l'enlèvement des Sabines, indispensable pour décorer le yacht ! |
the small snake, but where is the big ? |
le fameux bleu de Sitgès |
Le GPS me guide, entre les
autopistas qui se croisent soit direct vers Barcelone, la voiture entourée des camions, soit
en longeant la côte, la solution pour Sitgès. Arrivés à la sortie, il faut
faire très attention dans le dédale des rond-points, monter, virer, stopper, descendre
sous l’autoroute, pénétrer dans la zone des immeubles entassés, l’entrée à
droite sur le trottoir avant de grimper sur la terrasse, c’est là, la caverne
d’Alibaba pleine de décoration originale, tout ce qu’il faut pour meubler un
yacht d’oligarque ! A vrai dire, beaucoup d’objets sont toujours là depuis
la dernière fois : en septembre j’ai pris le lamparo, mais restent les
deux vitraux maritimes. Il n’y a plus le grand serpent, il y en a un petit, si
l’on peut dire, plus facile à caser dans la malle de la voiture, mais moins
spectaculaire. Beaucoup de vaisselle, les lampes Tiffany ne font pas recette,
des Bouddhas de toutes dimensions sont à la mode. Des colonnes majestueuses,
toujours pour décorer un yacht ; des portes en fer forgé Art déco, des
défenses d’éléphant…oui elle sont fausses… !
Pourquoi nous venons ?
L’espoir de trouver des cadres dorés, vieillis, abordables : nous en
trouvons trois, et comme j’ai amené du cash, je réussis à négocier un petit prix.
A l’arrivée, il suffira de les remplir d’une toile, et ma peintre préférée pourra
exposer ses œuvres encadrées dès que la peinture acrylique sera sèche.
Je n’ai pas le courage d’entrer
en ville, la contrainte étant comme toujours de garer la voiture : déjà
que chez nous c’est impossible, ici c’est inimaginable ! Pourtant, il faut
manger ! Christina la patronne et maman des jeunes gens qui gardent le
rez-de-chaussée encore plus plein que l’étage parle très bien Français :
elle me conseille « el Tros », (allusion à la cassola de tros, qui signifie « trois », de la viande et
des légumes cuits dans une terrine) où en expliquant que l’on vient de sa part,
la patronne du restaurant nous accueille d’un grand sourire : Christina
est sa meilleure amie ! Je trouve une place où garer la voiture au
soleil ! Il n’est que midi et
demie, c’est l’heure du petit-déjeuner, pas du repas de treize heures !
Sympa, elle nous improvise un casse-croûte avec des tortillas, du jamon iberico
sur du pain huilé-tomaté. Avec une bière fraiche, c’est le mieux à quoi l’on
pouvait rêver, surtout avec une glace vanille-chocolat comme dessert.
On peut ainsi aborder l’autopista
sous 32° à l’ombre. Miracle, deux péages ont été rasés, ne reste que la trace
des barrières de guidage au sol ! Miracle supplémentaire, le même péage à Lleida est rasé lui aussi, et on ne paie plus l'autoroute, Macron est battu ! Miracle supplémentaire, je ravitaille la
voiture en essence, le prix parait élevé… 1,979….et ne m’est facturé que le
hors taxe : je gagne 9,240 Euros ! mieux que chez nous ...
... récompense de passer des vacances en Catalunya !