dimanche 11 juin 2017

T.is back !

A un certain niveau d'études, les étudiants doivent passer du temps à l'étranger. Voir des mondes différents. Echanger entre eux grâce à l'anglais courant. Devenir bilingues. Se familiariser avec la langue locale (niveau A1 minimum) pour devenir tri-lingues. Et revenir transformé, citoyen du monde, sachant voyager, optimiser les coûts (prendre l'avion comme une seconde nature), assumant mieux leur fin d'études, avant ... d'en poursuivre d'autres ... pour devenir docteur, au moins !

On a eu droit l'autre jour un exposé en suédois extra, à mourir de rire. En baissant la voix et en modifiant un peu, on entend l'accent belge. Quant aux filles canadiennes..., leur accent, un vrai "tue l'amour" (dans le texte).

Notre Président nous conforte dans ce cycle d'apprentissage du monde, lui qui, ce qui ne s'était pas vu depuis des lustres, s'exprime en Anglais, comme le font nos jeunes étudiants, puisqu'on ne leur en demande pas moins : voilà un Chef d'Etat qui a le niveau de nos diplômés, qui est jeune, on comprend qu'il fasse confiance, en renouvelant ces anciens-endimanchés qui ne savaient pas toujours s'exprimer bien en Français, et recouraient à une traductrice simultanée pour échanger avec leurs homologues. Bref !


Nous venons de visiter O., qui revient de Limerick, en Irlande : en partant elle a pris les avions officiels Toulouse-Londres-Limerick, 250 Euros. Rompue aux transports sur place, elle est revenue en direct atterrir dans un petit aéroport de Bretagne pour un prix réduit du tiers, elle a appris à voyager, et nous raconte tout ça avec un léger accent anglais.

Même chose avec T, qui nous revient de Suède, Linköping University. Il a eu très froid, la vie était très chère, les produits d'alimentation sont importés, pas de viande rouge, mais poulet et poisson. La bière se consomme au-dessous de 2,5°, et pour la bière normale, il faut l'acheter dans les magasins spécialisés dans la vente d'alcool. Il a beaucoup marché à pied, faute du vélo acheté puis volé, il n'a donc pas eu à le vendre en repartant. Il a voyagé en Laponie, a fait du scooter des neiges, accident pas grave en roulant à fond, a visité Varsovie à pied, la petite sirène à Copenhague, tourné un clip de télé en canot à rames, le tout en suivant les cours universitaires bien entendu.

Il m'a autorisé à publier son devoir concluant son cours sur les capteurs chimiques. Le titre est inhabituel, l'objectif étant de faire rire la Professeure (je n'arrive pas à tomber dans le langage officiel qui impose Maitresse de stage), tout en proposant un process d'analyse sérieux de Contemporary Sensor System. Il a eu la note maximale.

La cinquième et dernière année d'INSA commence dès maintenant par un stage d'été lundi, qui se poursuit par la rentrée de septembre. Il faut trouver un logement à Toulouse,


il fait aussi chaud ici qu'il faisait froid là-bas !

bonne chance 

au prochain Ingénieur du monde...

...breveté suédois !









on la lance cette start-up ?

l'engin se porte à la ceinture, avec un tube relié aux fosses nasales
pour vérification