Il se nomme Andy Peters, et j'ai fini par le trouver ! Il sculpte des figureheads, et me prépare Louise, provenant du bateau français Joseph & Louise de 1876. Peters est célèbre chez nous, pensez, il a sculpté la figure de proue de l’Hermione… et des tas d’autres !
"Passionné depuis toujours de tout ce qui touche aux voiliers traditionnels, à la sculpture sur bois et aux arts décoratifs, mon travail s'est de plus en plus centré sur les bateaux, avec pour résultat qu'en 1990 j'ai créé "Maritima Woodcarving"
voici son travail sur youtube
https://www.youtube.com/watch?v=fT-FxajJ9XE&t=9s&ab_channel=RoyalMuseumsGreenwich
"Le but de l'entreprise était de maintenir en vie le métier
de « sculpteur de navire ». À une certaine époque, tous les grands chantiers
navals disposaient d'un sculpteur de navires pour fournir la masse d'ornements
nécessaires pour orner les navires de guerre, des Indes orientales
et les navires marchands de moindre importance. Au fil des ans, j'ai constamment
fait des recherches sur le sujet de l'ornementation des navires, permettant à
Maritima de créer des sculptures dans des styles historiques et des sujets
fidèles à des périodes spécifiques pour les répliques de navires.
voici Nannie la figurehead du Cutty Sark (1) |
Nannie brandit de sa main gauche une queue de cheval (horse tail)(1) |
"Une connaissance pratique a été acquise grâce à la
restauration et à la conservation d'objets historiques majeurs pour les musées
et les collectionneurs. Produire des figures de proue et des sculptures arrière
pour les navires qui ont maintenant navigué sur les mers, m'a fourni une expérience
de première main, de la façon dont leur conception ne doit pas entraver
l'aspect pratique de la navigation du navire, et doit pouvoir pour résister à
l'environnement dans lequel ils doivent survivre.
"Un autre aspect du travail de Maritima est de développer des formes d'art contemporain à appliquer aux yachts modernes, afin de perpétuer le métier et l'importance des arts décoratifs, parmi les yachts d'aujourd'hui.
"Contrairement à mon travail historique, ces sculptures
contemporaines penchent vers l'économie de la forme. Il y a des moments où,
dans un coup d'œil fugace, il y a une rencontre, une connexion, qui va au-delà
de la forme extérieure et la beauté éternelle que nous recherchons tous, est
ressentie à l'intérieur. En faisant abstraction des. détails superflus, les pièces
tentent d'exprimer l'essence du sujet, ce qui, espérons-le, permet à cette
connexion intérieure d'avoir lieu".
Je vous ai montré la française Louise en tout début
j'adore Nereia forcément, le modèle (plutôt la modèle) est une naïade grecque !
J'ai interrogé Peters, je la voudrais bien, voilà sa réponse : -"She represents a water nymph from Greek mythology known as a Nereid, she is offered for sale at £5,500"
mille sabords de Tonnerre de Brest ! avec les taxes à l'importation, cela va coûter un bras ! je ne puis pas suivre !
moins cher, cette québecoise contemporaine
PS (1) : pourquoi ce nom Cutty Sark, et pourquoi la jolie sorcière Nannie brandit-elle une horse tail ?
Although Cutty Sark's home port
of registry was London throughout her career under the Red Ensign, it was in
Dumbarton, Scotland that the ship was built by a young Scottish company called
Scott & Linton.
Once rigged in Greenock, the ship
was never to return to her country of origin, but her Scottish owner John
Willis chose a name inextricably linked with Scotland's literary heritage.
Cutty Sark figurehead, Nannie with horse tail.
The inspiration for the ship’s
name is found within Robert Burns’ poem, Tam O’Shanter, first published in
1791.
The poem tells a story about a
farmer who encounters a coven of witches in Kirk Alloway on his way home from
market one evening. The witches are cavorting, the altar has been desecrated
and the devil himself is playing the bagpipes.
They are all ugly hags with the exception of one young witch called Nannie and Tam is mesmerised by her beauty. Nannie was wearing a ‘cutty sark’—a Lowland Scots term for a ladies’ short shift—and Tam, overwhelmed by the sight of her in her revealing outfit, cannot help but cry out “Well done Cutty Sark!” The witches then chase Tam who flees for his life on his horse Maggie.
Tam O' Shanter |
According to myth, witches cannot cross running water, so
Tam urges Maggie on towards the bridge over the River Doon.
Close behind him is Nannie, who
reaches out and grabs hold of Maggie’s tail just as they cross the bridge. Tam
makes his escape, but unluckily for poor Maggie, her tail comes away in Nannie’s
hand.
The ship’s figurehead depicts the
witch Nannie in her ‘cutty sark’ with an outstretched arm holding the horse’s
tail. Copies of sketches by Hercules Linton—the designer of Cutty Sark—show his
proposed designs for the stern and bow decoration which represented more of
Burns’ tale including Tam on Maggie and the devil playing the bagpipes.
Historic photographs however show these schemes were never realised.
We do not know why John Willis
named his ship after the clothing of a creature that could not cross running
water. Perhaps it was the swift chase that seemed appropriate for a vessel
built for speed, or perhaps he imagined the sails flying in the wind like
Nannie's ‘cutty sark’. However, as a proud Scot, it is not surprising that John
Willis should look to the country’s most famous poet for inspiration.
la mise en place de la Nannie de Andy Peters