Premier jour de la semaine. Je me précipite chez FIAC : il y a là le spécialiste, François G. il sait manier le spectrographe, pour identifier ma peinture verte, la foncée, où je dois réparer des manques, notamment sur le sol une partie non peinte, rejoignant le futur tapis de sol. Pareil pour les portières, dans la partie restant peinte, entre les montants. Il me fabrique un pot sous pression de TF6742SPECTVO corrigé CT15736, coîncidence c'est une Ford HSP Meadow green. 400ml, à diluer avec du diluant spécial carrosserie.
C'est toujours le même miracle avec les spécialistes, François me dépanne, la Verte va retrouver sa perfection d'origine oubliée ! Je n'ai plus qu'à me plonger (à corps perdu) dans les retouches qui rendront la perfection à mon modèle. Tant qu'à faire, il me conseille la cire idoine à passer avec des tissus micro-fibres, ça vaut pour une vraie voiture, pareil avec les maquettes.
je fais l'inventaire des pièces incontournables :
tableaux de bord :
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j'en laisse un bien sécher
l'autre est sorti de presse, comparé à celui d'origine, c'est du costaud
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reste à adapter les cadrans sur une plaque d'alu gulloché
il n'y a plus qu'à les ajuster pile sur place enfilés sur la colonne de direction
des plaques en question, j'en ai pile pour les 8 portières
j'attends le U laiton d'EldeModelbau en Allemagne pour découper les toits
les phares de Miami manquants, avec les manivelles de vitres, sont payés, mais sans les taxes qui vont s'ajouter à l'arrivée... mais je suppose que le transport va mettre un mois et demie : avec Trump, les avions vont sacrément moins vite pour exporter en Europe !
entre-temps je me mets aux patrons, deux exemplaires à découper, ajuster et coller
puisque j'ai reçu la colle de Rougier et Plé
ensuite ce n'est qu'une question de patience et de persévérance :
l'enjeu vaut le coup : trois nouvelles Citroën 1927
décapotées :
à bientôt !
dans les feuilletons, le Commissaire reste dans son bureau
et ne cesse de demander à ses troupes: -"tenez moi au courant" !
sinon, il ne sait rien, et ne peut rien dire au Procureur, qui exige (mauvais) : -"tenez moi au courant" !
sauf quand l'équipe va sur le terrain, se confronter aux malfaiteurs
alors le Commisssaire sort son pistolet
et passe en tête face au danger, car c'est le Chef, il doit être en tête de ses troupes !
alors comme je suis le Chef, je sors mes pinceaux
et passe à l'action
ça va être assez rapide maintenant que je dispose des fournitures
et de la précieuse peinture verte de François !
-"je vous tiens au courant" !
l'orgue est un sport complet
puisqu'en équilbre sur les deux fesses, parfois en chaussettes,
Jan Liebermann joue avec ses quatre membres, les deux pieds compris
en fait pendant ce temps je fignole ma collection, refais une soudure, change une pile, charge un accu
on peut même dire que parfois, j'en fais quatre à la fois !
Jan Lieberman vu de l'autre côté, sur le même air
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