Depuis que je vous entretiens d'Ulysse, je le fais reconnaissant en lui l'opiniâtreté du fonceur, de l'aventurier aux mille anecdotes, de l'amoureux de Pénélope, qui finit par rentrer au bercail après son Odyssée, où il est reconnu de son seul chien (et de sa nourrice fidèle), avant qu'il tue tous les prétendants (dans des mares de sang) avec son arc retrouvé...
...pour finir heureux Roi d'Itaque.
Peut-être les vents contraires tournent-ils enfin, puisque voilà le candidat reconnu :
rebelle !
mon peintre préféré Léon Gérome n'a pas peint Pénélope autrement ! |
Même Médiapart s'en mêle,
je me demande s'il s'agit d'une supercherie ?
Non, non, voici le lien !
les médias fondent en piqué sur Ulysse comme des stukas mais à la fin Ulysse s'en tire toujours
Je tente de me battre pour Ulysse :
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Delacroix, le combat de l'Ange et de Jacob |
Un ange furieux fond du ciel comme un aigle,
Du mécréant saisit à plein poing les cheveux,
Et dit, le secouant : " Tu connaîtras la règle !
(Car je suis ton bon Ange, entends-tu ?) Je le veux !
Sache qu'il faut aimer, sans faire la grimace,
Le pauvre, le méchant, le tortu, l'hébété,
Pour que tu puisses faire, à Jésus, quand il passe,
Un tapis triomphal avec ta charité.
Tel est l'Amour ! Avant que ton cœur ne se blase,
A la gloire de Dieu rallume ton extase ;
C'est la Volupté vraie aux durables appas !"
Et l'Ange, châtiant autant, ma foi ! qu'il aime,
De ses poings de géant torture l'anathème ;
Mais le damné répond toujours : " Je ne veux pas
!"