mercredi 17 mars 2021

Decus in labore

 

c'est un vitrail !

il signifie : "dignité dans le travail" !


tout un programme !

d'autant que l'on voit un ouvrier forgeron  taper sur une enclume

alors qu'il s' agit de livres :

la librairie des frères Lello à Porto !

La librairie Lello (en portugais : Livraria Lello), aussi connue sous le nom de Librairie Chardron (Livraria Chardron) ou Librairie Lello et Irmão (Livraria Lello e Irmão), est une librairie située dans le centre historique de la ville de Porto au Portugal. Elle est située au 144 rue des Carmelitas, près de la Tour des Clercs (Torre dos Clérigos), un clocher d'art baroque, construit par Nicolau Nasoni.

vue depuis le pont Dom luis


En raison de sa valeur historique et artistique, la librairie a été reconnue comme une des plus belles du monde par diverses personnalités et entités, comme l'écrivain espagnol Enrique Vila-Matas et l'édition australienne des guides de voyage Lonely Planet. Le journal The Guardian a même élu cette librairie comme la troisième plus belle au monde.

Moi aussi je me suis demandé comme vous quelles étaient les autres, voici une réponse :


j'ai fréquenté à Paris place Saint-Michel la librairie Gibert, elle n'était pas dans la liste, et elle va fermer, encore un phare parisien qui disparait !


L'entreprise a été fondée en 1869 sous le nom de « Librairie Internationale de Ernesto Chardron » (Livraria Internacional de Ernesto Chardron) dans la rue des Clercs nº 296-298, à Porto. A la mort de son fondateur à l'âge de 45 ans, la librairie a été vendue à la firme Lugan & Genelioux Sucessores.

En 1894, Mathieux Lugan vend l'ancienne librairie Chardron à José Lello, qui en association avec son frère, António Lello renommee la librairie "Société José Pinto Sousa Lello & Irmão", changeant le nom en 1919 pour "Livraria Lello e Irmão".

L'édifice est construit par l'ingénieur Francisco Xavier Esteves et a été inauguré le 13 janvier 1906. Plusieurs personnalités comme Guerra Junqueiro, Leite de Vasconcelos y Afonso Costa ont assisté à la cérémonie d'inauguration. 

je sais, on ne les distingue pas très bien, en haut de part et d'autre de la fenêtre

là c'est plus lisible

Sa façade présente des motifs dans un style moderniste et néogothique. Les deux figures situées de part et d'autre de la fenêtre de la façade représentent l'Art et la Science. Elles ont été peintes par José Bielman.

les valeurs de l'époque : "l'Art... et la Science" ! 

elles font réfléchir aujourd'hui 

(qu'elles sont devenues : l'argent d'abord ; l'argent encore) 

À l'intérieur de la librairie, le plâtre est mis en valeur imitant le bois. L'escalier permettant d'atteindre l'étage supérieur et les grands vitrages du toit sur lesquels est écrit le monogramme et la fameuse devise de la librairie : Decus in Labore, toujours illustrée par le forgeron tapant tel Vulcain sur son morceau de fer

Les piliers sont sculptés en représentant les bustes des écrivains comme Antero de Quental, Eça de Queiroz, Camilo Castelo Branco, Teófilo Braga, Tomás Ribeiro et Guerra Junqueiro.

Les escaliers de la librairie sont évidemment le morceau de bravoure !  Ils sont à double volée et à double orientation. Il a été affirmé qu'ils ont inspiré J.K Rowling pour la description des escaliers du magasin appelé Fleury et Bott (titre original : Flourish and Blotts) dans son livre intitulé "Harry Potter à l'école des sorciers" (titre original : Harry Potter and the Philosopher's Stone).



En effet, J.K. Rowling a été amenée à vivre dans la ville de Porto pour travailler comme professeur d'anglais dans l'académie et était une cliente régulière de la librairie. Cependant, aucune preuve n'est venue corroborer cette hypothèse. 

Le jeudi 21 mai 2020, l'auteure a indiqué sur Twitter qu'elle n'a jamais mis les pieds dans la librairie et qu'elle ne connaissait même pas son existence à l'époque. 

La librairie a servi de décors pour plusieurs films comme pour le film brésilien intitulé O Xangô de Baker Street de Miguel Faria Jr. (2001) d'après le livre écrit en 1995 par Jô Soares.


pas simple de photographier à la fois le vitrail du plafond, et le sol des rayons !




tout quitter...

...  pour vivre à Porto ?




decus in labore !



PS : une librairie est faite ... pour proposer des livres ! ! 

un livre... au hasard ! ! 

"Il y a de ces livres qui nous bercent depuis l’enfance. Ceux qui façonnent notre manière de penser, d’agir et de vivre en société. Ce sont des histoires simples qui nous font rire et pleurer par leur façon de traiter le quotidien avec autant de distinction. Et par leur sensibilité, ils traversent les années et les courants pour marquer les générations à venir. Parmi ces rares œuvres se distingue un récit éternel : Little Women, de Louisa May Alcott. Qui n’a jamais rêvé de faire partie d’une telle famille? D’être de ces bals, d’écouter Beth jouer au piano ou de s’enflammer comme Jo sait si bien le faire" ? 

C'est une femme qui parle. Elle poursuit : "Encore aujourd’hui, nombre de mes amies me rappellent que Little Women a été un point tournant dans leur vie; c’est ce qui leur a permis de s’aimer en tant que femme dans une société dictée par des hommes".

c'est une femme qui écrit "le fil rouge"

j'ignore pourquoi mon navigateur m'a sorti ce blog sans que je lui demande ?

https://chezlefilrouge.co/2020/06/18/saimer-un-peu-plus-a-tout-jamais/

Porté à l’écran par la talentueuse Greta Gerwig et regroupant une distribution cinq étoiles, Little Women bénéficie d’un élan de popularité auprès des jeunes et des plus vieux. Snobé par l’industrie hollywoodienne, mais encensé par la critique… Que faut-il retenir de cette proposition? Mais surtout, est-il pertinent d’offrir une nouvelle vie au roman de Louisa May Alcott ?


je l'ai lu, bien que garçon : 

il s'agit des filles du docteur March !


PS : l'Ile de France confinée aujourd'hui ?

Comment deviner ce matin jeudi 17 mars, un an après le confinement 2020, si le Président va confiner l'Ile de France aujourd'hui ?

Une décision dramatique : l'Ile de France, le fleuron de notre compétitivité : le tiers du PIB ! L'Ile de France, le centre des décisions ! Paris, ville verte, ville lumière ! 

La réalité : seulement mille lits de réanimation pour la capitale ! La réalité : manque de personnel pour rouvrir des lits !

ils sont donc pleins, et il faudrait déménager des Franciliens en réanimation ...à Nantes ! les familles s'opposent à ce transfert : quelle déchéance !

La seule issue ? la vaccination ... mais elle est "suspendue"

Et à l'échéance, pèsent sur nous les trois lettres C D D

Chômage (abyssal) / Déficit, il est abyssal ; Dette, elle l'est tout autant

les perspectives sont bien sombres...

il va falloir l'appliquer la devise : Decus in labore !