mercredi 10 juillet 2024

Mona Lisa au Prado !

 

voici ce que je découvre ... douze ans après :

une Mona Lisa ... espagnole ! 

je cite avec sa permission Christophe Carmarans en 2012 !

Elle est âgée de plus de 500 ans, voit passer des millions de visiteurs tous les ans et continue de fasciner le monde de l’Art. La Joconde et son sourire énigmatique défraient de nouveau la chronique mais, cette fois, c’est une copie qui agite le milieu artistique, une Mona Lisa exposée depuis 1819 au Musée du Prado, à Madrid. Des dizaines de copies du plus célèbre tableau du monde ont été peintes depuis la création de l’original par Léonard De Vinci à Florence entre 1503 et 1506. Néanmoins, celle du Prado a cela de particulier qu’elle a été réalisée à la même période et dans le même atelier que celui du maître.

Mona Lisa du Prado : le paysage a été masqué en noir !

La copie de la Joconde dormait dans les réserves du Prado !

un peu de diluant ... le paysage réapparaît !

Intervient une autre experte : Isabelle Chenu

Jusqu’alors, personne ne s’était rendu compte que la Mona Lisa exposée au musée du Louvre à Paris avait une authentique sœur jumelle. Et pour cause : l’arrière-plan de son alter ego madrilène avait été volontairement noirci (probablement au milieu du XVIIIe siècle par effet de mode ou de style), si bien que la paysage bien particulier du tableau était devenu invisible, laissant croire à une énième imitation (des dizaines de répliques ont été peintes dès les XVIe et XVIIe siècles).



Ce n’est que récemment, après un nettoyage méticuleux de la « Mona Lisa espagnole », que l’incroyable ressemblance entre les deux tableaux a sauté aux yeux des experts. Des analyses approfondies à l’aide de rayons X, infrarouges et ultra-violets ont permis de découvrir de grandes similitudes dans les travaux préparatoires de l’exécution des deux œuvres dont les dimensions sont pratiquement identiques (77 x 53 cm au Louvre, 76 x 57cm au Prado).

Attendez, voyez ce qui était caché dessous  ! 

une Mona Lisa tous sourires, justifiant la nouvelle interprétation : Monna, la Madone au sourire ! ! 

Ainsi, alors que l’on croyait que le bois du tableau du Prado était en chêne, très peu présent en Italie au XVIe siècle, il s’est avéré être en noyer, un bois présent en Toscane à l’époque, même si celui utilisé par Léonard De Vinci pour sa Joconde était en peuplier. Ce que ces analyses ont également prouvé, c’est que les deux tableaux avaient été peints non seulement à la même période mais aussi dans le même atelier. Les experts sont même en mesure d’affirmer que l’auteur de la copie est soit Andrea Salai, soit Francseco Melzi, deux des plus proches élèves du maître.

L’un ou l’autre ont donc également eu pour modèle la fameuse Lisa Gherardini, épouse du marchand d’étoffe florentin Francesco del Giocondo. La Joconde espagnole apparaît d’ailleurs plus jeune que l’authentique et le paysage plus lumineux, des différences qui s’expliquerait par le fait que le tableau qui se trouve au Louvre est assombri par le vernis, qui a fini par jaunir. La Mona Lisa du Prado arbore également des habits plus chatoyants que ceux de la Joconde française dont on s’est longtemps demandé si elle ne portait pas le deuil. 

Une illustration ingénieuse réalisée par le site internet du Figaro (voir ci-dessus) permet d’ailleurs de comparer les deux œuvres mises côte à côte et de voir à quel point l’inspiration est similaire. Reste la technique qui, elle, demeure inimitable. « La copie du Prado est une très belle peinture », reconnaissait le conservateur des peintures italiennes du Louvre Vincent Delieuvin dans les colonnes de La Croix, « mais celle de Léonard De Vinci est exceptionnelle et d’un raffinement cent fois supérieur avec ses effets de sfumato (évanescence), ses transitions de l’ombre à la lumière très subtiles qui donnent vie et mouvement aux formes  ». Vincent Delieuvin peut dire ce qu'il veut, je préfère Mona Lisa du Prado !

                                                                  De Vinci inimitable ...

...  est-ce si sûr ?

il suffit d'introduire le nombre d'or dans la perspective



elle rit, Mona

elle a décidé de partir à la plaja...






en Espagne ! 




PS (1) : je suis finalement très accro à Mona Lisa, la preuve :



nombreuses les femmes qui s'incarnant en Mona
rendent Mona Lisa éternelle




PS (2) : souvenez-vous de cette information du 11 mai dernier  ! 

Une découverte d'une grande importance. La géologue et historienne Ann Pizzorusso a affirmé avoir découvert le paysage derrière la Joconde, peinte par Léonard de Vinci, rapporte BFMTV, samedi 11 mai. Cette femme assure qu'il s'agit de la ville de Lecco, sur les rives du lac de Côme qui se situe dans la région de Lombardie, au nord de l'Italie. « Je suis tellement excitée par ma découverte », a-t-elle confié au quotidien britannique The Guardian. Ann Pizzorusso explique que Léonard de Vinci a dessiné le pont Azzone Visconti, construit au XIVe siècle à Lecco. « Nous savons par ses carnets qu'il a passé beaucoup de temps à explorer la région de Lecco et le territoire plus au nord », détaille l'historienne.

Je reconnais n'être jamais insensible à la parole d'une belle Italienne, et je la retrouve sur place, brillante et documentée, la rencontre avec un bel esprit est toujours féconde pour votre serviteur.


elle m'explique là où il faut regarder


 je lui montre mon propre agrandissement du tableau du Prado


étonnant, non ?

on se dit (chacun dans sa tête) qu'on devrait se rendre au Prado ?

y aller à deux rentabliliserait le voyage, non ?

me voilà embarqué avec Ann, pour filer à Madrid !

ma meuf va encore me reprocher de trop me fatiguer ?

pourtant, c'est une très sérieuse 

question d'Art, non ?


PS (3) : la suite quand on s'intéresse à Andrea Salai, et Francseco Melzi, deux des plus proches élèves du maître, pourrait être pleine de rebondissements : quand on observe leurs oeuvres, on trouve souvent à l'arrière plan les mêmes montagnes aux mêmes pointes aîgues : .


et si en diluant le noir on trouvait les fameuses montagnes ?

 on n'a pas fini de chercher, 
avec Ann Pizzorusso  !

ça va être dingue pendant les J.O


... mieux vaut lire la Gazette des Arts de BABO !