samedi 28 septembre 2024

Départ des Monarques du Lac Erié vers Mexico



Sympa Jean-Marie ! il est photographe à Cleveland. Et il vient d'observer le décollage des Monarques depuis le Lac Erié. Il nous le fait partager. Cela signifie que, depuis les années où le Futuroscope de Poitiers nous faisait participer à cette migration spectaculaire dans un hélico virtuel, dont le plancher était remplacé par du verre, ce phénomène continue. D'abord au Canada les Monarques ont pu éclore, se nourrir, et se multiplier sans encombre puisqu'ils restent nombreux. Ensuite, parcourant des distances phénoménales pour leur taille, ils volent en groupe vers le Sud.




Les aviateurs apprennent que le froid du matin est maximum 30 minutes après le lever du jour. Il faut que les papillons se réchauffent avant de décoller, à un signal inaudible pour nous, tous ensemble, quand leur corps est assez réchauffé pour faire battre leurs ailes.

Jean-Marie commente :

"Magic of the monarch migration from Tuesday.

"Hundreds of butterflies flew over Lake Erie from Canada on their journey to the oyamel fir forests in Mexico. Lucky for us, the rain in Cleveland stopped them from continuing on and allowed them to roost in clusters like this.

"Lake Erie is 30 to 50 miles across, and the monarchs cross that distance in less than a day by using a combination of powered flight and gliding flight".






c'est par ces évènements que l'on a l'impression

qu'il est encore possible de sauver la planète

merci Jean-Marie de nous avoir montré tes papillons !

être écologiste n'est pas que parler

c'est aussi vivre dans la Nature

surtout au Canada ! 

---o---

voici la France telle que nous nous voyons, et surtout comment les autres nous voient


Les scores financiers annonçant une dette de 3.228,4 Milliards, dont se moquent apparemment et le Président, et l'ex-écrivain-(coquin) qui faisait croire qu'il suivait les Comptes de la Nation, assisté par 600 Enarques payés davantage que le Président lui-même (j'ai zappé son nom, je crois qu'il se prénomme Bruno...), déclassent le Pays des Droits de l'Homme, et conduisent la Chine à imposer des textes dans nos Musées rayant les mentions de l'existence du Tibet, devenu colonie chinoise, ce que nos Fonctionnaires (dont les parents ont pu collaborer avec les Allemands, et notre Police envoyer des Juifs dans les camps) exécutent avec zèle, n'étant apparemment pas managés par quiconque leur donnerait des consignes d'indépendance au Gouvernement ! (1)

la France pour la Chine c'est donc du cognac et des fromages :
pour faire obéir la France, et lui vendre des voitures électriques,
il suffit de menacer de taxes d'importation énormes sur le cognac,
et toutes les légendes du Musée-Chirac sont réécrites rubis sur l'ongle
sous la dictée de nos supérieurs.

j'ai honte pour le Président ; dans d'autres temps
il se serait fait hara-kiri ou seppuku

ou mieux le inseki jisatsu : "suicide pour éviter la honte" 



voici le plus long parcours terrestre du monde

en marchant bien 8 heures par jour, cela demande 15 mois ! 



les Monarques  canadiens vont voler 3.540 Km

sans aucun rejet de carbone ! 

je suis surpris que personne ne trouve cela remarquable ! 

sauf Jean-Marie... et moi ! 

j'ai écrit ces lignes, autrefois...


c'était une photo de l'arrivée
il se peut qu'il y en ait moins ?
j'espère que les Jean-Marie mexicains vont nous donner des nouvelles ! 


PS (1) : je n'ai appris cette information ahurissante que récemment, même si le Figaro l'avait dénoncée le 6 septembre

quand je pense à la difficulté de faire exécuter un tel boulot par des Fonctionnaires
le fait qu'ils aient fait refaire toutes les étiquettes montre leur dépendance aux ordres de Pékin
voilà pourquoi j'en suis ahuri !

je relis l'article de Pierre-Antoine Donnet pour être certain d'avoir bien lu



dans la famille de mon épouse, un oncle produisait du cognac
nombreux dans la famille en ont gardé, puis tout bu...ce qui me conduit à ce petit mot :

Chers Producteurs de Cognac,

je respecte vos pratiques, mais m'interroge sur les contreparties
certes uniquement culturelles (pour le moment)
que notre Nation qui prône la Liberté vous conduit à accepter

il faut désormais boire avec modération. 
mais peut-être faudrait-il ... en "même temps"

trahir notre Culture et notre Liberté avec davantage de

prudence et circonspection :

si la trahison réussissait, on ne s'en rendrait pas compte et donc on ne pourrait l'appeler trahison.

et dans les rares occasions, on trempe ici nos lèvres dans l'Armagnac du coin,

en hommage à d'Artagnan et aux Gersois voisins

... nous méfiant un peu de vous !

ne vendez pas notre âme avec votre Cognac ! 
les Monarques sont ici arrivés à El Rosario, dans leur réserve de biosphère, dans l’État du Michoacán. Ces insectes migrateurs hivernent dans les mêmes forêts de sapins oyamels que les générations passées


PS : pour approfondir : "Si le monarque n'est ni le plus le grand, ni le plus flamboyant papillon d'Amérique du Nord, aucun autre insecte et très peu d'espèces animales fascinent autant. Ses voyages créent du lien entre les hommes, des ponts entre les générations et les frontières entre États, et même, dit-on, entre la vie et l'au-delà. Chaque année, lors du jour des Morts, certains Mexicains voient ainsi dans les monarques migrateurs des âmes en vol. Et durant les jours qui ont suivi le 11 septembre 2001, des sauveteurs dans le sud de Manhattan ont interprété le survol des tours en ruines par des monarques comme un symbole de survie et de renaissance. « Dire que ce papillon est "emblématique" n'est pas juste une façon de parler, insiste Colomba Gonzalez-Duarte, anthropologue à la NewScool for Social Research, à New-York. Pour les Nord-Américains, c'est l'insecte qui traverse les frontières, pour qui rien n'est impossible. »

Bien avant que quiconque ne prenne la mesure des distances parcourues par les monarques d'Amérique du Nord, les gens célébraient leurs apparitions périodiques. Le poète et romancier Homero Aridjis, qui évoque dans ses mémoire son enfance pendant les années 1940 et 1950 dans le Michoacán, au centre du Mexique, écrit que le vent d'automne « apportait avec lui des flots de papillons ». Homero et ses amis grimpaient jusqu'à un pâturage dans la montagne pour observer le spectacle captivant de leur arrivée dans les sapins. 

Dans les années 1950, le zoologiste canadien Fred Urquhart et son épouse, Norah, ont fondé l'Insect Migration Association, amorçant une longue tradition de recherche participative sur les monarques. Pendant les décennies suivantes, l'association a recruté environ 3.000 bénévoles pour attraper des papillons et les marquer d'une minuscule étiquette sur laquelle était écrit : « À envoyer au département de zoologie, université de Toronto, Canada ». Grâce aux données  collectées, le couple a pu avancer l'hypothèse que les monarques passaient l'hiver au Mexique, mais sans savoir où exactement. En 1973, après avoir publié un appel volontaire dans un journal de Mexico, ils ont reçu un courrier de Kenneth Brugger, un expatrié américain. Sa femme Cathy, aujourd'hui Catalina Aguado Trail, s'intéressait de près aux papillons, et notamment aux monarques, depuis son enfance dans le Michoacán. Elle acceptait de prêter sa connaissance de l'espagnol et de la région à la quête des sites d'hivernage de l'insecte. 

La chenille du monarque se nourrit exclusivement d’asclépiades toxiques. Elle en consomme jusqu’à 200 fois son poids durant sa croissance. Cette toxicité, transmise aux papillons, constitue leur principale défense contre les prédateurs.


Par contre, la difficulté, est la survie de cette plante. L’avenir des monarques nord-américains est jugé tellement préoccupant que l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a décidé de classer à la fois les populations de l’Est et l’Ouest dans la catégorie « vulnérable ». Leur protection au titre de la loi fédérale sur les espèces en danger (Endangered Species Act) est actuellement à l’étude. Un nouveau statut dont les personnes qui ont assisté à leur déclin espèrent qu’il se traduira par une action internationale à long terme : c’est le cas de Karen Oberhauser, directrice à la retraite de l’arboretum de l’université du Wisconsin à Madison. Elle étudie les papillons monarques depuis les années 1990 et estime que, depuis 2014 – année de dépôt du premier dossier pour la protection du papillon au titre de la loi américaine –, l’espèce a reçu davantage de soutien des autorités publiques et des scientifiques. « L’investissement de l’État fédéral a tout simplement grimpé en flèche, ce qui s’est révélé essentiel », note-t-elle.

PS (2) : je suis confus de tenter d'imiter l'ex-Ministre-des-Comptes-déficitaires que je critiquais tout à l'heure. Jamais je ne pourrai égaler ses talents en toutes choses, y compris le mensonge. Mais ce billet est l'occasion pour moi de vous montrer une peinture que j'avais soigneusement cachée : elle montre une Mexicaine qui aime tellement les papillons, que son parfum (au sapin) a attiré trois Messieurs sur ses fesses. Peut-être les comptables de Bercy apprécieront cette toile, qui heureusement (pour les enfants) cache l'essentiel ?


et ainsi, je puis féliciter les lecteurs (et lectrices), 

qui seront allés(es) au bout de ce billet ... écologique !



écoutez (si vous voulez) Paco de Lucia

à la guitrare


PS (3) : "le grand remplacement", vu par une journaliste canadienne, dans le 18è arrondissement, 14mn28s
les migrants arrivés sur la Terre des droits de l'Homme revendiquent d'être chez eux, et s'inquiètent que les Français soient racistes. Ils ne voient pas pourquoi le port du voile présenterait un quelconque inconvénient, et voilà arriver les religieuxes en coiffe, je n'en ai pas vu depuis bien longtemps dans ma rue ! 

                                          https://www.youtube.com/watch?v=UJK53_VnRkA


PS (4) : "les trois singes de la dette" : ils deviennent en France : aveugles ; sourds et muets


...l’analyse qui suit ventile entre quatre causes principales l’accroissement de la dette publique de 839 milliards d’euros (Md€) entre la fin 2017 et la fin 2023, dont 765 Md€ de déficits publics et 74 Md€ d’accroissement d’actifs (voir le tableau 1). Elle éclaire ainsi sur ce qui s’est passé avant cette période, car la principale origine récurrente de l’endettement, le poids des retraites, était.../...C'est ainsi que le Maire de Pau avait raison : les retraites largement déficitaires, payées à crédit par l'Etat, et il est nécessaire d'introduire enfin, comme pour le régime des Fonctionnaires, avec PREFON-Retraite, une retraite par investissement à points dans des fonds souverains Français.