à côté chez Decathlon catalan |
Je ne sais pas
vous comment vous faites, mais nous, ne pouvons plus boire d’alcool, tellement
l’alcool est devenu cher ! Autrefois on pouvait encore se procurer des
boissons abordables en Espagne, mais maintenant, pourtant il n’y a pas de
rapport apparent avec le pétrole, les alcools, les apéritifs, les pousse-cafés
…le vin tout bonnement, sont devenus …inabordables !
les Roederer... réservés aux oligarques ? |
pareil pour Dom Perignon ? |
normalement à droite de l'Agaliu devrait figurer la bouteille d'Eixader ? crise... il n'y en a plus ! |
Nous nous rendons à Salou, où
bien caché dans la pinède, tout proche de Port Aventura, se trouve un endroit
particulièrement intéressant : à côté de Décathlon où je trouve des tenues
d’été coupées pour les joueurs de golf, donc très chic (pour les golfeurs) et
pas chères (pour les clients de Décathlon), il y a un magasin rempli de tous
les vins possibles. Y compris Français ! Wine Palace en Anglais, c’est plus racoleur ! C’est un rare
endroit où l’on trouve de l’Armagnac, toujours rare alors que le cognac est présenté partout. Je recherche mes vins du Priorat préférés, si les moyens de
gamme à 10 voire 12€ quand-même sont à leur place habituelle, l’Eixader, lui,
est introuvable ! Le Roederer si abondant quand nous habitions Arles est
uniquement disponible pour la table du yacht Solandge, comme les autres
Champagnes un peu moins inabordables, mais réservés aux oligarques du monde
entier ! Les autres comme nous se contentent de pétillants, il y a des blancs
de blancs qui font de vraies bulles, et quand on n’a qu’eux à boire frais, ils
font un effet semblable aux meilleurs Champagne puisque la comparaison est
impossible.
pour l'apéro sur le yacht Solandge, des chips aux truffes ! |
Deux solutions : pour
l’apéritif, à défaut de Ricard introuvable, se rabattre sur le Pernod de
Marseille ! On met d’abord de l’eau minérale, puis une goutte de Pernod
ainsi très dilué ! Et pour arroser le poisson et les crustacés,
figurez-vous que je trouve un blanc Français, quoique pas tout à fait,
puisqu’il est catalan, côté Perpignan ! Le nom est La Cova, « la grotte » en catalan, donnant l’impression
d’un lieu frais rempli de mystère, et si le goût de ce grenache n’a rien de
formidable, le descriptif est dithyrambique : «un blanc énergique et fluide, avec des notes de poire juteuse, de
garrigue sauvage, et d’agrumes d’Orient ».Le prix reste à peu près
abordable, la moitié des prix habituels ! Plus tard en allant à Montferri, nous visiterons la Cova, et j'aurai l'explication grâce à "la grotte" de Wine Palace !
Comme dessert j’ai préféré des
cerises, pour pouvoir faire un voeu : après avoir trouvé les premières à
11,5€ par kilog, j’ai trouvé les secondes chez Caprabo : 8,5€/Kg !
Quand on pense que les étudiants embauchés pour les cueillir sont diplômés Bac+8,
désormais logés dans des appartements équipés de wifi, pour passer leurs
épreuves en distanciel, et que les employeurs doivent cotiser à la Sécu, en les
déclarant aux URSAFF, on peut comprendre que le prix subisse l’inflation due à la
(légitime) augmentation des salaires !
moyennant quoi il
devient difficile de boire
(en même temps qu’il
devient très cher de conduire)
« boire, ou conduire, pas de quoi rire :
fini de choisir :
les prix vont l’interdire » !
par miracle existe toujours l’apéritif qui a fait la gloire de l’Espagne :
la sangria fraiche, rehaussée de vrais fruits (et surtout d’une bonne dose de cognac) souligne à 18 heures la fin de l’après-midi, et l’attente du dîner |