lundi 9 août 2021

Noces d'émeraude

voici une bague en bermalite proposée par la maison Burma (Burma=burmalite : capito ?)
une façon de croire acheter une émeraude mais à prix Burma...
sauf que... signe des temps, cette bague est épuisée...

Veille du 9 où l'on doit présenter son pass sanitaire à l'entrée du restaurant, nous revenons de Bossost où nous avions réservé une table hier dimanche. Etant en Espagne, quelle allait être la réaction des Catalans ? Comment allait se passer notre retour en France au poste frontière de Fos ? Principe de précaution oblige, j'avais emmené tous les papiers possibles, l'idée étant bien de partir déjeuner au restaurant... mais de revenir, plein d'essence fait. Et frontière franchie, sans dommage financier colatéral toujours à craindre ... ?

quel programme !

Premier constat : les matières premières flambent ; le bois ; les composants électroniques des voitures ... l'essence flambe. Pourquoi dix centimes de moins ici que chez nous ? J'ai été sot comme d'habitude, faisant attention à ne pas consommer excessivement d'énergie fossile, mon réservoir reste à moitié plein, je le remplis, ce n'est pas l'économie mais le principe ! Je voulais vraiment savoir si la différence habituelle était maintenue entre nos deux pays voisins, réponse : oui !




Nous faisons partie d'une génération à l'heure, nous arrivons à l'heure des Français, midi et demie pile : la salle est vide, les Français ne sont pas là, nous finirons par faire la connaissance du seul qui soit attablé à côté de nous, il se prénomme Patrick B. et habite Albi. Il nous raconte avoir visité la moitié des Paradores espagnols, il s'y connait ! Les habitués arriveront plus tard, à l'heure "normale", au moment où nous partirons pour leur laisser nos deux tables.

Etant donné l'évènement, nous cédons à la proposition de grignoter avant même les amuse-bouche habituels. Je suis fasciné par cette façon qu'a Marcos de proposer des huitres "à grignoter" à l'unité, en pleine montagne, et je cède à la tentation : trois huitres, pas davantage, une nature qui se révèle merveilleuse, je suppose qu'elle provient du delta de l'Ebre ; et les deux qui suivent dans le menu. 


elle est pas belle, la vie ?






non, nous n'avons toujours pas commencé !

c'est bien dix huit mois après, en pleine quatrième vague, de retrouver ce Paradis aranais !


Nuria est très rigoureuse avec l'horloge : étant les premiers, nous avons choisi les premiers


une fois encore, le tartare, à cause des huitres, des algues et autres salicornes

et puis, pour rester végane, ma moitié choisit les poireaux confits... séduite par le croustillant




Les photos donnent une idée de l'esthétique : c'est joli, très joli, les Chefs disent -"que le dressage est parfait". Sous la dent, plein de croquants, de goûts, d'arômes, comme d'habitude certes mais nous étions... déshabitués !

Un seul bémol mais je plaisante naturellement, j'ai droit à un pain spécial, et il est présenté dans une coquille d'huitre ... mais elle est vide ! Heureusement que j'ai "grignoté" l'intérieur tout au début, la séquence "grignotage" s'avère in-dis-pen-sable !

Après l'entrée le plat principal, car nous n'avons avec le grignotage ; les amuse bouche et l'huile d'olive (délicieuse pour se huiler l'estomac avant la tempête), pas eu la détermination, que dis-je, la force (d'âme) pour choisir l'énorme menu-dégustation-surprise destiné aux Premiers-de-cordée-Français (malheureusement absents), qui comprend : 3 entrées+1 poisson+1 viande+2 desserts !


Nous avons choisi le turbot aux tripes marines (les tripes marines m'ont fait craquer naturellement) ; et le poulet, la brioche au curry-oignon et son foie poêlé qui vont avec étant irrésistibles !

Là encore, les photos sont les photos, et ne disent rien du goût. Je reconnais être inconditionnel, c'est comme avec le Président (le nôtre naturellement) quand je l'entends en tenue de jeune nous haranguer depuis Brégançon au lieu de se dorer sur le sable avec Brigitte, je craque aussi, avec nos idoles, nous perdons notre jugement cartésien, nous les fans !


le foie poëlé, et dessous le croustillant, in-ra-contable !


c'est presque la fin, s'il n'y avait les desserts, le café et ses mignardises




oui, vous avez deviné, ce sont de petits Russes un peu déboussolés ici !



les Aranais sont arrivés, la salle est pleine


L'après-midi commence à peine, puisque nous sommes arrivés à l'heure des Français : pourquoi pas prendre le col du Portillon pour raccourcir le chemin vers Luchon, dernier jour du salon annuel des antiquaires ?

Comme le contrôle des "pass" ne commence officiellement que lundi 9, n'oublions pas que nous sommes dimanche 8, nous avons trouvé la douane vide à l'aller, un peu frustrés de n'avoir pas eu besoin de montrer nos papiers, nous prenons la route.



Plein d'enthousiasme devant la route où ne roulent que quelques cyclistes, je ne prends pas attention au panneau à droite que je ne découvre qu'en tirant les photos : "ils" ont un peu après barré la route de gros blocs béton, comme ceux que l'on place désormais sur les places pour dissuader les terroristes, et entre les deux rangées, des tas de sable ! La route est fermée ! Demi-tour, il faudra repasser par Fos, et revenir à Luchon par la France, quel détour ! Quand il s'agit "d'emm..er" les Français, la bureaucratie-France est toujours là ... en avance ... capable de payer une entreprise qui va tout arrêter pour ... barrer une route !

Repassant à Fos, nous sommes dimanche, pas un contrôleur, pas un contrôle !



la route est longue, nous arrivons enfin


Luchon est extraordinaire, et accueille les séniors avec des installations idéales, un peu cachées mais nous savons parfaitement où nous rendre !




C'est toujours la même chose, les salons, d'autant que les exposants, comme nous d'ailleurs, se préparent la semaine prochaine à rallier Port de Lanne, comme tous les 15 août !


une lampe Jielde avec sa lentille Fresnel, rare !







quand-même !


je ne craque même pas devant cette bretonne de Rennes !


ni pour l'éléphant à 80€


les vacanciers (avec sagesse) jouent aux boules


une journée mémorable !

nous avons trouvé quelque chose :

comme toujours, un objet

 que nous ne cherchions pas !


les noces de diamant, c'est en 2026