… pour trois fois rien !
Evidemment je connais Paul
Ducuing, pour son monument aux morts de Saint-Gaudens. J’avais rédigé en son
temps un billet sur lui, en montrant quelques œuvres, dont une victoire : https://babone5go2.blogspot.com/2014/01/paul-ducuing-sculpteur.html
Occasion rarissime, je trouve la
dite Victoire rebaptisée Renommée…
à vendre … prix rabaissé … chez Monsieur Berthelot ... pseudonyme Bozzarts … à Bordeaux !
un coup de voiture … elle est dans la malle ? ?
Voici le commentaire de Monsieur
Berthelot : « Cette allégorie mythologique de la renommée, de la
réussite et du pouvoir est présentée
sous les traits d'une jeune femme svelte,
voluptueuse, à la gestuelle souple, gracieuse et légère. Un
pied sur le monde, elle présente, bien haut dans sa main droite, la couronne
de laurier, symbole d'honneur et de réussite, qu'elle posera sur la tête des
personnages glorieux , et puissants de ce monde qu’elle parcourt à tire d'ailes.
Elle est en mouvement, les ailes dépliées, elle a tant à faire, le monde est
si méritant » ...
La renommée est à
l'origine une divinité grecque allégorique personnifiant le caractère de la
reconnaissance publique ou sociale. Elle est aussi connue sous le nom de Pheme
ou Fama.
« La renommée est une
divinité ailée, fille de Gaïa possédant de nombreux yeux et de nombreuses
bouches, lui permettant de prendre connaissance des secrets des mortels et de
les divulguer. Ces caractéristiques en faisaient une divinité crainte et
respectée. Elle est la messagère de Zeus ou la subside d'Hermès, ce dernier
trait a surtout été utilisé par les Romains qui ont répandu et complété son
caractère ».
Paul Ducuing, fils du pays toulousain …disciple de Falguière ...
Fils d'agriculteurs, Paul Ducuing
entre en 1886 à l'École des beaux-arts de Toulouse dans les ateliers
d'Alexandre Laporte (1850-1904) et Henri Maurette (1834-1898). Boursier de la
ville de Toulouse, il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers
des sculpteurs Alexandre Falguière et Antonin Mercié. Après avoir eu de
nombreuses commandes officielles, pour lesquelles il obtient des récompenses,
il devient directeur des travaux de biscuit à la manufacture de Sèvres de 1919
à 1927. Le 8 juin 1922 à Paris, il épouse la comtesse Françoise de
Simard de Pitray, petite-fille de la comtesse de Ségur et veuve d'Antonin
Mercié, sculpteur
Cette grande sculpture
d'inspiration néoclassique est
d'époque art nouveau ; la déesse y est magnifiquement représentée. Les
formes sont fines, élancées, et élégantes. La coiffure est sophistiquée et
rehausse à merveille le joli port de tête et le visage digne !
Mensurations : 3.3 Kg , H : 42cm , prof : 18 cm , larg : 23 cm , socle 10cm X 10cm
elle a bien sa place ... à Bordeaux !