mercredi 2 décembre 2015

Les graines ont la vie dure !

Lors de fouilles archéologiques, des étudiants de la ville de Winnipeg (Canada) ont découvert un vase d’argile, vieux de 850 ans, renfermant de nombreuses graines.


Celles-ci appartiennent à une variété de courge, appelée « Gete-okosomin », que l’on croyait jusqu’à présent disparue. Les étudiants ont décidé de planter ces graines pour vérifier si elles étaient encore viables. Le résultat fut pour le moins surprenant : elles ont poussé et ont donné de magnifiques courges. La récolte fut incroyablement bonne.

C’est fou, la nature est surprenante. Souvenez-vous de l'expression : « c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ».

Impressionnant, non ?

Dame Nature est quand même fortiche : des semences correctement stockées sont donc capables de germer 850 ans plus tard. Remarquez, on avait déjà fait l'expérience avec des blés trouvés dans les tombeaux d'Egypte.

A ce sujet, sachez qu’à partir des années 60, de nombreux pays ont créé des « banques de graines » en vue de conserver des échantillons de différentes espèces végétales (on en décompte aujourd’hui plus de 1700). La plus importante est la réserve mondiale de Svalbard, située sur l’île de Spitzberg en Norvège et inaugurée le 26 février 2008.



Choisie pour son climat et sa géologie (absence d’activité tectonique), elle se trouve à 120 mètres de profondeur et dispose de 1500 m3 de volume de stockage. Aujourd’hui, elle contient 860 000 échantillons, mais elle peut en stocker bien plus, jusqu’à 4 millions ! Conservées sous haute protection à -18° C, ces graines appartiennent aux pays qui les y ont déposées et ils pourront les reprendre pour les faire germer quand ils le voudront.

Cet incroyable coffre fort a été construit pour protéger la biodiversité alimentaire mondiale. En isolant des échantillons dans des lieux sûrs, on empêche de probables destructions d’espèces végétales : les catastrophes naturelles, comme les tremblements de terre, ou les guerres sont en partie responsables de la disparition de certaines espèces. C’est pourquoi on appelle parfois la réserve de Svalbard « l’arche de Noé ».

Le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris a, pour sa part lancé il y a quelques années "Noé Conservation", et recense ainsi les papillons observés par les amateurs, mesurant ainsi leur nombre...avant leur disparition !

Tout n’est donc pas perdu,

des humains refusent la mort prônée par les brutes de Daesch


et encouragent la Vie



je vous ai déjà parlé des radis romains oubliés de Montmaurin