lundi 22 juillet 2024

Les moulins à vent de Nashtifan (5)




C'est parce qu'ils sont anciens et représentent les ancêtres des éoliennes que les complotistes (toujours eux) les ajoutent dans leurs arguments prétendant que les civilisations antérieures à la nôtre se débrouillaient très bien sans électricité et autres combustibles fossiles. Ils nous mettent des photos avec des engrenages en laiton passés dans l'eau de mer pour nous faire croire à des mécanismes sophistiqués, il n'en est rien : ce sont de simples aubes verticales mal foutues en vieux bois, mais elles font tourner des meules en pierre, comme dans un moulin puisque ce sont des moulins. Et avec, les mecs encore bosseurs fabiquent de la farine, pour peu que des agriculteurs sèment et récoltent des céréales, ce qui n'est pas près de continuer longtemps si on leur interdit tout amendement un tant soit peu artificiel, laors que le pays a l'air sec comme un désert.



Il y a plein de touristes pleins de tunes prêts à voyager en Iran pour voir les femmes voilées, apporter leurs devises aux Barbus locaux, et aller voir ces installations anciennes alors qu'ils ne se dérangeraient pour rien au monde afin de visiter le moulin de leur coin disparu et remplacé par un B&B, bien nécessaire pour rembourser les travaux investis dans la réhabilitation, et plus tard arrondir ainsi une chiche retraite à cause du 49.3 brandi par Madame Borne brillamment réélue dans son département par les voix de LFI décidé à faire barrage à Marine Lepen.



Je vais vous épargner le voyage et vous montrer l'essentiel


miracle, c'est un homme qui pousse :
ça démarre comme un diesel, il faut surmonter les frottements par manque d'huile



vous voyez, rien de très technique, des rondins, des planches, des grosses chevilles


tout bricoleur à la campagne s'il dispose de vent peut s'en faire un chez soi
pour se faire sa propre farine



encore une fois c'est un mec à la tâche :

les femmes dans ce pays 

n'ont plus le droit de sortir !


ce n'est pas moi qui le dis : c'est Wiki ! 


"Avec la révolution iranienne de 1979, le droit des femmes essuie de profondes modifications liées au conservatisme religieux. Le groupe qui hérite du pouvoir après cette révolution est celui de la classe moyenne traditionnelle et religieuse (en majorité des bazaris, travaillant dans les bazars), qui privilégient la restriction de la place de la femme à l’espace privé exclusif. La première conséquence pour les femmes est l'abrogation de la loi sur la protection de la famille, favorable aux femmes, votée à l’époque du Shah.

Malgré les décrets de nombreux ecclésiastiques tels l’ayatollah Taleghani, l’État fait du port du hijab une obligation pour toutes les femmes, les soumettant à des règles strictes de conduite en société. En effet, l’ayatollah Khomeini déclare « Chaque fois que dans un autobus un corps féminin frôle un corps masculin, une secousse fait vaciller l’édifice de notre révolution ». L’islamisation de la société commence donc par une réforme du statut des femmes, de nouveau soumises à la charia, et écartées de toutes les hautes fonctions publiques. De plus, tous les acquis du xxe siècle sont perdus : abaissement de l’âge légal du mariage à 9 ans, ségrégation dans les bus (femmes à l’arrière et hommes à l’avant).

Cette involution provoque alors de fortes contestations. Des manifestations rassemblant des milliers de femmes, en majorité laïques, ont lieu dès le 7 mars 1979, veille de la journée internationale des femmes du 8 mars, et jusqu'au 13 mars, à Téhéran, Isfahan, Tabriz et Sanandaj dans le Kurdistan, pour protester contre les mesures prises par Khomeini. Le lundi 12 mars, près de 20 000 femmes défilent de l'université de Téhéran jusqu'au square de la Liberté, pour protester contre le retour au voile islamique et défendre leurs droits, et de nombreux hommes les rejoignent lors de la manifestation.

La polygamie redevient légale, l'âge minimum du mariage des filles passe de 15 à 9 ans et le non port du voile est puni de 70 coups de fouets.

va-t-on voir des athlètes iraniennes à Paris ?

on va le savoir dans... 4 jours ! ! 

je lis dans la presse :

"Ce parcours de la flamme symbolique doit être porté par cinq personnes, dont deux binômes mixtes d'athlètes originaires d'Afghanistan et d'Iran. Parmi eux se trouvent notamment les Iraniens Marzieh Hamidi, championne de taekwondo, et Mahyar Monshipour Kermani, champion du monde de boxe professionnelle, ainsi que la judoka afghane Friba Rezayee".



pour voir les moulins tourner



(à suivre :

 il y a en tout 8 épisodes ! )



PS : Quand la sanré d'un homme est en jeu, et qu'il a notre âge, (j'ai 25 jours de moins que lui, et suis donc son benjamin) rien n'est plus crucial pour lui que sauver sa vie, donc celle de sa famille ; et déléguer le reste. "Le reste" devait constituer une pression physique et morale terribles, insupportable pour le corps et l'esprit. Bravo à lui d'avoir lâché prise ! Bonne chance à Kamala Harris, qui va devoir résister à la pression immense d'un Trump-à-l'oreille coupée, qui se prend pour le Christ ressuscité. 

le pauvre Vincent se donnera la mort avec son revolver :
qui sait ce qui attend Donald Trump dans les mois qui viennent ?