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| c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin ! |
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| pile au centre |
Il a fait pourtant une belle bourrasque il y a quarante huit heures : le vent d'Ouest a arraché une partie des feuilles, retrouvées en tas mouillé sur le trottoir ! Il a même un peu plu. Il a fait froid, et cela a été le premier jour de chauffage, soigneusement minuté pour économiser nos précieuses réserves de gaz ! Comme il fait maintenant grand soleil, je sors, me disant que le 5 novembre, il reste peut-être quelques rares derniers vulcains ? C'est le dernier moment de leur sortie : ils volent en rond au soleil, se posent sur une herbe, entourée de feuilles dispersées. Apparemment ils ne s'alimentent pas, où trouvent-ils leur énergie ? L'an passé quand ils étaient nombreux ils se poursuivaient à toute vitesse ! Mais attendez : c'était dix jours avant, le 25 octobre 2021 ! Cette année, ils se sont répartis dans les carrés d'herbe entourés par la route d'un côté, le parcours de santé de l'autre, et dans leurs territoires séparés, ils n'ont pas besoin de se pourchasser.
http://babone5go2.blogspot.com/2021/10/vulcain-parade-dans-le-soleil-dautomne.html
Et c'est une partie de cache-cache, car ils sont peu visibles par terre. Quand ils s'envolent inquiétés par l'ombre portée, ils tournent en rond et si l'on est patient, se posent près de là où ils sont partis. Comme le soleil est vif, je ne vois rien dans la fenêtre au dos du Sonic et je vise dans leur direction, sans trop savoir ce que je fais.
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| je sais, on ne voit pas grand chose, j'agrandis dessous ! |
il est plus facile de voir les feuilles mortes par terre,
quand le soleil les illumine par derrière
ce sont les derniers beaux jours
avant...? ... avant quoi... ?
PS (1) : aujourd'hui 6 novembre 15 heures, soit 14 heures d'été, beau soleil, qui chauffe agréablement : je sors, y en a-t-il d'autres ? Comme les amateurs le font avec les queues de baleines, ils repèrent les déchirures, qui différencient les individus. Ils sont là, tapis dans l'herbe. Ils sont plus nombreux, et quand l'un d'eux vole au-dessus d'un congénère, le congénère saute vers lui comme propulsé par un ressort, et ils tournent en vrilles comme l'an passé.
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| face à face |
Comme la Belle dame dont je vous ai parlé, Vulcain migre, ou plutôt migrait. Toutefois, depuis 1990, il semble que l’espèce parvienne à hiverner à l’état imaginal sous nos latitudes : des adultes ont été observés en Haute-Saône durant le mois de novembre, se réfugiant dans des cavités d’arbres ou entre les pierres d’un vieux mur ; les papillons reparaissant en février-mars ; cela signifie qu'ils ont passé l'hiver ... sans chauffage, vous voyez ce que je veux dire ? Et les femelles pondent au printemps, au revers des feuilles de l'ortie dioïque. Les chrysalides écloront en août, avec souvent plusieurs générations. Les individus frais et usagers coexistent ainsi souvent, comme c'est le cas chez les humains !
PS (2) : 7 jours plus tard, nous sommes le dimanche 13 novembre, à 14H30 heure d'hiver, le soleil chauffe, seront-ils là ?
Un blog permet aux révisionnistes de réécrire l'Histoire, en racontant le futur, pour peu que le futur arrivé, on retourne en arrière ce que je fais ici : normalement, après le 11 novembre, il fait froid et les papillons qui hivernent le font en se cachant, on ne les voit plus.
Comme il ne fait pas beau, mais très beau, je m'efforce de sortir marcher, l'appareil photo en bandoulière au cas où ils seraient là.... et ils y sont ! Ils sont même plusieurs, à tel point qu'il leur arrive de danser entre eux !
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| ce n'est pas avec le peu qu'il a plu que la source du bourreau coule normalement ! |
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| oui, il est bien là, on se salue |
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| les jardiniers municipaux ont planté des pensées |
encore un au retour
nous sommes à moitié de l'automne
avec leur sang-froid, ils vont passer l'hiver au froid
avec notre sang-chaud, nous aurons du mal à les imiter
quoique avec les prix que me consent Damart, je suis bien équipé !
