lundi 5 août 2024

Francine Van Hove 1942 ; vous connaissez ? (1)


Toujours mon fil d'Ariane : une page facebook adressée comme par hasard, le site bien connu La Conchiglia di Venere, et je tombe sur une artiste le même âge que Jo Biden et moi : des octogénaires en pleine créativité : Francine Van Hove, la peintre des jeunes filles encore innocentes ! 



je retrouve la JR Galerie qui l'expose :






la Galerie doit prendre quelque chose comme 40% des ventes, on comprend
l'allégresse de toutes ces meufs habillées de noir

les trois miroirs 44.000€

















esquisse d'une aile

breakfeast

Arabesque

Colombine

la petite bouilloire

lire au jardin

l'ombre des chaises



parapluie... à Biarritz, l'hôtel Régina n'est pas loin

la tartine de groseilles







est-ce elle ?


imitation

la géographie

les dés sont jetés

Joanne, la fenêtre

Julia

l'aigle, graphisme

la salle de bain

la tricheuse l'as de carreau

le bol penché

la couverture rouge

le peignoir vert

le rideau de cheveux

le sèche-cheveux

les guêtres

les mains croisées

les mots croisés

les ombres de la gloire

les ombres rouges

l'esquisse

les roses trémières

le yukata

l'hortensia

l'odalisque aux coussins

Lydia con il bicchere di vino

neiges

parlons

les pieds dans les nuages

sommeil roux

suite à trois

pris par la peinture, j'ai totalement pendant un grand moment oublié le texte !

car j'ai un texte !

Francine Van Hove est une peintre contemporaine française née le 5 mai 1942 à Saint-Mandé. Voilà la fameuse année 1942 ! Elle a fait ses études secondaires et supérieures (professorat de dessin et arts plastiques pour les lycées et collèges) à Paris. Après avoir enseigné un an au lycée de jeunes filles de Strasbourg, elle a démissionné de l'Éducation nationale en 1964 pour revenir à Paris et s'y consacrer à la peinture.

une démission de l'Education nationale dès 1964 ! ça alors, elle doit avoir du tempérament ? 

Elle est connue pour ses sujets exclusivement féminins et les attitudes rêveuses de ses personnages. Sa technique graphique et picturale classique est proche de celle des Renaissants Italiens et des Flamands des XVIe et XVIIe siècles. Outre de nombreux dessins et pastels, son œuvre compte actuellement plus de 400 tableaux dispersés dans des collections privées.

j'en ai trouvé (par miracle) beaucoup, mais pas tant que cela finalement. Une fois, Google (qui me surveille) m'a interdit d'en copier-coller un, qui était intitulé "le nez dans l'oreiller" !

J'essaie de le remettre, interdit !

ce n'était pas celui-là

c'était celui-là, il vient de passer par miracle, peint en 1992
   

En 2014, Alain Blondel, son marchand historique, prend sa retraite après avoir soutenu son travail pendant 32 ans. Depuis, Francine Van Hove est représentée par Jean-Marie Oger, ancien collaborateur d' Alain Blondel à la Galerie du même nom. Selon la critique d'art Aude de Kerros, Van Hove est l'un des principaux représentants du courant « moderne classique ».

Ouf, voici que la biographie de Francine me donne un point de repère, la Galerie Blondel ! Je cherche, et trouve : Galerie Blondel, 50, rue du Temple 75004 Paris. S'il n'y avait pas les Jeux Olympiques, je saute dans un avion, et y vais de suite !


Téléphone : 01 42 78 66 67

Email : galerie.blondel@orange.fr

Site Web : http://www.galerieblondel.com

 Ouverture

Du mardi au vendredi, de 11<sp>h à 19<sp>h, le samedi, de 14<sp>h à 19<sp>h.

et je trouve la vio d'Alain, décidément un Grand Homme !

Alain Blondel, né en 1939, est un galeriste et marchand d'art français spécialisé dans l'Art déco puis l’art contemporain.

Il commence en 1959 des études d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris qui l'amènent à découvrir l'œuvre oubliée de l'architecte de l'Art nouveau parisien Hector Guimard. En 1964, il co-réalise un film de court-métrage sur cet architecte, Hectorologie, qui obtient, l'année suivante, le Lion d'or de la Mostra de Venise dans la catégorie des documentaires sur l'art.

En 1967, avec sa sœur Françoise, son ami Yves Plantin qui épousera celle-ci, et sa future femme Michèle Rocaglia, il ouvre rue des Quatre-Vents à Paris une galerie spécialisée dans les tableaux, tapis d'artistes et meubles de la période 1900-1925. En 1968, la galerie déménage rue de Tournon dans un local partagé avec Alain Lesieutre, prend le nom de "galerie du Luxembourg" en raison de sa proximité avec le Sénat, puis s'installe en 1970 ou 1971 au 986, rue Saint-Denis, dans une ancienne murisserie de bananes. Continuant d'explorer les courants artistiques, à l'époque méprisés, de l'art nouveau et de l'Art déco, il prend contact avec les meilleurs représentants survivants de ces mouvements. La galerie produit de nombreuses rétrospectives de peintres et de décorateurs des années 1920 et 1930 qui constitueront autant de découvertes : Tamara de Lempicka en 1972, Burne-Jones et l'influence des Préraphaélites en 1972, Bernard Boutet de Monvel, le sculpteur Rupert Carabin en 1974, le laqueur Jean Dunand en 1975, les peintres néo-classiques des années 1930, en 1976. Certaines de ces œuvres ont enrichi de prestigieuses collections, comme celles du musée d’Orsay et du Metropolitan Museum of Art à New York. En 1970, il participe à l'élaboration de la première rétrospective Guimard au Musée d'art moderne de New York, qui sera ensuite reprise au Musée des arts décoratifs de Paris.

A Côté des rétrospectives de peintres oubliés, la galerie du Luxembourg s’ouvre à la création contemporaine en montrant de jeunes artistes comme Christian Babou, Antony Donaldson, Jürg Kreienbühl, Christian Renonciat, Guy de Rougemont…

Galerie Alain Blondel

Après la disparition de la galerie du Luxembourg en 1978, il ouvre avec sa femme Michèle une galerie sous son nom au 4, rue Aubry le Boucher, près du Centre Georges Pompidou. La galerie Alain Blondel continue à organiser d’importantes rétrospectives (Jean Dupas en 1980, Pierre Marcel-Béronneau en 1981, Mayo en 1985, Hector Guimard en 1992 et Federico Beltrán Masses en 2012) mais se spécialise dans la promotion d’un art contemporain figuratif. À partir des années 1980, la galerie commence une collaboration durable avec ses artistes qu’elle soutient en participant à de nombreuses foires d’art contemporain et en publiant des catalogues d’exposition.

En 1999, Alain Blondel publie le catalogue raisonné de l’œuvre de Tamara de Lempicka (éditions Acatos, Lausanne). Depuis cette date, il a apporté son aide à la réalisation de plusieurs rétrospectives de cette artiste (Royal Academy of Arts à Londres en 2004, Palazzo Reale à Milan en 2006, Museo de Bellas Artes à Mexico en 2009, Bunkamura Museum of Art à Tokyo en 2010...).

En 2004, la galerie Alain Blondel quitte sa galerie près du centre Pompidou pour s’installer dans le quartier du marais. En fin d’année 2014 avant de prendre leur retraite, Alain et Michèle Blondel organisent leur dernière exposition, Jürg Kreienbühl - Le Muséum d'histoire naturelle, un des premiers peintres contemporains qu’ils ont soutenu dès les années 1970.

à la fin nous y voilà...

Jean-Marie Oger – son ancien collaborateur pendant une dizaine d’années - continue de représenter certains artistes de la galerie depuis 2015.

je ne vous cite pas les artistes en question, mais il y a bien : Francine Van Hove

Ah oui, Alain est Chevalier des Arts et Lettres (1996)

je fouille toujours


ou bien je trouve un détective

ou il faut que je me rende à Paris ASAP !


(la suite, demain !)