J'ai avec la grande cuisine un rapport... distancié ! Je m'explique : à Lyon, je suis bien entendu allé voir le centre du Monde, avec le restaurant de Bocuse à Pont de Collonges : merveilleux, mais je l'avoue... je n'ai pu entrer, consommer, goûter : je devine qu'adorant la cuisine lyonnaise, Bocuse en avait extrait la quintessence moëlle, mais la dégustation m'était ... interdite ! Le dimanche, je faisais le tour en vélo des trois marchés remplis de foies gras merveilleux et d'oreilles de cochon goûteuses, qui suffisaiaent aux réjouissances dominicales. J'avais auparavant goûté et là abondamment la cuisine des Baux de Provence chez Raymond Thuillier. Une fois à Toulouse chez Sarran. Et depuis, nous retournons régulièrement chez Er Occitan chez Marcos à Bossost, car nous ne nous lassons pas de ses associations : terra i mare.
Alors, le Bocuse d'or fascine, mais si l'on peut voir (en distanciel) on ne peut ni humer, ni déguster !
le paradoxe de notre époque, est de pouvoir voir en distanciel
alors que le gustatif impose le présentiel !
la France possède une héroïne :
pas simple d'être le pays de la très grande cuisine
d'avoir la baguette inscrite au Patrimoine de l'humanité
mais de voir nos boulangers trimer pour la fabriquer
et de pouvoir regarder, sans toujours goûter !
sacré Bocuse !
PS : inutile de vous dire ma frustration en terminant ce billet !
moi aussi j'aime la Grande cuisine, et les produits excemtionnels !
Je me rends chez mon Auchan, rayon poissonnerie
merveille, nous sommes le 24, elles sont fraiches d'hier !
j'ai pu les déguster (sans Chef-fe) étoilé(e), 75 centimes pièce !
j'ai pu prendre ma revanche !