Je reviens de la Journée Défense
Citoyenneté. JDC. Ici, on parle par sigles ! J’ai passé l’âge, je suis du côté des organisateurs ! Je
salue le colonel DMD (délégué militaire départemental) et le Président des Médaillés militaires. Je salue le colonel des
Gendarmes (c’est le numéro trois de la Gendarmerie de Toulouse).
Je salue les
instructeurs, bardés d’armes légères (tazer) et lourdes (pistolet, mais le
chargeur a été ôté). Je salue les élèves. Ambiance sympa, les gendarmes sont
majoritaires, expliquent comment on appréhende un (présumé) malfaiteur. Comment on sauve des skieurs (égarés). Les
filles enfilent des gilets pare-balles et des casques. Les garçons escaladent.
Ambiance sympa, citoyenne, le mot est
lâché :
Je cite les textes officiels : « Les pouvoirs publics et les forces armées agissent chaque jour pour que la liberté puisse exister, sur notre territoire, mais également en Europe et sur d'autres continents.
La JDC est une journée qui permet
de rappeler à chacun que cette liberté a un prix. C'est aussi une occasion
unique de contact direct avec la communauté militaire, et de découverte des
multiples métiers et spécialités, civiles et militaires qu'offre aujourd'hui
aux jeunes, la Défense.
Opportunités professionnelles
mais également opportunité d'aide spécifique pour les jeunes en difficulté, qui
pourront - s'ils le souhaitent - obtenir lors de cette journée des conseils
d'orientation vers des structures d'aide adaptée ».
Le programme de la journée
comprend :
Un petit-déjeuner d'accueil, (le petit-déjeuner d'accueil qui se nomme ailleurs : collation est un énorme outil de convivialité pédagogique) des
modules d'informations sur les responsabilités du citoyen et les enjeux de la
défense, des tests de connaissance de la langue française établis par
l'éducation nationale, un repas le midi (le repas de midi qui se fait pendant la pause méridienne est un énorme outil de convivialité pédagogique et d'apprentissage de la nutrition), une initiation aux gestes de premiers
secours. On offre une calculette !
être derrière le radar et lire la vitesse...! |
En fin de journée, un certificat
de participation est remis. Il est obligatoire pour l'inscription aux examens
et concours soumis au contrôle de l'autorité publique.
Moi j’observe avec intérêt le
radar embarqué, qui sert localement aux contrôles de vitesse. Les gendarmes m’expliquent
la marge qu’ils utilisent, pour ne notifier l’amende à Rennes que quand la
vitesse a été dépassée de plusieurs Kilomètres à l’heure. Une fois notifiée à Rennes (à la vitesse de la lumière) elle arrive chez le contrevenant (avec la vitesse de la foudre) : Ouf !
La difficulté, c’est quand on ne
sait quelle est la vitesse réglementée, notamment les 50 ou 70 en ville. Ou les
110 quand l’autoroute est restreinte en-dessous des 130 maximum. Les gendarmes admettent que rouler réglementairement n'est pas toujours aisé.
Je suis rassuré, les
gendarmes sont jeunes, et ne verbalisent qu’à coup sûr
Roulons tranquilles, avec modération
(comme on dit à la télé s’agissant de boire un verre de vin) !
merci de m'avoir autorisé à photographier ! |
une Marine certifiée...! |