lundi 30 septembre 2024

Je veux réhabiliter deux femmes : Marylin Monroe, et Johanna Bonger

 l'Histoire a très souvent zappé l'influence des épouses

et attribué à tort leur action à leur époux

tenez Théo, le frère de Vincent Van Gogh

c'est lui qui aurait écrit à l'artiste, l'aurait soutenu financièrement, et est inhumé à côté de lui

... et Johanna, son épouse, alors ?


Son nom de jeune fille ? Johanna Bonger, c'est principalement grâce aux efforts de cette femme et à son travail que nous avons la possibilité d'admirer Vincent Van Gogh, l'un des plus grands artistes de tous les temps.

Nous connaissons tous l'histoire tragique du génial Vincent Van Gogh. Mais les faits ne sont pas si évidents. Vincent avait un frère, Théo, l'un des rares liens et affections. Personne ne parle jamais de cette femme, Johanna Bonger, qui a épousé Théo en 1889, et qui était donc la belle-sœur de Vincent.

La famille Van Gogh n'a jamais eu de chance et elle s'est retrouvée veuve, après seulement deux ans de mariage, n'héritant que d'un trou d'appartement à Paris avec quelque 200 œuvres de son beau-frère, sans valeur, et on lui a même conseillé de s'en débarrasser pour libérer de l'espace. Mais elle ne l'a pas fait. Elle a commencé à publier toute la correspondance entre son mari et son frère, et non seulement elle a joué un rôle clé dans l'amélioration de la réputation de son beau-frère, mais elle a sauvé son oeuvre.

Merci Johanna !

PS : voici la fiche Wikipedia, qui détaille les actions de Johanna pour faire connaitre son beau-frère... qui l'a très peu vue, et donc jamais représentée ... en peinture ...! 

Johanna Gezina van Gogh, née Bonger (Amsterdam, 4 octobre 1862 - 2 septembre 1925, Laren, en Hollande-Septentrionale), est l'épouse de Théodore van Gogh et la belle-sœur de Vincent van Gogh. C'est elle qui après leur mort crée la renommée du peintre, en gagnant peu à peu l'appui de marchands d'art. Elle se remarie en 1901 avec le peintre Johan Cohen Gosschalk.



Elle est la cinquième des sept enfants d'un assureur calviniste hollandais, Hendrick Bonger. Elle est élevée dans une atmosphère cultivée et musicale, mais austère ! Presque tous les soirs, la famille se réunit pour jouer de la musique de chambre. Johanna devient une pianiste accomplie. Contrairement à ses sœurs aînées, elle a la permission de poursuivre ses études, jusqu'à la licence d'anglais. Elle passe quelques mois ensuite comme bibliothécaire au British Museum de Londres.

Elle tient un journal intime depuis l'âge de dix-sept ans, ce qui est une source importante dans la connaissance de la vie de Vincent van Gogh et de l'ambiance de cette époque. À vingt-deux ans, elle devient professeur d'anglais dans un pensionnat de jeunes filles d'Elburg, puis au lycée de jeunes filles d'Utrecht. C'est à cette époque qu'elle est présentée par son frère Andries (qui fréquentait des artistes français, dont un peu plus tard Odilon Redon) à Théodore van Gogh, au cours d'un séjour à Amsterdam.

L'année suivante au cours d'un nouveau séjour à Amsterdam, Théodore fait sa demande en mariage. La jeune fille est étonnée, car elle le connaît à peine et le repousse dans un premier temps, avant d'accepter quelques mois plus tard. Ils se marient à Amsterdam, le 17 avril 18s elle s'installe chez son mari à Paris. Elle donne naissance à un fils, Vincent Willem, le 31 janvier 1890. C'est pour célébrer cette naissance que Vincent van Gogh, (qui a été choisi comme parrain), peint Amandier en fleurs (musée van Gogh), alors qu'il est toujours interné à l'asile du docteur Peyron à Saint-Rémy-de-Provence. Il se suicide six mois plus tard le 29 juillet 1890, suivi dans la mort par Théo, qui succombe à la syphilis six mois plus tard, lui aussi, le 25 janvier 1891 à Utrecht, à l'âge de 33 ans.

voilà pourquoi Amandiers en fleurs est peint en Arles, et qu'alors Vincent est éloigné de son neveu Vincent !


La jeune veuve se retrouve en possession d'une importante collection de tableaux (qui à l'époque n'étaient pas cotés) réunie dans leur petit appartement de Paris par Théodore qui regroupait notamment des œuvres de Monticelli et de Gauguin ayant appartenu à Vincent, et les toiles de Vincent, ainsi que des croquis et dessins.... quand j'y pense ... j'en rêve ! quelle collection ! 

Johanna quitte Paris et s'installe avec son bébé à Bussum, près d'Amsterdam. Elle vit de traductions d'anglais et de français, ainsi que d'une pension de famille qu'elle ouvre. Elle s'inscrit en 1894 au parti travailliste, où son frère Willemnote s'était fortement impliqué. Elle se remarie en 1901 avec le peintre Johan Cohen Gosschalk (1873-1912) et s'installe avec lui en 1903 à Amsterdam.

Ayant pour but de mieux faire connaître la peinture de Vincent van Gogh, elle organise — en partie à ses frais — des expositions qui lui sont consacrées. La plus importante de cette période est celle de 1905 qui a lieu au Stedelijk Museum d'Amsterdam et qu'elle finance elle-même. Plus de 2 000 visiteurs se pressent pour voir 457 œuvres de Van Gogh. 

Déjà Paul Cassirer et son cousin Bruno en avaient organisé une restreinte (la première jamais consacrée à l'artiste) dans leur galerie de Berlin, au tournant de l'hiver 1901-1902. Paul Cassirer va aider Johanna à organiser d'autres expositions, notamment à celle de la Sécession viennoise de Munich et à celle de la Sécession viennoise de Berlin, ainsi qu'au musée Folkwang de Essen, en 1912. Ses œuvres sont présentées aussi à l'exposition de la Sonderbund de Cologne en 1912.

La première exposition de Van Gogh aux États-Unis se tient en 1913. D'autres expositions se tiennent après la Première Guerre mondiale et la cote du peintre s'élève à New York, à Londres et à Paris. De 1916 à 1919, Johanna Bonger vit à New York chez son fils (elle était de nouveau veuve depuis 1912).

Son rôle est fort important dans la manière dont elle met les marchands d'art de l'époque en rapport avec l'œuvre de son défunt beau-frère. Elle ne vend pas de tableaux et peut ainsi contrôler le prix des toiles en circulation. Elle organise, ou soutient, des expositions capitales, où elle montre sa collection. Celle-ci — longtemps restée dans la famille — est à la base de la collection du musée van Gogh d'Amsterdam. 




C'st en 1914 qu'elle fait transférer la dépouille de Théo van Gogh au cimetière d'Auvers-sur-Oise à côté de la tombe de Vincent. Un lierre (symbole de fidélité) pousse sur les deux tombes, comme pour réunir les deux frères dans l'éternité. Ce lierre provient du jardin du docteur Gachet.

De plus Johanna van Gogh-Bonger a réuni, mis en ordre et édité la correspondance de Théo et de Vincent van Gogh qui est publiée intégralement pour la première fois en 1914 (après une première édition partielle en 1906 éditée par les soins de Paul Cassirer). Une première traduction partielle n'est publiée qu'en 1937 en français. Elle s'occupe de la traduction anglaise, comprenant une biographie publiée en 1927. Dès lors la connaissance de la vie et du travail de Vincent van Gogh s'éclaire d'un jour nouveau.

Johanna van Gogh-Bonger meurt le 2 septembre 1925, l'âge de 62 ans, elle laisse un fils et quatre petits-enfants.

La famille (qui avait formé une fondation Van Gogh en 1960 dans le but d'ouvrir un musée) vend en 1962 le restant de sa collection (plus de 200 tableaux et 400 dessins), ainsi que des tableaux de Gauguin et toutes les lettres de Vincent à l'État pour quinze millions de florins. Le musée van Gogh est inauguré en 1973.



pareil Marilyn  !

on aurait tendance à la faire passer pour une écervelée !


On raconte que Marilyn Monroe, avec sa charmante candeur, a dit un jour à Einstein : « Nous pourrions avoir un bébé ensemble. Il serait aussi beau que moi et aussi intelligent que toi ». Ce à quoi le père de la relativité aurait répondu : « Et s'il héritait de mon apparence et de ton esprit ?". On ne savait pas encore à l'époque (la preuve a été faite plus tard) que le QI de Marilyn Monroe était de 165, soit cinq points de plus que celui de « l'un des plus grands génies de tous les temps ». Marilyn Monroe (Norma Jeane Baker, 1926-1962) était une grande lectrice. Elle possédait chez elle une bibliothèque d'un millier de livres et passait de nombreuses heures à lire des œuvres littéraires, de la poésie, du théâtre et de la philosophie. Outre une grande joie de vivre, elle avait un esprit curieux et une soif inextinguible de connaissances.

Voici quelques-unes des merveilleuses citations de cette femme incroyable :

« L'une des meilleures choses qui me soient arrivées, c'est d'être une femme. Toutes les femmes devraient se sentir ainsi.

« Les chiens ne mordent pas. Ce sont les gens qui mordent. »

« Je n'ai pas l'impression d'être au printemps. Je me sens comme un automne rouge et chaud. »

« Riez quand vous êtes triste. Pleurer est trop facile. »

« Personne ne m'a dit que j'étais belle quand j'étais enfant. Il faut dire à tous les enfants qu'ils sont beaux, même s'ils ne le sont pas. »

« Il vaut mieux être seul que malheureux avec quelqu'un.





« L'imperfection est la beauté et la folie est l'éclat. Il vaut mieux être ridicule qu'ennuyeux. »

« Les déceptions vous font ouvrir les yeux et fermer le cœur. »

« Je suis un enfant dans un grand monde qui cherche quelqu'un à aimer.

« Je n'ai jamais quitté quelqu'un en qui je croyais.

« Je n'ai jamais trompé personne. Parfois, je laisse les hommes faire leurs propres erreurs. »

« Si j'avais suivi toutes les règles, je ne serais arrivée à rien. »

« Il est plus facile d'aimer un homme que de vivre avec lui. »

« Ne baisse pas la tête, garde le front haut et souris, car la vie est une chose merveilleuse et tu as de nombreuses raisons de sourire. »

J'ai tenté de creuser l'histoire de Marylin et d'Einstein : elle avait 20 ans, quand lui : 70 ! 

Je cite Edouard Launet : "Un collectionneur américain affirme détenir trois lettres (une manuscrite, deux tapées à la machine et signées) qu’Albert Einstein aurait envoyées à Marilyn Monroe. Selon cet homme, le physicien et la starlette auraient entretenu une correspondance de 1949 à 1951. Il prétend même qu’ils se seraient rencontrés. C’est Marilyn qui aurait entamé cet échange en écrivant un jour au savant pour lui demander une photo dédicacée.

Avant d’examiner le contenu de ces lettres, il est nécessaire de s’interroger sur leur authenticité, laquelle n’est pas formellement démontrée à ce jour. À la fin des années 40, Marilyn et l’actrice Shelley Winters partageaient un appartement à Hollywood. La seconde a rapporté dans ses mémoires que la première avait une fascination pour Einstein : le physicien faisait partie – avec Ernest Hemingway, Jean Renoir, John Huston et quelques autres – des hommes avec qui Marilyn aurait aimé coucher. Winters se serait moqué de sa colocataire, lui disant : « Marilyn, aucune chance que tu puisses coucher avec Albert Einstein. C’est le plus célèbre savant du siècle, et en plus c’est un vieux. » Sa colocataire aurait répondu : « Aucune importance, il paraît qu’il est très en forme. »

Monroe avait dans ses maigres affaires de starlette une photo d’Einstein avec cette dédicace manuscrite : « À Marilyn, avec respect, amour et gratitude, Albert Einstein. » Cependant l’acteur Eli Wallach, qui connaissait l’entichement de Marilyn pour le physicien, a affirmé dans une interview que c’est lui qui avait offert cette photo à son amie et que cette dédicace était de sa main ; il aurait voulu ainsi se moquer du béguin de son amie.

Au bout du compte, si une correspondance Monroe/Einstein reste bien improbable (on n’a en tout cas pas retrouvé l’ombre d’une lettre de Marilyn dans les archives d’Einstein conservées à l’université hébraïque de Jérusalem), rien n’exclut la possibilité de son existence.

La première lettre, datée du 17 avril 1949, se résume à ces mots :

Mademoiselle,

Merci de votre courrier du 4 avril dernier. J’aurais volontiers accédé à votre demande si vous n’aviez joint à votre lettre votre propre photo, où je découvre une jeune fille ravissante qui n’a sans doute rien à faire du portrait d’un vieux monsieur comme moi [à l’époque Einstein a 70 ans, Marilyn 20]. Je garderai précieusement votre image mais ne vous encombrerai pas de la mienne. À défaut, je joins à ce courrier une photo du campus de Princeton où je travaille. C’est un endroit calme et charmant.

Bien vôtre,

Albert Einstein

La deuxième, expédiée l’année suivante, semble indiquer qu’une certaine intimité s’est nouée entre les correspondants. En voici deux extraits :

Chère Marilyn,

[…] Non, résumer la théorie de la relativité en quatre phrases m’est impossible, pardonnez-moi. Et ce sont au moins quatre pages qui me seraient nécessaires pour décrire l’émotion qui m’a saisi en découvrant la photo glissée dans votre dernière lettre. Ma première femme Mileva avait des seins pareils aux vôtres, je l’appelais mon petit chameau, Mein kleines Kamel. Moi, en ce moment, je me sens plutôt dromadaire. Et ne me demandez pas de vous expliquer cette histoire de bosses ! […]

Je n’ai plus vraiment la tête à mon travail en ce moment. Je suis vieux, je n’ai plus beaucoup d’idées. Le souffle de jeunesse qui me parvient dans vos lettres m’en donne de nouvelles, mais je doute que celles-là soient susceptibles de faire beaucoup progresser la physique. […]

La troisième, enfin, est la plus étonnante :

Ma petite Mona,

Je ne comprends rien à Hollywood, et vous ne comprendriez certainement pas grand-chose à Princeton. Alors notre enfant, que comprendrait-il de ce pays ? Quel sort ce monde lui réserverait-il ? Vous l’imaginez avec votre beauté et mon intelligence, mais pensez un instant que ce soit l’inverse qui se produise. Je ne veux pas dire par là que je vous considère comme une idiote et que je me vois comme un génie. Si je fascine quelques esprits simples, cela provient sans doute du désir – irréalisable pour beaucoup – de comprendre quelques idées que j’ai trouvées, dans une lutte sans relâche, avec mes faibles forces. Et si beaucoup sont à vos pieds, c’est d’abord à votre beauté que vous le devez, n’est-ce pas ?

Je vous en prie, ne parlons plus de ceci.

Votre,

Albert

Cette dernière lettre tendrait à accréditer la thèse d’une liaison (car la rumeur en court aussi) entre le savant et la starlette. On ne prête qu’aux riches : Marilyn a eu d’innombrables amants et Einstein au moins une dizaine de maîtresses. L’aventure de ce dernier avec la Russe Margarita Konenkova est la plus documentée puisque sa correspondance avec cette femme, épouse d’un sculpteur chargé de faire un buste en bronze du physicien, a été dispersée aux enchères chez Sotheby à New York. Il se trouve que Konenkova était aussi une espionne à la solde de Moscou, comme quoi la vie d’Einstein était plus mouvementée qu’on ne l’imaginait. Alors, dans le fond, pourquoi pas Marilyn Monroe ?