l'arrière |
Ardent travail précédant la
Saint-Sylvestre : Fabrice L. m’a réservé une table de 2 mètres pour
exposer le 15 mars : ce coup de téléphone me redonne le peps manquant en fin d’année : il
faut (absolument) finir, sinon je n’entreprends plus rien l’an prochain. L’an
prochain c’est dans deux jours ! Dommage de tout laisser tomber, avec
toutes ces pièces étalées partout !
Premier chantier : la
cabine-passagers. J’ai enfin choisi le revêtement intérieur : noyer de 2
mm ; Découpe, ajustage, super-ponçage, les teintes relevées par l’huile de
lin conviennent bien. Second chantier, les banquettes-cuir. Choix longtemps
prémédité, bien assorti au précédent. Troisième chantier, les rideaux. Encore
faut-il inventer des tringles (à rideaux). Là également, préméditation à partir
des stocks de tissu Art-Déco, disparu depuis la fermeture de Star-Tissu. Sans
provisions, c’était fichu ! (il m'en reste !)
la cabine côté conducteur à gauche |
Il faut maintenant tout coller à
l’intérieur, mais, ça me prend soudain, je pense utile de finir le châssis :
la colonne de direction restait à fixer, et j’avais noté (je prends des notes
en permanence) qu’il fallait une vis de 1,6mm. Elle ne passe pas , il faut
percer et re-tarauder : superbe, ça tient ! Tant qu’à faire, il
manquait la fixation de la colonne de direction, sur laquelle est ajusté le
volant, qui doit tourner quand le servo fait tourner la direction. C’est le
plus beau quand le volant tourne seul ! Voilà qui est fait, à part la fin
des faisceaux électriques, le châssis est (quasi) fini. Petit essai sur le chantier de
travail (au bout d’un moment, c’est fou les trucs qui traînent et qu’on n’a pas
le courage de ranger !)
Le châssis avance. Recule. Tourne à gauche ; à droite ;
Un créneau sur un tas de carton : magnifique travail de la suspension. Mes
suspensions sont très réussies, il faut absolument en poser sur tous les
modèles ultérieurs (ça me reprend !)
je me suis installé dans l'espace "linge" d'où le fer à vapeur |
Et l’impulsion survient. L’impulsion
irrésistible (dont on se mord les doigts après quand on a été trop vite) :
fixer la caisse sur le châssis, indispensable pour que tout soit d’équerre,
avant de coller l’intérieur où des jours pourraient s’apercevoir. En réalité, l’explication
tient au fait que si je veux électrifier les feux rouges arrière, il faut que
je colle les fils quelque part : impossible à faire si la caisse n’est pas
posée. Elle l’est.
Tout à l’envers, voilà qui est fait.
Je n’ose remettre à l’endroit, je le ferai…
…la prochaine fois
Ce sera en 2015 ! !
comme toujours, c'est un sacré bazar dessous ! |