« Nous n’avons
pas de planète B »
rappelle Nicolas Hulot hier
Dans l’émission « on n’est pas couché »,
Ruquier invite hier soir (hier dans la nuit plutôt) Nicolas Hulot. Le Président
de la République lui a confié une mission périlleuse : ambassadeur pour la
planète du réchauffement climatique. Objectif : préparer la conférence
mondiale, qui réunit à Paris dans douze mois, les 195 pays constituant la
Terre, pour décider de ... changer l’économie mondiale !
Nous en sommes convaincus
désormais, le climat change : les mélèzes bourgeonnent quinze jours plus
tôt chaque printemps, la végétation se déplace, et on verra désormais la vigne
monter en latitude, comme le pin maritime et aujourd’hui l’olivier. Le niveau
des océans monte, et la côte atlantique est fortement attaquée lors des grosses
marées d’hiver. La situation de sécheresse au Sahel et au Darfour s’aggrave,
privant d’eau et de céréales des populations obligées de se déplacer par
millions. Que peuvent faire ces populations ? Migrer vers les terres
tempérées où l’alimentation est garantie, l’Europe constituant pour eux la
Terre promise. La création inéluctable de pénuries alimentaires ne peut
qu’alimenter les conflits de demain.
Que fait-on au même moment :
multiplier les investissement du passé (l’aéroport de Notre Dame des Landes en
est un exemple parmi tant d’autres). Continuer de dilapider les terres
agricoles. Créer une relance européenne de 300 milliards sans la consacrer au remède :
poursuivre la création d’énergies alternatives durables, limiter le
gaspillage de l’énergie en isolant les logements). Dommage, quand le monde
consacre 650 milliards par an pour continuer de subventionner les énergies
fossiles, plutôt que tout arrêter, pour développer les énergies renouvelables.
Les solutions existent, puisqu’il
suffirait de mieux utiliser les phénoménales ressources financières actuelles.
Surtout si les Etats relançaient la taxe sur les échanges financiers.
Mais il en est de ce sujet comme
de tous ceux, pourtant proches dans le temps, qui restent non résolus : ne
serait-ce que les retraites complémentaires du privé dont le déficit devient
alarmant par exemple. A un moment où la dette augmente…de 460 millions par jour !
Par jour ! Je fais la multiplication : 104 milliards pour 2014 ; même chose pour 2015, et cela combien de temps encore ?
Est-il possible, dans notre Pays
dans les autres Etats du monde
de faire un peu de prospective ?
De tenter de solutionner les problèmes avant que les catastrophes ne
puissent plus être anticipées ?
Comme c’était le cas de Cassandre, Nicolas sidère son auditoire (pourtant
averti) par son argumentation
La majorité n’entend pas. Ne conçoit pas. Ce langage passe par-dessus
la tête de ses interlocuteurs
Tellement plus facile de parler indéfiniment des potins de la commère !