance avec leur limite à eux augmentera.

Mais le mieux, pour voler au-dessus d'une agglomération, surtout si on vole hors vue en ne voyant plus son drone car il est trop haut et trop loin, c'est d'avoir le droit de le faire. 

Pour cela, on va considérer que votre drone est un aéronef sans pilote à bord puisque vous restez au sol. Que vous volez dans l'espace aérien où volent des tas d'autres aéronefs civils et militaires. Que du coup vous devez connaitre la réglementation aérienne pour éviter tout accident. Et que vous devez passez un espèce de "permis de conduire" avec code et conduite qui s'appelle le CATS européen.

Il me reste un mois pour tout apprendre par coeur

Je retrouve la situation du mec qui va passer le Bac

(je crois bien être le doyen des candidats français de 2024) :

je rajeunis !

---o---

je vous apprends un truc : à partir de quelle distance on ne voit plus son drone ?

on applique la formule (grandeur du drone disons (0,45) x 327)+20=167 m

ça c'est pour le Phantom 4. Mais le petit S2 n'a que 25cm d'envergure, cela donne ...100 m = on est vite hors-vue !

quand on va au-delà, on ne voit plus rien, on vole aux instruments, en regardant sa tablette

voilà pourquoi j'en voulais une grande ! 

altitude ; distance ; charge restante des batteries ; nombre de satellites.

le vol à vue c'est VLOS : Visual line of size

au-delà :c'est : BVLOS : Beyond Visual Line Of Sight operation


à suivre !


PS (1) : https://babone5go2.blogspot.com/2024/03/la-rolls-des-drones-dji.html

PS (2) : les six catégories de drone :

C1 : -250g vol proche ou au dessus de personnes, en dehors des foules, vols au-dessus de l’espace privé en agglomération. C'est le cas du DJI mini S2, qui a suivi la réglementation pour y échapper !

C1 : -900g, peuvent voler près des personnes, exigent une formation pour le pilote et un équipement de signalement électronique.

C2 : -4kg, c'est le cas du Phantom4 V2 qui pèse 1375 grammes. Ils doivent maintenir une distance horizontale de sécurité avec les personnes non impliquées, nécessitant une formation supplémentaire pour le pilote.

C3 : –25kg, destinés aux opérations dans des zones éloignées des personnes, ne nécessitent pas de signalement électronique à distance.

C4 : -25kg, conçus pour les opérations à basse vitesse loin des personnes, sans exigences de signalement électronique à distance.

C5 : Opérations qui nécessitent une autorisation préalable et doivent suivre des scénarios opérationnels standardisés. Quand on réussit le CATS, on peut piloter tous ses appareils déclarés, mais il faut déclarer un C5 pour faire valider son Certificat, donc en déclarer un !.

C6 : Opérations sans contact visuel direct et qui opèrent sous des scénarios opérationnels standardisés avec des exigences strictes de formation et de certification du pilote.


PS 3 : je vole depuis maintenant 5 ans, Catalogne incluse ! Peut-être ai-je volé parfois sans trop respecter strictement la réglementation ? J'ai connu mon premier vendeur qui s'est fait retirer son drone pour l'absence de papiers réglementaires, alors qu'il faisait des vidéo professionnelles.

https://babone5go2.blogspot.com/2019/03/je-vole.html


demain, l'étape numéro 2 !