jeudi 17 décembre 2015

Evolution

Je viens de tomber sur une magnifique photo de Charles Darwin, et la réaction de nos contemporains à l'occasion du second tour des régionales me conduit à réfléchir sur le sens de l'évolution tel qu'il la décrivait hier.

Toujours fasciné par nos ancêtres d'ici, dont je crois reconnaitre l'ADN de Néanderthal mélangé à celui de Sapiens, chaque fois que je me trouve en compagnie de mes contemporains, je vous livre ces quelques extraits de découvertes dans nos grottes d'Ariège : 

Vous voyez, notre ancêtre se croisait les jambes, la trace du pied gauche est la même que nous laisserions aujourd'hui, si ôtant nos Nike, nous mettions nos pieds nus dans l'argile.

Le secret tourne autour de cette représentation de l'évolution : ne cherchez pas, nous sommes tout en bas à droite : manifestement, nous descendons bien du singe, mais ça s'arrange avec le temps, même si ça en met, du temps :


Vous constatez que Neanderthalis a une sale gueule, ce qui explique qu'il ait été détrôné par la suite. Homo sapiens est bien noir à l'origine, ce qui devrait remettre en place nos idées reçues sur les races, la blanche en particulier, que nous cherchons (va savoir pourquoi) à bronzer autant que faire se peut, sans doute en mémoire de nos origines.

Un mystère (toujours pas percé), est la date où ces individus, (pas forcément très recommandables il faut bien le dire), ont reçu une âme, comme je vous l'ai montré dans mes considérations philosophiques sur les Piérides. Je vous en redonne le signe pictural le plus reconnaissable :


Vous savez que l'espèce sapiens s'est disséminée sur la planète, évoluant comme l'a démontré Darwin selon la dispersion géographique, les exilés du Nord devenant peu à peu blancs, couleur de la neige, imitant en cela les ours ; lapins et autres renards, passant eux aussi au blanc pour mieux se cacher dans leur environnement.

La femme étant l'avenir de l'homme, et Eve en étant l'archétype, en voici deux exemplaires parmi les plus aboutis que j'ai pu trouver pour vous : vous voyez que leur conscience est très développée  : la conscience de leur nudité : elles la cachent avec pudeur sous des feuilles que la Nature leur a offertes, et constituent ainsi, (avec l'amour), le top de ce que sont susceptibles de traquer les mecs (sapiens) de race blanche, s'ils veulent donner un sens à leur (courte) vie sur Terre.


























Au début, ne croyez pas que l'exclusion du Paradis terrestre se soit faite sans conséquences collatérales : l'homme, tout seul au milieu d'une faune hostile, a du se battre pour survivre, et créer une première descendance : c'était aux temps préhistoriques, c'est à dire avant que naisse l'Histoire récente : il ménageait sa meuf, pour lui permettre de coloniser la Terre : "croissez et multipliez", reste encore sa devise, l'objectif restant que les descendants paient la retraite des ascendants.


Les mecs depuis, malgré l'évolution, (et l'existence d'une âme peu accoutumée encore à distinguer le Bien et le Mal), ont du mal à résorber des instincts toujours primaires, venant de leur désir d'anéantir coûte que coûte la Création (dont ils estiment devoir être les seuls rescapés).

En voici quelques exemples, où ils s'acharnent à bousiller tout ce qu'ils touchent, sur terre dans les airs ou bien les mers, au prétexte de survivre :

tu m'as tué mon esclave, tu vas payer !















































Il faut dire que dans leur conquête, une fois rassurés sur leur place prépondérante dans la Nature, (créée pour être à leur disposition), le but final des hommes reste de s'accaparer les femmes, comme Conan (qui est le type même du barbare) nous le démontre ici :

























Il y a bien des exceptions : des individus, parfois, son forcés à des expériences solitaires, une vie écologique, dans une île par exemple, mais sans femme, ils s'exposent à ce que l'expérience doive s'interrompre :

impossible de perpétuer la race avec un simple perroquet

Dans un livre (parce que peu à peu l'homme invente l'écriture, puis l'imprimerie, puis la lecture, son cerveau s'agrandit et son esprit parfois aussi) appelé la Bible, une tentative de conscience tente de comprendre la Création, et l'existence d'une Entité qui aurait créé le Monde. Elle serait donc d'essence supérieure à l'Homme (si l'on peut imaginer cela, les athées s'y refusant avec des arguments très convaincants). Et la femme (les femmes de la Bible) jouent un rôle particulier dans cette légende, celui d'une certaine conscience de valeurs forgeant le concept même d'Humanité :


Mais survient une notion extraordinaire, celle de Progrès. Et voilà que du bitume trouvé par hasard dans le sable, et dont l'homme se sert pour s'éclairer, naît un truc extraordinaire, un combustible fossile, permettant la naissance de l'éclairage ; de la voiture, de l'avion ; moyens fabuleux de se déplacer pour visiter le monde, et l'asservir davantage. La quantité est forcément limitée, mais tant qu'il y en a, on prélève ce don du Ciel, sans ménagements :


Le pétrole est un moyen fabuleux d'asseoir sa puissance : des Puissances-on dit-pétrolières, disposant dans le désert (par ailleurs vide) de cette énergie étonnante, en usent et en abusent au service de leur Pouvoir. La plupart du temps, l'objectif consiste à améliorer son sort, y compris en accentuant encore la main-mise sur les femmes, que l'on voile (pour mieux apprécier quand elles se déshabillent) :


Il y a un truc dont je n'ai pas eu le temps de vous parler : pour se "foutre sur la gueule", les mecs ont inventé la guerre, les armes, les explosifs, les grenades, tout ce qui permet de détruire son prochain. L'affaire avait commencé en petit avec Caïn et Abel, et s'est peu à peu généralisée. Cela a conduit à des millions de morts, dans plusieurs guerres mondiales, certains finissant d'une manière paradoxale à préférer la mort, à la vie (pourtant courte), je parle de la mort des autres, mélangée à la leur ainsi justifiée : le Mal pour le Mal. Détruite pour rien, pour la foi, le plaisir (de disposer de plusieurs femmes dans l'au-delà, on y revient sans cesse, c'est récurrent disent les journalistes)..


Sapiens détourné en Hitlerus

homo nazicus, forme aberrante de sapiens, ravage l'Europe pendant la seconde guerre mondiale

Ne tombons pas dans la caricature : je vous présente un monde bien cynique et cruel. Faux ! Il arrive dans l'évolution, des mutations parfois positives : ainsi, certains prêchent la Paix, quand les autres font la guerre. Ce sont des pacifistes, et il arrive qu'ils fassent école : alors, on peut leur attribuer le prix Nobel de la Paix. Il n'existe pas de prix Nobel de la guerre, ce qui prouve que les Suédois arrivent à faire la différence entre le Bien et le Mal. Ils sont apparemment les seuls.

ce personnage, par exemple, tel Diogène, Bouddha (ou le Pape), prêchent la pauvreté et l'amour de leur prochain
C'est une attitude intéressante, même s'il est bien plus intéressant (à vrai dire) de  consommer
toutes sortes de biens made in China
Aujourd'hui, la COP21 dont je vous ai déjà parlé tente de recoudre les morceaux dépareillés. On va, à grand coups de crédits bancaires, filer du fric au pays sous-développés (pour leur permettre eux aussi de saccager la Nature). Les bobos rêvent d'une réussite qui leur permettrait de maintenir leurs privilèges. Les autres, désabusés, votent Front National ou autres partis extrêmistes, tentant de récupérer les derniers lambeaux d'une planète en train de vivre la Sixième extinction de son histoire. La fin de la Nature signe la fin de l'Humanité qui la dénature à toute vitesse.


logique !

Les plus avancés tentent de fiche le camp, grâce aux nouvelles technologies, ou même de fuir sur Mars ou autres planètes, mal barrées toutefois dans la mesure où le Créateur semble ne pas s'être donné le mal de ce qui a fait la réussite de la Terre : une boule de feu entourée d'une écorce plantée de forêts ; de terre et de mer, entourée d'atmosphère contenant de l'oxygène, ayant mis quelques milliards d'années pour aboutir à un équilibre précaire, l'équilibre de la Vie. Un miracle ! On a l'impression qu'il ne s'est pas produit ailleurs ? Sauf si sur Mars, il a existé, avant d'avoir été anéanti ?




Profitons donc du moment présent

et carpamus diem

tant que ça dure, c'est à dire pour plus très longtemps maintenant !

homo robotus
le stade parfait de l'intelligence du futur
plus d'âme du tout
plus de conscience
une intelligence artificielle...
...de simples émotions !
homo petassus,

la bimbo des années actuelles

la starlette reste l'avenir de l'homme










































je plaisante, bien entendu, et ne crois pas un mot de ce drôle de billet :

l'évolution a pourtant produit de bien jolies choses :

ce trou, sans aucune trace de Sapiens aux environs

...Albert Einstein avant qu'il tire la langue...

...et Elizabeth Taylor