Vous avez noté comme le prix de l’immobilier explose : prêts à taux exceptionnellement bas, salaires en hausse,
premiers de cordée plus nombreux, richissimes Russes, Chinois ou Américains,
les prix s’envolent.
Je viens de vous trouver (moi je renonce) un appartement de
486m2 face à la plage, en plein Biarritz.
Figurez-vous que ce qui m’a
de suite attiré, c’est un beau-gros vase du Verre Français, vous savez comme je
les aime, placé bien en évidence, pour attirer le regard. Ca marche puisque j’ai
de suite zoomé ! j’ai déjà vu ce vase quelque part, et comme je vais vous
le prouver plus bas, je sais trouver une vasque assortie, pour un prix tout à
fait convenable : si vous n’achetez pas l’appartement, vous pouvez acheter
le luminaire, mais attendez la fin de mon billet.
L’agence c’est Sotheby’s International Realty, le top du luxe en matière d’immobilier. Voici le descriptif :
« Dans un Hôtel Particulier remarqué et remarquable
construit en 1909 par l'architecte Walter André Destailleur, cet appartement
d’exception se pose tel un palais suspendu sur l’océan, avec, pour lui faire
face, la Roche percée de la plage du Miramar, et pour horizon, un tableau
toujours changeant, cadeau du ciel plongeant dans l’océan ».
Ce que ne dit pas Sotheby’s, c’est qu’à la même époque,
d'Estailleur restaure l’hôtel de Crillon (1907), place de la Concorde, qu'il
transforme en palace et dont il refait intégralement le décor intérieur. Il
restaure également l'hôtel de La Ferronays, le château de La Celle-Saint-Cloud
et le palais d'Haroué en Lorraine, propriété de la famille Beauvau-Craon. Il
transforme le château de Farnborough, où réside l'ex Impératrice Eugènie, aux
environs de Londres, puis est appelé par le duc d'Albe en Espagne dont il
édifie le caveau familial.
Là où je veux en venir, c’est que vers 1907, il construit à
Biarritz une vaste villa en bord de mer pour Marguerite Chaslon-Roussel, mère
de l'écrivain Raymond Roussel : appelée Villa Chaslon-Roussel, elle est
revendue en 1917 à Ramon de la Sota et porte depuis le prénom de sa fille,
Begoña... Bégonia.
voici la photo des Monuments Historiques |
J’en reviens à mon Hôtel particulier :
voici la suite
« L’exceptionnel est ici la norme : Une
architecture aux lignes pures et gracieuses avec ses terrasses, ses balcons en
encorbellement et son escalier enlaçant l’édifice avec grâce et élégance ».
« Dès l’entrée, nous sommes saisis par la lumière, les
volumes et la beauté des lieux. Le sol et les murs se parent des plus beaux
marbres sélectionnés avec soin aux quatre coins du monde. Les peintures des
boiseries, dont les dorures à l’or fin font ressortir la qualité du travail de
l’artisan, sont exceptionnelles. Ses courbes sont gracieuses, ses ornements
délicats ».
« Cet appartement royal de 486 m² s'ouvre sur une
terrasse avec un accès direct à la plage. Sa réception qui couvre plus de 150
m² offre trois larges baies avec une vue somptueuse sur l'océan. La salle à
manger est ornée de remarquables panneaux peints, ses sols sont en marbre faits
en rosace, de superbes cheminées, un décor merveilleux et abouti avec des
matériaux hors norme. Tout est incroyablement luxueux, élégant, d'un confort
extrême et son emplacement est le plus recherché. Un escalier privé vous amène
sur la plage du Miramar.
Le lieu se
prête à l’organisation de somptueuses réceptions, qui sauront marquer leurs
hôtes d’un souvenir inoubliable »
le vase est sur la console en face |
il est encore là, à gauche ! |
C’est drôle :
les photos montrent le tout meublé, on comprend d’ailleurs que ce décor colle
super bien à l’architecture des lieux, et que ce serait dommage de ne pas
inclure mon vase…
C’est le décor « aubépines »
de Charles Schneider
franchement,
vous n'allez pas lésiner pour 599 Euros ?
le vase, je me le garde !
J'ai complètement zappé l'info essentielle :
le prix : 7 millions...!
PS : il y a un an, un autre appartement impérial